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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Près de la croix de Jésus se tenaient sa mère, Jésus, voyant sa mère près de Jean lui dit: Femme, voici ton fils et à Jean:: Voici ta mère»

Évangile de Jésus-Christ
selon saint Jean 19,25-34

 

Près de la croix de Jésus se tenaient sa mère et la sœur de sa mère, Marie, femme de Cléophas, et Marie Madeleine.
Jésus, voyant sa mère, et près d’elle le disciple qu’il aimait, dit à sa mère : « Femme, voici ton fils. »
Puis il dit au disciple : « Voici ta mère. » Et à partir de cette heure-là, le disciple la prit chez lui.
Après cela, sachant que tout, désormais, était achevé pour que l’Écriture s’accomplisse jusqu’au bout, Jésus dit : « J’ai soif. »
Il y avait là un récipient plein d’une boisson vinaigrée. On fixa donc une éponge remplie de ce vinaigre à une branche d’hysope, et on l’approcha de sa bouche.
Quand il eut pris le vinaigre, Jésus dit : « Tout est accompli. » Puis, inclinant la tête, il remit l’esprit.
Comme c’était le jour de la Préparation (c’est-à-dire le vendredi), il ne fallait pas laisser les corps en croix durant le sabbat, d’autant plus que ce sabbat était le grand jour de la Pâque. Aussi les Juifs demandèrent à Pilate qu’on enlève les corps après leur avoir brisé les jambes.
Les soldats allèrent donc briser les jambes du premier, puis de l’autre homme crucifié avec Jésus.
Quand ils arrivèrent à Jésus, voyant qu’il était déjà mort, ils ne lui brisèrent pas les jambes,
mais un des soldats avec sa lance lui perça le côté ; et aussitôt, il en sortit du sang et de l’eau.

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

 

    Concile Vatican II
Constitution sur l'Église « Lumen gentium », § 63, 65

Marie dans la lumière du Verbe fait homme

La bienheureuse Vierge, par le don et la charge de sa maternité qui l'unissent à son fils le Rédempteur et par les grâces et les fonctions singulières qui sont siennes, est liée intimement à l'Église. La Mère de Dieu est le symbole de l'Église (...) dans l'ordre de la foi, de la charité et de l'union parfaite au Christ. En effet, dans le mystère de l'Église, qui reçoit elle aussi à juste titre le nom de Mère et de Vierge, la bienheureuse Vierge Marie occupe la première place, offrant, à un titre éminent et singulier, le modèle de la vierge et de la mère. Car dans sa foi et dans son obéissance elle a engendré sur la terre le Fils du Père, sans connaître d'homme, enveloppée par l'Esprit Saint, comme une nouvelle Ève qui donne, non à l'antique serpent, mais au messager de Dieu, une foi que nul doute n'altère. Elle a enfanté son fils, dont Dieu a fait « le premier-né parmi beaucoup de frères » (Rm 8,29), c'est-à-dire des fidèles. C'est pourquoi dans son amour de mère, elle apporte sa coopération à les enfanter et à les éduquer. (...)
Si l'Église en la personne de la bienheureuse Vierge a déjà atteint à la perfection qui la fait « sans tache ni ride » (Ep 5,27), les fidèles du Christ, eux, sont encore tendus dans leur effort pour croître en sainteté par la victoire sur le péché. C'est pourquoi ils lèvent leurs yeux vers Marie comme modèle des vertus qui rayonne sur toute la communauté des élus. En se recueillant avec piété dans la pensée de Marie, qu'elle contemple dans la lumière du Verbe fait homme, l'Église pénètre avec respect plus avant dans le mystère suprême de l'Incarnation et devient sans cesse plus conforme à son Époux. Intimement présente en effet à l'histoire du salut, Marie rassemble et reflète en elle-même d'une certaine façon les données de la foi et elle appelle les fidèles à son fils et à son sacrifice, ainsi qu'à l'amour du Père, lorsqu'elle est l'objet de la prédication et de la vénération. L'Église, à son tour, recherchant la gloire du Christ, se fait de plus en plus semblable à son grand modèle, en progressant continuellement dans la foi, l'espérance et la charité, en recherchant et accomplissant en tout la volonté de Dieu.

