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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Bonne Fête aux Sophie et aux autres fêtes de ce jour

Ste Madeleine-Sophie Barat


Fondatrice de l'Institut des religieuses du Sacré-Coeur (✝ 1865)
Son père était un petit vigneron de la Bourgogne à Joigny. Elle reçut sa formation de son frère prêtre qui avait onze ans de plus qu'elle et qui était un homme étrange. Il lui apprit à fond le grec et le latin, ne lui passait rien, la giflant à l'occasion, lui interdisant toute effusion du cœur et toute récréation. A vingt ans, elle arrive à Paris. Madeleine-Sophie BaratHeureusement, elle y rencontre un père jésuite, le père Varin qui la sauve en devenant son père spirituel. Il rêvait d'un institut voué à l'éducation chrétienne des jeunes filles du "monde", de la noblesse et des bourgeois enrichis. Avec elle, dès l'année suivante, les Dames du

Sacré-Cœur comme il les appela, eurent un pensionnat à Amiens en Picardie. En 1815, l'institut reçut ses constitutions, calquées sur celles des jésuites. En 1850, l'institut possédait soixante-cinq maisons en France et à l'étranger. C'était une éducatrice à qui il suffisait de faire le contraire de ce qu'elle avait subi de son frère: "épanouir et libérer les âmes au lieu de les tyranniser et corseter".
Elle a été canonisée par Pie XI en 1925.
Illustration - Site des Religieuses du Sacré-Cœur de Jésus
Voir aussi: Qui était sainte Madeleine Sophie Barat? 1779-1865 - diocèse de Sens-Auxerre
Une Bourguignonne - Une femme courageuse, à la foi vive, à la culture peu commune, ouverte aux besoins de son temps - fondatrice de la Société du Sacré-Cœur...
et "...Madeleine-Sophie passe son temps sur les routes pour fonder et visiter..." Sainte Madeleine-Sophie Barat - diocèse de Paris
À Paris, en 1865, sainte Madeleine-Sophie Barat, vierge, qui fonda la Société du Sacré-Cœur de Jésus et travailla beaucoup pour la formation chrétienne des jeunes filles.

Martyrologe Romain

St Bède le Vénérable
Docteur de l’Église

Bède naît dans le Nord-est de l'Angleterre, plus exactement dans le Northumberland, en 672/673. À l'âge de sept ans, il fut donné au célèbre moine anglais saint Benoît Biscop, pour être élevé et instruit selon l'usage bénédictin. Bède, en anglo-saxon, signifie prière, et qualifie bien toute la vie de cet homme de Dieu, si vénéré de ses contemporains qu'il en reçut le surnom de Vénérable, que la postérité lui a conservé.
À sa grande piété s'ajouta une science extraordinaire. À dix-neuf ans, il avait parcouru le cercle de toutes les sciences religieuses et humaines : latin, grec, poésie, sciences exactes, mélodies grégoriennes, liturgie sacrée, Écriture Sainte surtout, rien ne lui fut étranger. Mais la pensée de Dieu présidait à tous ses travaux : « Ô bon Jésus, s'écriait-il, vous avez daigné m'abreuver des ondes suaves de la science, accordez-moi surtout d'atteindre jusqu'à Vous, source de toute sagesse. »

D'élève passé maître, il eut jusqu'à six cents disciples et plus à instruire ; ce n'est pas un petit éloge que de citer seulement saint Boniface, Alcuin, comme des élèves par lesquels sa science rayonna jusqu'en France et en Allemagne. Étudier, écrire était sa vie ; mais l'étude ne desséchait point son cœur tendre et pieux ; il rédigeait tous ses immenses écrits de sa propre main : les principaux monuments de sa science sont ses vastes commentaires sur l'Écriture Sainte et son Histoire ecclésiastique d'Angleterre.

Bède eut à porter longtemps la lourde Croix de la jalousie et fut même accusé d'hérésie : ainsi Dieu perfectionne ses Saints et les maintient dans l'humilité.

Étant tombé malade, il ne cessa pas de travailler, conservant toujours une joie intérieure qui s'exprimait dans la prière et dans le chant. Il concluait son œuvre la plus importante, la Historia ecclesiastica gentis Anglorum, par cette invocation:
« Je te prie, ô bon Jésus, qui avec bienveillance m'a permis de puiser aux douces paroles de ta sagesse, accorde-moi, dans ta bonté, de parvenir un jour à toi, source de toute sagesse, et de me trouver toujours face à ton visage ».

