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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

"Que celui de vous qui est sans péché lui jette le premier une pierre" et la prophétie : Ils regarderont sans regarder, ils écouteront sans comprendre

Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 8,1-11.


En ce temps-là, Jésus s’en alla au mont des Oliviers.
Dès l’aurore, il retourna au Temple. Comme tout le peuple venait à lui, il s’assit et se mit à enseigner.
Les scribes et les pharisiens lui amènent une femme qu’on avait surprise en situation d’adultère. Ils la mettent au milieu,
et disent à Jésus : « Maître, cette femme a été surprise en flagrant délit d’adultère.
Or, dans la Loi, Moïse nous a ordonné de lapider ces femmes-là. Et toi, que dis-tu ? »
Ils parlaient ainsi pour le mettre à l’épreuve, afin de pouvoir l’accuser. Mais Jésus s’était baissé et, du doigt, il écrivait sur la terre.
Comme on persistait à l’interroger, il se redressa et leur dit : « Celui d’entre vous qui est sans péché, qu’il soit le premier à lui jeter une pierre. »
Il se baissa de nouveau et il écrivait sur la terre.
Eux, après avoir entendu cela, s’en allaient un par un, en commençant par les plus âgés. Jésus resta seul avec la femme toujours là au milieu.
Il se redressa et lui demanda : « Femme, où sont-ils donc ? Personne ne t’a condamnée ? »
Elle répondit : « Personne, Seigneur. » Et Jésus lui dit : « Moi non plus, je ne te condamne pas. Va, et désormais ne pèche plus. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

 

Sainte Faustine Kowalska

(1905-1938)
religieuse

Petit journal, § 1318-1319 (Petit journal, la Miséricorde divine dans mon âme ; trad. Apostolat de la Miséricorde divine ; Parole et Dialogue, 2002, p. 443-444 ; rev.)
 

Un océan de miséricorde s’est ouvert

Ô mon Jésus, en remerciement pour tant de grâces, je t’offre mon âme et mon corps, ma raison et ma volonté ainsi que tous les sentiments de mon cœur. Par mes vœux, je me suis donnée entièrement à Toi, je n’ai plus rien que je puisse T’offrir.

            Jésus m’a dit : « Ma fille, tu ne m’as pas donné ce qui est essentiellement tien. » Rentrant en moi-même je reconnus que j’aimais Dieu de toutes les forces de mon âme ; et ne pouvant découvrir ce que je ne n’avais pas livré à Dieu, je demandai : « Jésus, dis-le moi et je Te le livrerai immédiatement, de bon cœur. » Jésus me dit avec bienveillance : « Ma fille, livre-moi ta misère, car c’est ta propriété exclusive. »

            À ce moment, un rayon de lumière illumina mon âme, je connus tout l’abîme de ma misère ; au même instant, je me suis blottie dans le Très Saint Cœur de Jésus, avec une si grande confiance que même si j’avais eu sur la conscience les péchés de tous les damnés, je n’aurais pas douté de la miséricorde de Dieu, mais le cœur contrit, je me serais jetée dans l’abîme de Ta miséricorde. Je crois, ô Jésus, que Tu ne m’aurais pas repoussée loin de Toi, mais que Tu m’aurais absoute par la main de celui qui tient Ta place.

            Tu as rendu l’Esprit, Jésus, mais la source de vie a jailli pour les âmes et un océan de miséricorde s’est ouvert pour le monde entier. Ô source de vie, insondable miséricorde divine, étreins le monde entier, et submerge-nous.

Méditation de l'évangile du père Gabriel

Il y a dans sa manière de s'adresser à cette femme une ironie et un humour extraordinaires. "Femme, où sont-ils ? Personne ne t'a condamnée ? "). Volatilisés les beaux parleurs ? Disparus les "Pères la Vertu" ? Comme ils ont dû retentir avec douceur ses impératifs de liberté et de libération : "Va, désormais ne veuille plus pécher !"

La femme adultère

Le voilà face à une pécheresse, une femme surprise en adultère. Va-t-il l'écraser, l'humilier devant ce cercle de spectateurs hostiles ? Non, bien au contraire, sa réponse va la relever, la calmer, en lui montrant que sa misère, c'est la commune misère, c'est la misère même de ceux qui l'accusent. Il n'a pas songé à peiner, mais à guérir. Et son génie va lui permettre de faire passer les accusateurs dans le camp des accusés : "Que celui de vous qui est sans péché lui jette le premier une pierre !" . Personne ne prendra le risque de braver le Prophète et de se voir accuser en public.

Il y a dans sa manière de s'adresser à cette femme une ironie et un humour extraordinaires.

"Femme, où sont-ils ? Personne ne t'a condamnée ? "). Volatilisés les beaux parleurs ? Disparus les "Pères la Vertu" ?

Comme ils ont dû retentir avec douceur ses impératifs de liberté et de libération : "Va, désormais ne veuille plus pécher !" 

Le péché n'est pas une fatalité : "Ne veuille plus pécher". Jésus ne condamne pas... Combien avons-nous à nous inspirer de sa manière de faire. Car, pour nous, condamner, juger, critiquer sont monnaie courante, et si facile ! Nous avons tant à faire, à prendre et à reprendre pour vivre dans l'esprit de Jésus.

Comme Jésus, dans la lumière de Dieu, a jugé la femme adultère en ne la condamnant pas, mais en lui montrant sa culpabilité et l'effort qu'elle devait fournir pour remonter, revenir à Dieu : "Ne veuille plus pécher." Ainsi, dans la lumière de Jésus, saurons-nous voir et juger toutes choses ?

