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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Ce ne sont pas les gens bien portants qui ont besoin du médecin, mais les malades

Évangile de Jésus-Christ
selon saint Matthieu 9,9-13.


En ce temps-là, Jésus sortit de Capharnaüm et vit, en passant, un homme, du nom de Matthieu, assis à son bureau de publicain (collecteur d'impôts). Il lui dit : « Suis-moi. » L'homme se leva et le suivit.
Comme Jésus était à table à la maison, voici que beaucoup de publicains (c’est-à-dire des collecteurs d’impôts) et beaucoup de pécheurs vinrent prendre place avec lui et ses disciples.
Voyant cela, les pharisiens disaient à ses disciples : « Pourquoi votre maître mange-t-il avec les publicains et les pécheurs ? »
Jésus, qui avait entendu, déclara : « Ce ne sont pas les gens bien portants qui ont besoin du médecin, mais les malades.
Allez apprendre ce que signifie : ‘Je veux la miséricorde, non le sacrifice’. En effet, je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

 

Sainte Faustine Kowalska
(1905-1938)
religieuse

Petit Journal, § 283 (Petit journal : la Miséricorde divine dans mon âme; trad. Apostolat de la Miséricorde divine; Parole et Dialogue 2002, p. 139)
« Je suis venu appeler non pas les justes, mais les pécheurs »


            Dieu unique en la Sainte Trinité, je désire t'aimer plus que personne ne t'a

jamais aimé, et malgré ma misère et ma petitesse, j'ai ancré ma confiance à une grande profondeur dans l'abîme de ta miséricorde — mon Dieu et mon Créateur.

            Malgré ma grande misère, je n'ai peur de rien, mais je garde l'espoir de chanter éternellement mon chant de louange. Que nulle âme ne doute, même si elle est la plus misérable ; tant qu'elle est en vie, elle peut devenir une grande sainte, car grande est la puissance de la grâce divine. C'est à nous à ne pas résister à l'action divine.

 

 

 

Méditation de l'Evangile du père Gabriel

Jésus répond lui-même aux attaques des pharisiens : « Ce ne sont pas ceux qui sont en bonne santé qui ont besoin du médecin, mais ceux qui se portent mal. Je ne suis pas venu appeler les justes, mais les pécheurs à la pénitence ». Jésus est le Dieu de l'Espérance. Il s'adresse aux malades de l'âme et de l'esprit pour les réconcilier avec Dieu et avec eux-mêmes.

L'appel de Lévi

« Et Il sortit de nouveau le long de la mer. Et toute la foule venait au-devant de Lui. Et Il les instruisait. Et s'éloignant, Il vit Lévi, fils d'Alphée (appelé Matthieu) assis au bureau de la douane, et Il lui dit : suis-moi ! Et se levant, il le suivait »

Et il considéra un publicain nommé Levi, assis au bureau de la douane et il lui dit : Suis-moi ! Et laissant tout et se levant, il le suivait.

Dans la Palestine de cette époque, choisir comme ami et comme intime (Matthieu fait partie des Douze) un publicain ! il faut du toupet et du courage. Mais Jésus est anticonformiste. Seule la vérité de l'homme l'intéresse.

Il choisira un zélote comme Simon "le zélé" pour en faire l'un des siens, mais témoignera aussi une grande amitié à Nicodème, le pharisien, qui ne l'oubliera jamais. Nicodème sera d'ailleurs là au procès, faisant front avec courage à la meute de ses ennemis.

« Et Lévi lui fit un grand festin dans sa maison, et il y avait grande foule de publicains et d'autres qui étaient à table avec eux »

Lévi lui fait fête et lui offre un banquet au milieu de tous ses amis publicains. Jésus aime la fête et y participe sans arrière-pensée.

Levée de boucliers contre ce prophète à la manque qui fréquente de tels gens : « Et les pharisiens et leurs scribes murmuraient en s'adressant à ses disciples, disant : Pourquoi mangez-vous et buvez-vous avec les publicains et avec les pêcheurs ? »

Jésus répond lui-même à leurs attaques : « Ce ne sont pas ceux qui sont en bonne santé qui ont besoin du médecin, mais ceux qui se portent mal. Je ne suis pas venu appeler les justes, mais les pécheurs à la pénitence ».

On ne peut être plus clair sur le but de sa mission. Ce sont les pauvres à qui Il est venu annoncer la Bonne Nouvelle. Pour Jésus le passé n'est pas d'un tel poids qu'il doive écraser l'avenir. Jésus est le Dieu de l'Espérance. Il s'adresse aux malades de l'âme et de l'esprit pour les réconcilier avec Dieu et avec eux-mêmes.

Les pharisiens et leurs scribes ont raison, les publicains sont des pêcheurs mais il leur offre, comme à tous les hommes, la chance de se transformer, de faire pénitence, de changer de mentalité.