Il n'avait que soixante-deux ans quand il se sentit pris d'une extrême faiblesse ; tourné vers le Lieu saint, il expira le 26 mai 735 (jour de l'Ascension) en chantant : « Gloria Patri et Filio et Spiritui Sancto ».

Il est à noter que la devise du pape François "miserando atque eligendo" est tirée des homélies de saint Bède
(Homélie 21 ; CCL 122, 149-151).

 

BBx Mario Vergara et Isidore Ngei Ko Lat
Missionnaire et catéchiste
Martyrs en Birmanie († 1950)

Mario Vergara naît le 16 novembre 1910 à Frattamaggiore (Naples) dans le diocèse d’Aversa. Ordonné prêtre au sein de la société des PIME (Pontificium Institutum pro Missionibus Exteris – Institut pontifical pour les missions étrangères) en 1934, il est envoyé la même année au service du diocèse de Toungoo, en Birmanie, alors protectorat britannique.
 

Dès son arrivée, le P. Vergara se met à l’étude des langues locales puis, très vite, se voit confier le district de Citacio, où vivent les Soku, l'une des tribus de l’ethnie karen. Le missionnaire “se tue à la tâche”, rapportent les témoins ; malgré de fréquents accès de paludisme, il parcourt son district où sont éparpillés quelque 29 villages catholiques, se faisant tout à tour “prêtre, éducateur, médecin, administrateur et parfois même juge”.

Avec la deuxième guerre mondiale, les missionnaires italiens en Birmanie, considérés comme appartenant à une nation ennemie, sont poursuivis et internés par les Britanniques dans leurs camps de prisonniers en Inde. Le P. Vergara y restera de 1941 à 1944. À sa libération, le missionnaire ne peut cependant retourner encore sur son lieu de mission et devra patienter en Inde jusqu’en 1946. Très fragilisé par cette longue période d’attente et de détention, au cours de laquelle il a subi l’ablation d’un rein, le prêtre PIME accepte pourtant avec enthousiasme la nouvelle mission qui lui est confiée par son évêque. Il s’agit d’évangéliser une région à l’est de Toungoo où vivent des tribus isolées, dont une majorité de villages suivant la « religion traditionnelle » (un mélange de bouddhisme et d’animisme) et quelques missions baptistes.
Le P. Vergara, après avoir rapidement appris le dialecte local, s’intègre dans sa nouvelle communauté avec une facilité qui irrite les baptistes. Ces derniers, qui forment l’élite sociale des villages, s’inquiètent du soutien apporté par le missionnaire aux populations pauvres et sous-développées de la région.

Les premières menaces, accompagnées de campagnes de calomnie contre le P. Vergara, suivent de près le déclenchement de la guerre civile, lors de l’accession à l’indépendance de la Birmanie en 1948. Les tribus locales rebelles, dont le nationalisme a été exacerbé par les suites décevantes de la seconde guerre mondiale, sont désormais convaincues que les catholiques sont les “héritiers” de l’ancien gouvernement colonial et les espions du nouveau régime. La guérilla, soutenue par les baptistes, s’attaque désormais aux missionnaires catholiques qui, comme le P. Vergara lors de l’occupation de Toungoo par les milices rebelles, dénoncent les conséquences de la guerre civile sur les populations, les réquisitions de vivres pour les troupes et les taxes qui oppriment les villageois.

Cette même année 1948, un jeune missionnaire PIME, le P. Pietro Galastri, est envoyé pour aider le P. Vergara ; ensemble, ils commencent à construire écoles, églises, orphelinats et dispensaires.
En janvier 1950, Loikaw tombe aux mains des troupes gouvernementales. La mission des Pères PIME est alors coupée en deux et les missionnaires contraints à traverser fréquemment les lignes ennemies pour rejoindre, de leur résidence de Shadaw encore aux mains des rebelles, les autres villages situés sur le territoire reconquis par les troupes régulières, s’attirant menaces, perquisitions et de nombreuses accusations d’espionnage de la part des chefs de la guérilla.

