27 Juillet 2022
Bonne Fête aux: Nathalie
Natacha, Natalène, Natalia, Natalie, Natalina, Natelia, Nathalène, Talia, Talitha, Talya, Thalia.
Sainte Nathalie et ses compagnons
martyrs à Cordoue (✝ 852)
Sainte Nathalie de CordouAurèle et sa femme Nathalie, Felix et sa femme Liliose (Liliane) et le diacre palestinien Georges moururent martyrs sous le calife Abderrahman II.
L'Eglise se souvient en ce jour du beau témoignage de Foi que sainte Nathalie et ses compagnons, offrirent au Seigneur: en pleine persécution déclenchée par les Maures, sous le calife Abderrahman II, Nathalie et son époux Aurèle, Felix et son épouse Liliose (ou Liliane) ainsi qu' un diacre prénommé Georges, furent arrêtés et condamnés à mort pour avoir refusé de renier leur Foi chrétienne et d'embrasser la religion musulmane. Du fond de leur prison ils ne cessèrent pas de louer leur Seigneur et Maître avant d'être décapités le 27 juillet 852. (Homélie de monsieur l'abbé Jean-Bernard Hayet, curé de la paroisse saint Joseph des Falaises-Bidart)
À Cordoue en Andalousie, l'an 852, les saints martyrs Georges, diacre et moine syrien, Aurèle et sa femme Sabigothe, Félix et sa femme Liliose. Dans la persécution des Maures, pris par le désir de témoigner de la foi dans le Christ, ils ne cessaient de louer le Christ dans leur prison et à la fin furent décapités.
Martyrologe romain
En prenant appui sur le témoignage offert par sainte Nathalie et ses compagnons, nous demandons -selon les mots du Pape Benoit XVI-: "Que l'Amour du "Dieu avec nous" donne persévérance à toutes les communautés chrétiennes qui souffrent la discrimination et la persécution, et inspire les responsables politiques et religieux à s'engager pour le plein respect de la liberté religieuse de tous".
(Pape Benoit XVI. Message "Urbi et Orbi" du 25 décembre 2010).
BBses Ramona Fossas Románs,
Adelfa Soro Bo,
Reginalda Picas Planas,Teresa Prats Martí,
Ramona Perramón Vila, Rosa Jutglar Gallart,
Otilia Alonso González.
Martyres le 27 juillet 1936
Le 28 octobre 2007, le card. José Saraiva Martins, Préfet de la Congrégation pour les Causes des Saints, représentant le Pape Benoît XVI, a présidé, à Rome, la Messe de béatification de 498 martyrs des “persécutions religieuses” de la guerre civile espagnole. Ces catholiques ont été tués dans diverses circonstances en 1934, 1936 ou 1937 ; parmi eux il y avait deux évêques, vingt-quatre prêtres, quatre cent soixante-deux religieux, trois diacres ou séminaristes et sept laïcs qui « versèrent leur sang pour rendre témoignage de l'Evangile de Jésus Christ … soient dorénavant appelés du nom de bienheureux et que leur fête soit célébrée chaque année le 6 novembre dans les lieux et selon les modalités établies par le droit. » (>>> Lettre du Pape Benoît XVI).
Commémoration propre à l’Ordre en date du 26 juillet
Ramona Fossas Románs, naît à Ripoll (Gérone) le 1er novembre 1881. Elle fréquente le collège des Carmélites de la Charité. À 19 ans elle perd son père, et étant l’aînée de 4, elle aide sa mère dans son travail de modiste. Elle visite les pauvres et les malades, chez eux ou à l’hôpital. Elle entre chez les Dominicaines de l’Anunciata le 6 juillet 1903. Elle appartient aux communautés de Vic, Villanueva de Castellón (Valencia), Valencia, Sant Viçens de Castellet (Barcelone), Játiva (Valencia), Castell del Remei (Lérida), Gérone, Pineda de Mar, Canet de Mar, monastère de Montserrat, et Barcelone-Trafalgar, comme prieure dans les trois derniers.
Le 27 juillet 1936 les persécuteurs ordonnent aux sœurs Ramona Fossas, Adelfa Soro, Teresa Prats, Otilia Alonso et Ramona Perramón de sortir de leur couvent de la rue de Trafalgar, pour interrogatoires. Ils déployèrent la plus grande insistance pour qu’elles apostasient leur foi, abandonnent la profession religieuse et accèdent à leurs propositions malhonnêtes, mais elles répondirent avec une sérénité et une foi invincibles. Sous prétexte de les ramener au couvent, ils les firent monter dans un camion, qui prit la direction de la montagne du Tibidabo. Passé le village de Vallvidrera, ils les firent descendre du véhicule et les fusillèrent une à une. Mais deux d’entre elles survécurent quelques heures et purent raconter leur « passion ». La sœur Fossas avait 54 ans.