 

Méditation de l'Abbé Alexis MANIRAGABA
(Ruhengeri, Rwanda)

Bienheureuse Vierge Marie, Mère de l'Église

 

Voici ta mère »


 

Aujourd'hui, nous faisons mémoire de Marie, Mère de l’Église. De ce sens, nous comprenons la maternité spirituelle de Marie en connexion avec l’Eglise qui est en soi Mère du peuple de Dieu car «on ne peut avoir Dieu pour Père si on n’a pas l’Église pour Mère» (Saint Cyprien). Marie est Mère du Fils de Dieu mais aussi Mère de ceux qui aiment son Fils et les bien-aimés de son Fils en conformité avec «Femme, voilà ton fils ; disciple, voilà ta mère» (Jn 19,26-27), dit Jésus. Livrant son corps aux hommes et remettant son esprit à son Père, Jésus a donné même sa Mère à ses amis.

E le plus grand amour est celui que Jésus aime l’Eglise (Ep 5,25) dont font partie ses amis. Ainsi, les enfants adoptifs de Dieu ne peuvent-ils avoir Jésus pour frère que s’ils n’ont pas Marie pour Mère parce que, tout en aimant son Fils, Marie aime l’Eglise dont elle est membre éminent. Ce qui signifie que Marie n’est pas supérieur à l’Eglise mais elle est «mère des membres du Christ» (Saint Augustin).

Le Concile Vatican II ajoute que la naissance de Marie a coopéré «à la naissance dans l'Eglise des fidèles qui sont les membres de ce Chef (Jésus)» (Lumen Gentium, n. 53). En plus, étant au centre des apôtres au cénacle (Ac 1,14), Marie, Mère de l’Église rappelle la présence, le don et l’action du Saint-Esprit dans l’Eglise missionnaire. En implorant le Saint-Esprit au cœur de l’Église, Marie prie avec l’Eglise et prie pour l’Eglise car, «élevée dans la gloire du ciel, elle accompagne et protège l’Église de son amour maternel» (Préface de la messe Marie, Mère de l’Église). Marie prend soin de ses fils; on peut donc la confier toute la vie de l’Eglise come Paul VI qui a dit: «O Vierge Marie, Mère très auguste de l’Eglise, nous te recommandons toute l’Eglise et le concile œcuménique!».

Pensées pour l'évangile d'aujourd'hui
« Quelle Mère si remplie d’amour nous avons ! Devenons ses semblables et imitons-là dans son amour ! Elle a éprouvé de la compassion pour nous au point de considérer comme rien sa perte matérielle et sa souffrance physique ! » (Saint Bonaventure)

« La Mère du Rédempteur nous précède et nous confirme sans cesse dans la foi, dans la vocation et dans la mission. Par son exemple d’humilité et de disponibilité à la volonté de Dieu Elle nous aide à traduire notre foi en une annonce de l’Evangile joyeuse et sans frontières » (François)

« Au terme de cette mission de l’Esprit, Marie devient la "Femme", nouvelle Eve "mère des vivants", Mère du "Christ total". C’est comme telle qu’elle est présente avec les Douze, "d’un même cœur, assidus à la prière" (Ac 1,14), à l’aube des "derniers temps" que l’Esprit va inaugurer le matin de la Pentecôte avec la manifestation de l’Eglise » (Catecismo de la Iglesia Católica, nº 726)

 

Homélies du Père Gilbert Adam

Bienheureuse Vierge Marie, Mère de l’Eglise

Jésus, voyant sa mère, et près d’elle le disciple qu’il aimait, dit à sa mère : « Femme, voici ton fils. » Puis il dit au disciple : « Voici ta mère. » Et à partir de cette heure-là, le disciple la prit chez lui.

Or, près de la croix de Jésus se tenaient sa mère et la sœur de sa mère, Marie, femme de Cléophas, et Marie Madeleine. Jésus, voyant sa mère, et près d’elle le disciple qu’il aimait, dit à sa mère : « Femme, voici ton fils. »

Puis il dit au disciple : « Voici ta mère. » Et à partir de cette heure-là, le disciple la prit chez lui.