Le péché ne doit pas nous porter au désespoir. Car; d'un côté, les hommes conscients de ce qu'ils valent et de leurs propres faiblesses sont bien incapables de condamner quiconque ! Renvoyés à eux-mêmes, les accusateurs de la femme adultère se sont évanouis !

"Que celui de vous qui est sans péché lui jette le premier une pierre". A ces mots, ils partirent, l'un après l'autre, à commencer par les plus âgés, et Il resta seul, la femme étant toujours au milieu. Jésus alors se redressa et lui dit : Femme, où sont-ils ? Personne ne t'a condamnée ? Elle lui dit : Personne, Seigneur"

Dieu non plus ne nous condamne pas et nous rend l'Espérance, au coeur même de notre péché, dans la parole même de Jésus.

"Et Jésus lui dit : Moi non plus je ne te condamne pas. Va, désormais ne pèche plus" .

Père Gabriel

Homélie du Père Gilbert Adam

5e dimanche de Carême, année C

Luc 8, 1-11

A vous il est donné de connaître les mystères du royaume de Dieu, mais les autres n’ont que les paraboles, afin que se réalise la prophétie : Ils regarderont sans regarder, ils écouteront sans comprendre.

Ensuite Jésus passait à travers villes et villages, proclamant la Bonne Nouvelle du règne de Dieu.

Les Douze l’accompagnaient, ainsi que des femmes qu’il avait délivrées d’esprits mauvais et guéries de leurs maladies : Marie, appelée Madeleine (qui avait été libérée de sept démons), Jeanne, femme de Kouza, l’intendant d’Hérode, Suzanne, et beaucoup d’autres, qui les aidaient de leurs ressources. Ce jour–là, Jésus sortit de la maison et s’assit au bord de la mer. Il se rassembla auprès de lui de si grandes foules qu’il monta dans un bateau et s’y assit. » Toute la foule se tenait sur le rivage. Il leur parla longuement en paraboles ; La Parole de Jésus nous aide à ne pas tomber dans les pièges du menteur et du diviseur. Nous savons que des instincts de mort, de violence et de haine sont répandus dans nos cœurs et dans le monde. Notre vie peut connaitre des moments de colère et de nuit. Nous portons en nous un arrière-fond de rejet qui nie la bonne nouvelle de Jésus ! Nous trouvons qu’il n’y a pas de place pour nous en Dieu ni parmi les autres, ni dans le monde. Nous ne nous sentons pas reconnus. Notre cœur a besoin de trouver sa guérison dans l’Amour de Dieu qui est semé en nous. La vie est un cadeau précieux qui demande un accueil.

Comme une grande foule se rassemblait, et que de toutes les villes on venait vers Jésus, il dit en parabole : « Le semeur est sorti pour semer la semence. Comme il semait, du grain est tombé au bord du chemin, les passants l’ont piétiné, et les oiseaux du ciel ont tout mangé. Du grain est tombé aussi dans les pierres, il a poussé, et il a séché parce qu’il n’avait pas d’humidité. Du grain est tombé aussi au milieu des ronces, et, en poussant, les ronces l’ont étouffé. Enfin, du grain est tombé dans la bonne terre, il a poussé, et il a porté du fruit au centuple. » En disant cela, il élevait la voix : « Celui qui a des oreilles pour entendre, qu’il entende ! » Nous sommes des êtres meurtris : « La création a été soumise au néant. Non pas qu’elle l’ait voulu, mais à cause de celui qui l’y a soumise, » dira l’apôtre Paul. Chacun de nous a besoin d’être enfanté à la vie divine. Vivre en communauté les uns avec les autres c’est s’accepter, s’aimer quand on ne se croit pas aimé. Cette vie divine est une connaissance de l’amour de Dieu qui donne vie : « Avant que tu viennes au jour, dit Dieu que je t’ai consacré. » De plus nous avons été enfantés à une vie nouvelle par Jésus à la croix, nous sommes devenus des créatures nouvelles habitées par un amour nouveau, l’Esprit Saint qui sème en nous la Bonne Nouvelle. Nous écoutons Jésus dans l’action de grâce. La parole jaillit alors en trésor d’espérance et de vie, d’une entente possible entre les hommes.

Ses disciples lui demandaient quel était le sens de cette parabole. Il leur déclara : « A vous il est donné de connaître les mystères du royaume de Dieu, mais les autres n’ont que les paraboles, afin que se réalise la prophétie : Ils regarderont sans regarder, ils écouteront sans comprendre. La semence, c’est la parole de Dieu que Marie, la mère de Jésus, par son amour a permis de prendre corps dans l’humanité. Nous sommes nous aussi aimés et envoyés par Jésus dans le monde comme « ce bon grain » répandu à travers l’univers, semé par Dieu. S’il n’y a pas d’accueil de ce bon grain, nous n’avons pas à nous en soucier ! Dieu parle sans cesse, les uns par les autres. Il nous constitue « prophète » pour son peuple. Jésus est d’un tel Amour qu’il demeure caché dans le silence de l’amour de notre cœur. Nous sommes faits pour Dieu, Il est notre vie et nous sommes son bonheur. A la suite de Jésus, nous sommes envoyés : « Là ou il n’y a pas d’Amour, mettez de l’Amour, et vous récolterez de l’Amour. »

Nous demandons la grâce de dire oui comme Marie, la mère de Jésus et de prendre corps dans le Christ.

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