Adelfa Soro Bo, naît le 6 mars 1887 à Villanueva de Castellón (Valencia), baptisée le 7, confirmée en 1895. Elle fit ses études dans son village natal, au collège des Dominicaines de l’Anunciata, récemment fondé, congrégation où elle entra le 3 mars 1905. Profession le 30 avril 1907. Particulièrement douée pour la musique, elle donnait des cours de solfège et de piano ; elle fut envoyée à Sant Andreu de Palomar (Barcelone), Gérone (collège ND du Rosaire), Salt (Gérone), Castell del Remei et Barcelone-Trafalgar. Elle avait un caractère optimiste et essayait d’encourager ses sœurs plus peureuses, en des temps où planait la persécution antichrétienne. Elle avait 49 ans.
Reginalda Picas Planas, naît à Borredá (Barcelone) le 25 mai 1895 ; elle est baptisée le 26 et confirmée en novembre 1895. Études primaires à l’école publique et au collège des Dominicaines de l’Anunciata de son village. Elle entra dans cette congrégation le 24 mars 1919. Après un temps d’expérience de travail, elle fit profession le 30 septembre 1920. Très éprouvée par la maladie, elle fut envoyée en différents endroits des Asturies, se consacrant aux classes primaires. À la fin de sa vie elle était au collège de Manresa (Barcelone). Le premier jour de 1936 elle disait à une autre sœur que Dieu ne lui avait pas permis d’être martyre en Asturies, mais qu’elle pressentait qu’elle le serait en Catalogne. Le 26 juillet 1936 un groupe de miliciens fouilla le domicile de Manresa où elle se trouvait réfugiée avec la sœur Rosa Jutglar ; elles furent l’objet de moqueries et de propositions malhonnêtes, se montrèrent fermes dans la foi et disposées au martyre. Le lendemain, ils allèrent chercher sœur Rosa à une autre maison où elle s’était réfugiée; la sœur Reginalda y était aussi, qui ne voulut pas se séparer de sa sœur ; ils les arrêtèrent et leur donnèrent la mort sur le territoire de Castellgalí. Elle avait 41 ans.
Rosa Jutglar Gallart, naît à Sabassona (Barcelone) le 25 janvier 1900 ; elle est baptisée le 27 et confirmée en 1901. Études primaires au collège des Dominicaines de l’Anunciata de Folgarolas (Barcelone) ; elle fut ouvrière en usine, et entra dans la congrégation de l’Anunciata le 19 mars 1920. Profession le 30 septembre 1921. Son unique affectation fut le collège de Manresa, depuis 1921. Elle s’occupait de la section des tout-petits, dont elle était très aimée. Quelques-unes de ses élèves se sont longtemps souvenues des soins maternels qu’elle leur prodiguait. Elle était joyeuse, simple et candide. Elle souffrit le martyre avec la sœur Reginalda Picas. Elle avait 36 ans. Les restes de ces deux sœurs unies dans la mort sont dans la même tombe, dans l’église ND de Valldaura de Manresa.
Otilia Alonso González, naît le 31 décembre 1916 à Enfistiella, Nembra (Asturies) ; elle est baptisée le 2 janvier 1917 et confirmée en 1925. Orpheline de mère à 2 ans, mais accueillie avec tendresse par la seconde épouse de son père, elle alla à l’école publique puis chez les Dominicaines de l’Anunciata à Caborana. Elle entra dans la congrégation à Vic le 10 avril 1932, fit profession en octobre 1933. Ses vœux renouvelés, on l’envoya à Barcelone-Horta pour qu’elle commence les études d’institutrice. En juillet 1936 elle passa à la communauté de Barcelone-Trafalgar en attendant de pouvoir trouver refuge en Asturies. Elle vécut le même martyre que la sœur Fossas et les autres sœurs, mais survécut quelques heures aux coups de feu mortels. Recueillie par des personnes charitables qui l’emmenèrent à un hôpital provisoire de la Croix Rouge, elle put transmettre à un médecin l’adresse de sa famille, lui demanda d’aller voir ses parents et de leur dire qu’elle mourait pure, se remettant totalement à la volonté de Dieu. Avant de mourir elle demanda une médaille pour l’embrasser et prier. Elle survécut un peu moins de deux heures. Elle avait 19 ans.