C'est tout le sens de son regard qui croise celui de Lévi, et l'engage à quitter sa place installée, assise, et à le suivre dans une toute autre aventure.

Père Gabriel

Homélies du Père Gilbert Adam

Vendredi de la 13e semaine, année paire

« Jésus, sortant de Capharnaüm, vit un homme, du nom de Mathieu, Il lui dit : "Suis-moi". 

« L’homme se leva et le suivit. Comme Jésus était à table à la maison, voici que beaucoup de publicains et de pécheurs vinrent prendre place avec lui et ses disciples. »

 

La relation de Jésus et de Matthieu est un secret qui leur appartient. La vie de Matthieu bascule sur l’appel de Jésus. Matthieu invite Jésus à sa table à la maison, c’est un signe de grande ouverture, mystère de la liberté personnelle de chacun. Quelle reconnaissance se joue entre les deux, quel attrait de la nouveauté, quelle certitude du chemin, quelle espérance rend possible l’appel et la réponse. Nous ne pouvons pas le savoir, et il est bon que cela nous échappe. Cela appartient à Jésus et à Matthieu. Mais nous apprenons que cela peut arriver. Jésus appelle un homme à sa suite, et il le suit. Cette rencontre a une dimension sociale. L’appel et la réponse entraînent les uns et les autres. Les amis de Matthieu sont appelés pour aller, eux aussi, vers Jésus qui les accueille. Les ennemis de Jésus cherchent à détruire ce groupe qui se constitue. Ils sèment un esprit de zizanie entre les disciples et les nouveaux, les publicains et les pécheurs. A la suite de Mathieu, nous demandons à notre Père le regard bienveillant et miséricordieux de Jésus. Son cœur est rempli de douceur et d’humilité. C’est un cœur plein de tendresse et d’amour. Le regard de Jésus sur Mathieu va toucher l’image de Dieu en lui qui est d’une beauté ineffable ! C’est le regard de Dieu sur chacun de nous, au-delà de nos blessures et des misères de nos péchés qui nous trouve d’une grande beauté, à son image et à sa ressemblance. Le « diamant » de notre cœur a une affinité avec le cœur miséricordieux de Jésus.

"Voyant cela, les pharisiens disaient aux disciples : « Pourquoi votre maître mange-t-il avec les publicains et les pécheurs ? »

Jésus, dans sa réponse, révèle la communion qui fait tenir ensemble ce groupe. Sous le regard de Jésus, chacun a pu se connaître lui-même, reconnaître sa faiblesse, se savoir aussi appeler à grandir. Le chemin personnel que fait chacun lui permet de reconnaître les autres, d’envisager une nouvelle existence ensemble. Si la bonne nouvelle est pour les personnes qui la désire, elle est aussi pour des personnes en groupe. Jésus nous appelle personnellement, mais, à travers de nous, il cherche à toucher l’autre. Une atmosphère d’accueil se crée et chacun envisage autrement sa vie, en formant une communauté nouvelle. L’accueil et l’amitié donne un climat qui n’est plus au jugement ou à l’exclusion, mais à la communion pour tous. Les pharisiens se sont éloignés de la réalité intérieure du Don de Dieu, ils se croient justes. Ils ne fréquentent pas les publicains et les pécheurs qui à leurs yeux font du mal. Dieu reprend chacun dans un nouvel Amour, il change nos cœurs de pierre en cœurs de chair ! Nous demandons la grâce de nous accueillir les uns les autres comme Dieu nous accueille. Il nous faut changer de regard pour entrer dans le désir de Jésus, dans la miséricorde de Dieu qui absorbe notre misère.

"Jésus, qui avait entendu, déclara : « Ce ne sont pas les gens bien portants qui ont besoin du médecin, mais les malades."

Allez apprendre ce que veut dire cette parole : C’est la miséricorde que je désire, et non les sacrifices. Car je suis venu appeler non pas les justes, mais les pécheurs. » Nous apprécions ces moments où nous nous retrouvons ensemble, dans la diversité des dons de chacun. Nous retrouvons la souplesse de la relation qui permet à Matthieu et à ses amis de prendre autrement leur existence avec Jésus. La beauté de la rencontre avec Jésus provoque Mathieu à faire un grand repas où il invite ses amis pour rendre grâce ! Voici que beaucoup de publicains et de pécheurs vinrent prendre place avec lui et ses disciples. Sa réponse est si belle, elle nous concerne tous. Allez apprendre ce que veut dire cette parole : « C’est la miséricorde que je désire et non le sacrifice. » Mais cela est insupportable pour les pharisiens. Nous savons combien ces sentiments mélangés nous habitent, nous faisons nous aussi des catégories de personnes. Il y a des gens pour lesquels nous excusons tout et d’autres que nous regardons avec mépris, tout autrement. Nous demandons la grâce de l’émerveillement et de la bienveillance.

Nous demandons la grâce de changer notre regard pour découvrir la tendresse et l’amour infini de Dieu.

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