Jésus, au moment de quitter ce monde, confie sa mère à son plus proche disciple pour qu’elle ne reste pas seule. Dans le même moment, Jésus confie son plus proche disciple à Marie. Le disciple la prend chez lui. Jésus charge Marie de veiller sur ses disciples, elle devient la mère de cette nouvelle famille fondée par lui. Marie accomplit la mission qu’il a confiée tout de suite après son départ, elle se joint au groupe des apôtres et à leur prière pour attendre l’Esprit Saint. Marie est la mère de l’Église envoyée au service de l’humanité toute entière. La maternité de Marie s’étend à toute l’humanité. Nous nous confions à cette Mère si aimante dans l’espérance. Comme Jean, nous la prenons chez nous, c’est-à-dire dans notre cœur, pour vivre avec elle dans une intimité de présence qui lui consacre toute notre existence. Nous lui donnons plein pouvoir sur tout notre être afin qu’il soit totalement consacré à Jésus. Marie est un trop pur reflet de Dieu pour ne pas nous entraîner à découvrir en elle celui qui est au principe de sa beauté et de sa sainteté. Marie est toute relative à Dieu et nous ne pouvons pas prononcer son nom sans qu’elle prononce en nous le Saint Nom de Dieu.

Après cela, sachant que tout, désormais, était achevé pour que l’Écriture s’accomplisse jusqu’au bout, Jésus dit :
« J’ai soif. »

Il y avait là un récipient plein d’une boisson vinaigrée. On fixa donc une éponge remplie de ce vinaigre à une branche d’hysope, et on l’approcha de sa bouche. Quand il eut pris le vinaigre, Jésus dit : « Tout est accompli. » Puis, inclinant la tête, il remit l’esprit. Nous entendons la souffrance de Marie qui assiste au supplice et à l’agonie de Jésus son fils. Marie est démunie, sans prise sur ce qui se passe, bouleversée au plus profond d’elle-même. Marie vit ce que nous connaissons lorsqu’en totale incapacité de changer quoi que ce soit à la situation de l’aimé souffrant, nous ne pouvons qu’être là immobile. Ce vécu de Marie est aussi l’histoire de l’Evangile, une parole inespérée lui est adressée dans sa souffrance. Jean, le disciple qu’il aimait, lui est donné. Il y a bien plus que l’expression d’un souci matériel, il y a ici une parole forte qui brise l’inacceptable. Ces Paroles de vie pour Marie viennent à la rencontre d’un ressenti submergé par sa souffrance. Elles nous donnent d’entendre que Marie vivra de l’amour reçu et donné. Ce qui se réalise à la croix est un salut à vivre qui se fait entendre au travers de paroles qui nous invitent à nous ouvrir à l’amour partagé.

Comme c’était le jour de la Préparation (c’est-à-dire le vendredi), il ne fallait pas laisser les corps en croix durant le sabbat, d’autant plus que ce sabbat était le grand jour de la Pâque. Aussi les Juifs demandèrent à Pilate qu’on enlève les corps après leur avoir brisé les jambes. Les soldats allèrent donc briser les jambes du premier, puis de l’autre homme crucifié avec Jésus.

Quand ils arrivèrent à Jésus, voyant qu’il était déjà mort, ils ne lui brisèrent pas les jambes, mais un des soldats avec sa lance lui perça le côté ; et aussitôt, il en sortit du sang et de l’eau. Nous sommes au sommet de la Passion de Jésus. Il accomplit un geste dont l’Eglise ne cessera de contempler la portée. En confiant à sa Mère le disciple qu’il aimait et en présentant Marie au disciple bien-aimé comme sa propre mère, Jésus nous livre une ultime révélation sur le rôle maternel de la Vierge Marie. Jésus, sur la Croix, est plus pauvre que jamais, il nous a tout donné, sa présence, son amour, ses paroles, sa vie. Il a vécu entièrement pour nous. Maintenant, il est en train de nous donner sa mort, son corps épuisé et son sang versé. Il ne lui reste plus qu’un Trésor qui est bien à Lui, sa Mère. Il sait que nous avons besoin d’elle. Il est allé au plus loin, il la donne à tout être humain pour que l’humanité renaisse à la vie divine, se retrouve pleine de grâce. Marie, Mère de tous les disciples, a pour mission de nous faire advenir à la vie nouvelle et à l’accomplissement plénier de notre vocation d’enfants de Dieu. De Mère de Jésus, elle devient Mère de l’Eglise. La maternité de Marie envers tous les membres de l’Eglise est une réalité si importante. Cette maternité de Marie se continue sans interruption jusqu’à l’accomplissement définitif de tous les élus. Après son Assomption au ciel, elle continue à nous obtenir les dons qui assurent notre Salut. Dans son amour maternel, elle prend soin de chacun de nous, frères et sœurs de son Fils encore en pèlerinage.

Jésus, sur la Croix, est plus pauvre que jamais, il nous a tout donné, sa présence, son amour, ses paroles, sa vie

 

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