Ramona Perramón, naît à Vic (Barcelone) le 29 août 1898 ; elle est baptisée peu après sous les noms de Ramona Rosa María et confirmée en 1898. Elle fut domestique, travailla dans une usine textile et fréquenta l’école du dimanche des Dominicaines de l’Anunciata, puis entra dans cette congrégation le 13 septembre 1920. Profession perpétuelle le 5 avril 1928. En 1922 elle était déjà à Barcelone-Trafalgar. Comme sœur Otilia, elle resta gravement blessée, on la soigna aussi dans l’hôpital de campagne mentionné. Elle survécut pendant la nuit du 27-28 juillet 1936; elle donna l’impression à ses bons Samaritains d’une personne simple et franche; elle se montra contente de son sort. Quand elle parlait de ses souffrances, elle demandait qu’on ne le prenne pas dans le sens d’offenser quiconque, mais qu’on prenne ses paroles comme motif de rendre gloire à Dieu, et elle répétait qu’elle voulait se rendre digne de ce qu’elle considérait comme une immense grâce, un cadeau de Dieu : le martyre. Elle avait 37 ans.
Saint Pantaléon
Médecin, Martyr
(† 303)
Saint Pantaléon vivait à Nicomédie. Son père était païen et sa mère chrétienne; celle-ci mourut malheureusement bien trop tôt pour son enfant. Pantaléon, élevé dans la religion de Jésus-Christ, quoique non encore baptisé, subit l'influence de son père et finit par oublier les principes que sa mère lui avait inculqués dans son enfance.
Il s'attacha à l'étude de la médecine et y devint si célèbre, que l'empereur Maximien-Galère le choisit pour son médecin et voulut l'avoir à sa cour. Un prêtre chrétien, nommé Hermolaüs, résolut de ramener à la foi chrétienne un homme qui avait de si brillantes qualités; il s'introduisit dans sa confiance et en vint à lui rappeler les vérités de la religion:
"A quoi, lui dit-il, vous serviront vos connaissances, si vous ignorez la science du salut?"
Hermolaüs, voyant que ses paroles faisaient impression sur Pantaléon, le pressa davantage, et celui-ci lui déclara qu'il y penserait sérieusement. Ces heureuses dispositions s'affermirent par un miracle qu'il opéra en invoquant le nom de Jésus-Christ. Un jour qu'il se promenait dans la campagne, il rencontra un enfant mort, et, tout près de lui une vipère. Il ne douta point que l'enfant n'eût été la victime de ce reptile venimeux. Inspiré par la grâce, il s'adressa, plein de confiance, à Jésus-Christ, et dit: "Enfant, lève-toi, au nom de Jésus-Christ!" Puis, se tournant vers la vipère: "Et toi, méchante bête, reçois le mal que tu as fait." A l'instant l'enfant se relève vivant, et la vipère demeure inerte sur le sol. Pantaléon n'hésita plus à se faire baptiser.
Le salut de son père fut sa première pensée, et il employa tout pour y réussir, la raison, le sentiment, la piété filiale et surtout la prière; il acheva sa conquête par un miracle. Un jour, un aveugle vint le trouver et lui dit: "J'ai depuis longtemps employé sans effet tous les remèdes; on m'a dit que vous êtes très habile médecin; pourriez-vous me secourir? – Je vous guérirai, dit le médecin, si vous vous engagez à devenir chrétien." L'aveugle promit avec joie et fut aussitôt guéri par l'invocation de Jésus-Christ. Son père, témoin de ce miracle, reçut le baptême avec l'aveugle guéri.
Pantaléon devint de plus en plus un apôtre de la foi; à la mort de son père il vendit tous ses biens, les employa en bonnes oeuvres et ne se réserva que le produit de l'exercice de sa profession. Des médecins jaloux le dénoncèrent comme chrétien à l'empereur. Pantaléon fut condamné à divers supplices et fut enfin décapité.
Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950
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Bse Maria della Passione Tarallo religieuse italienne de l'institut des Soeurs Crucifiées Adoratrices de l'Eucharistie (✝ 1912)
Bse Marie-Clémence de Jésus Crucifié martyre ursuline polonaise morte dans le camp d'Auschwitz (✝ 1943)
Sainte Marie-Madeleine Martinengo Capucine à Brescia (✝ 1736)
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Bienheureux Nevolone ermite à Faenza (✝ 1280)
Saints Ours et Leubais ermites et abbés en Touraine (VIe siècle)
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Bienheureux Robert Sutton prêtre et martyr en Angleterre (✝ 1588)
Saint Siméon Stylite l'Ancien ascète en Syrie (✝ 459)
Bx Teodoro Illera Del Olmo et 15 compagnons martyrs de la guerre civile espagnole en 1936 et 1937 (XXe siècle)