Le 24 mai 1950, le P. Vergara se rend dans le centre de Shadaw avec son catéchiste Isidore Ngei Ko Lat, afin de convaincre le chef de district, Tiré, qui dirige les milices locales, de relâcher un autre catéchiste, James Colei, récemment arrêté. Mais le rendez-vous est un guet-apens : les deux catholiques se retrouvent face à d’autres chefs de la guérilla et sont soumis à un interrogatoire à l’issue duquel ils sont ligotés et emmenés dans la jungle.
Après avoir marché toute la nuit, le P. Vergara et Isidore Ngei Ko Lat sont fusillés à l’aube du 25 mai. Leurs corps, enfermés dans des sacs, puis jetés dans la rivière Salween (Salouène), ne seront jamais retrouvés.

Quant à Isidore Ngei Ko Lat, les lettres du P. Vergara et les témoignages de ses contemporains dressent de lui le portrait d’un “apôtre zélé”, animé de la volonté forte de “se mettre au service des autres et de l'Évangile”. Issu d’une famille de paysans convertis par le bienheureux P. Paolo Manna, Isidore a été baptisé par le P. Dominic Pedreotti, PIME, en 1918 dans son village de naissance, Taw Pon Athet, situé dans le diocèse de Toungoo. Ayant perdu ses parents à l’adolescence, il est élevé avec son frère par l’une de ses tantes.

Lors de l’enquête de béatification, un cousin d’Isidore a certifié que depuis son plus jeune âge le jeune Birman passait le plus clair de son temps avec les missionnaires, “les suivant partout”. C’est sans surprise que sa famille apprend qu’il désire devenir prêtre. Il entre au petit séminaire de Toungoo où il se fait remarquer pour son attitude “humble, sérieuse et honnête”, son ardeur missionnaire, ainsi que pour ses remarquables aptitudes pour l’étude et l’apprentissage des langues, comme le latin et l’anglais, qu’il maîtrise parfaitement.

Souffrant malheureusement d’une santé fragile (il est asthmatique), le jeune Isidore Ngei Ko Lat doit quitter le séminaire et retourner dans sa famille. N’ayant pas pu réaliser son rêve de devenir prêtre, il ne renonce pas cependant à « se consacrer au Seigneur ». Faisant vœu de célibat, il ouvre alors dans le village de Dorokho une école privée où il enseigne aux enfants le birman et l’anglais, donne des cours de catéchisme, de musique et de chant. Selon tous les témoins de cette partie de sa vie, il entretenait de bonnes relations avec tous et était très aimé.

En 1948, il rencontre le P. Vergara à Leiktho qui lui demande s’il veut devenir catéchiste. Le jeune Birman accepte avec enthousiasme et suit le missionnaire à Shadaw. Isidore, qui travaille étroitement avec le P. Vergara pour améliorer le quotidien de la population locale, joue également le rôle d’interprète pour le P. Galastri.
C’est sans hésitation qu’il soutient le P. Vergara dans sa lutte pour défendre les populations opprimées par la guérilla, s’attirant la même haine et les mêmes menaces que les missionnaires. C’est également sans hésitation qu’il accompagnera le missionnaire dans la tentative périlleuse de libération du catéchiste James Colei, une démarche qui lui vaudra de subir à ses côtés le martyre in odium fidei.

Le P. Mario Vergara et le jeune catéchiste Isidore Ngei Ko Lat ont été béatifiés dans la cathédrale d’Aversa, en Italie, le 24 mai 2014. La cérémonie a été présidée par le card. Angelo Amato s.d.b., préfet de la Congrégation pour les causes des saints, qui représentait le pape François (Jorge Mario Bergoglio, 2013-), et le supérieur général des PIME.

 

St Grégoire VII
Pape
(1021-1085)

Saint Grégoire VII, l'un des plus grands Papes que Jésus-Christ ait donnés à Son Église, fut au XIe siècle, l'homme providentiel destiné à combattre tous les grands abus de cette époque si troublée: les empiètements des empereurs d'Allemagne, la vente des dignités ecclésiastiques, la contagion des mauvaises moeurs du clergé et dans le peuple. Il fut un homme fort instruit, très vertueux, surtout un grand caractère.

Hildebrand (tel était le nom de famille de Grégoire VII) eut pour père un charpentier de Toscane. Il était encore enfant, sans aucune connaissance des lettres, lorsque, jouant dans l'atelier de son père, il forma avec des débris de bois ces mots du Psalmiste, présage de l'autorité que plus tard il devait exercer dans le monde: Dominabitur a mare usque ad mare: "Sa domination s'étendra d'un océan à l'autre."

Après une première éducation chrétienne, le jeune Hildebrand acheva de se former et de se préparer à la mission que Dieu lui réservait, dans le célèbre monastère de Cluny, foyer de sainteté et de science qui fournit alors tant de grands hommes.

Le courage avec lequel, simple moine, il osa dire au Pape Léon IX que son élection n'était pas canonique fut l'occasion de son élévation aux plus hautes dignités de l'Église. Ce saint Pape avait été élu par l'empereur d'Allemagne; mais son élection fut ratifiée ensuite par le clergé et le peuple de Rome. Charmé de la franchise d'Hildebrand, il le fit venir près de lui et le regarda comme son meilleur conseiller. Après la mort de Léon IX, quatre Papes successifs lui conservèrent une pleine confiance.

Lui-même, enfin, malgré ses angoisses, dut plier devant la Volonté de Dieu et accepter le souverain pontificat. C'est alors que brillèrent plus que jamais en lui les vertus qui font les saints et le zèle qui fait tout céder devant les intérêts de Dieu et de l'Église. Malgré d'innombrables occupations, il était toujours l'homme de la prière, et ses larmes manifestaient les attendrissements de son coeur.

Grégoire VII fut atteint d'une maladie qui le réduisit à la dernière extrémité. La Sainte Vierge lui apparut et lui demanda s'il avait assez souffert: "Glorieuse Dame, répondit-il, c'est à Vous d'en juger." La Vierge le toucha de la main et disparut. Le Pontife était guéri et pu célébrer la Sainte Messe le lendemain en présence de tout le peuple consolé.

Grégoire, un an avant sa mort, dut fuir en exil à Salerne; il prédit le triomphe de son Église et rendit son âme à Dieu, le 25 mai 1085, en prononçant ces mots: "J'ai aimé la justice et j'ai haï l'iniquité; c'est pour cela que je meurs en exil."

Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950

Autres Fêtes du Jour
 

Saint Aldhelm  évêque et abbé (✝ 709)
Saint Canion Évêque africain (date ?)
Sts Cristóbal Magallanes et ses 24 compagnons martyrs mexicains (✝ 1927)
Saint Denis de Milan Evêque de Milan (✝ 362)
Saint Denys Ssebuggwawo martyr de l'Ouganda (✝ 1886)
Saint Dizan évêque de Saintes (VIIIe siècle)
Saint Gennade Evêque (✝ v. 936)
Saint Gérard de Lunel ermite - tertiaire franciscain (✝ 1346)
Vénérable Giovanni Jacono  évêque italien (✝ 1957)
Saint Grégoire VII  Pape (155e) de 1073 à 1085 (✝ 1085)
Saints Injurieux et Scholastique  en Auvergne (✝ 388)
Bx Jacques-Philippe (André Bertoni) prêtre de l'Ordre des Servites de Marie (✝ 1483)
Saint Léon  abbé de Mantenay (✝ 550)
Saintes Marie-Jacobé et Salomé  Disciples du Christ (Ier siècle)
Sainte Marie-Madeleine de Pazzi  Carmélite (✝ 1607)
Saints Mauxe et Vénérand  Martyrs (IVe siècle)
Sainte Nadège  Vierge et martyre à Rome (IIe siècle)
Bienheureux Nicolas Cehelskyij prêtre et martyr (✝ 1951)
Saint Pierre Doan Van Vân catéchiste vietnamien martyr (✝ 1865)
Sainte Sara (Ier siècle)
Vble Simplicien de la Nativitéprêtre franciscain italien fondateur (✝ 1898)
Sainte Sophie de Rome martyre (IIe siècle)
Saint Urbain Ier Pape (17e) de 222 à 230 (✝ 230)
BBx Worard, Winetbald, Gerwald et Réginard moines de Saint-Bertin, martyrs (✝ 861)
Saint Zénobe  évêque de Florence (Ve siècle)

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