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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Pape François en Roumanie et Messages journalier

Messages Journalier du Pape François

 

L’Esprit Saint aime modeler l’unité dans la diversité la plus belle et la plus harmonieuse.

Contempler Marie nous permet de poser le regard sur tant de femmes, de mères et de grand-mères qui, avec sacrifice et de manière cachée, abnégation et engagement, façonnent le présent et tissent les rêves de demain.

Chers parents, aidez vos enfants à découvrir l'amour de Jésus ! Cela les rendra forts et courageux.

Devant des jeunes de Roumanie, l’ode du Pape à la famille et «à la foi simple»
Le Pape François a participé à une rencontre mariale avec les jeunes et les familles roumaines sur l’esplanade du Palais de la Culture à Iaşi, à l’est de la Roumanie, samedi 1er juin 2019. Il a rendu hommage «à la chaleur des familles», exhortant à s’épanouir dans l’amour, sans jamais oublier ses racines pour atteindre la félicité
Le jour des enfants

Le Pape qui a commencé par honorer les enfants, auxquels la Roumanie dédie chaque 1er juin, soulignant «la joie des parents de voir leurs enfants réunis. Je suis sûr qu’aujourd’hui, on fait la fête dans le ciel, en voyant tant d’enfants qui ont décidé d’être ensemble», s’est réjoui le Pape.  

«Marcher ensemble» est un don à demander, «une œuvre artisanale que nous sommes appelés à construire et un beau don à transmettre», a d’abord affirmé François en cette ville universitaire composée de près de 70 nationalités, et poumon culturel du pays.  

La «foi simple» des grands-mères 

Dans «cette ville aux sept collines» comme Iasi est surnommée, à l’image de Rome, le Pape invite à commencer par la rencontre intergénérationnelle: «Quand jeunes et anciens se rencontrent, les grands-parents n’ont pas peur de rêver (cf. Jl 3,1). Et cela a été votre rêve: “Nous rêvons qu’ils puissent se construire un avenir sans oublier d’où ils sont partis. Nous rêvons que tout notre peuple n’oublie pas ses racines”», soit le même rêve, la même recommandation que Saint Paul a faite à Timothée: «maintenir vivante la foi de sa mère et de sa grand-mère (Cf. 2 Tm 1, 5-7)».

Ainsi, dans la mesure où tu grandis – dans tous les sens : fort, grand, et aussi en se faisant un nom – n’oublie pas la chose la plus belle et la plus précieuse que tu as apprise en famille, exhorte François, pensant à la sagesse que l’on reçoit avec les années, à «la foi simple» des mères et des grands-mères, «le désintéressement d’une foi “faite maison”, qui passe inaperçue mais qui construit peu à peu le Royaume de Dieu».

La foi entretient notre appartenance d’enfants

Certes, nuance alors le Souverain pontife,  la foi qui «n’est pas cotée en bourse», n’a rien à vendre, peut sembler «ne servir à rien». «Mais la foi est un don qui maintient vivante une assurance profonde et belle : notre appartenance d’enfants, et d’enfants aimés de Dieu. Dieu aime avec un amour de Père».

La vie de chacun est amarrée à celle des autres

À l’inverse, le malin «divise, disperse, sépare et crée la discorde, il sème la méfiance». Il veut que nous vivions «détachés» des autres et de nous-mêmes, avertit François, louant l’Esprit, qui, au contraire, «nous rappelle que nous ne sommes pas des êtres anonymes, abstraits, des êtres sans visage, sans histoire, sans identité. Nous ne sommes pas des êtres vides ni superficiels. Il existe un réseau spirituel très puissant qui nous unit, nous “connecte” et nous soutient et qui est plus puissant que tout autre type de connexion», a longuement détaillé le Saint-Père, visant «les racines»: savoir que nous nous appartenons les uns aux autres, que la vie de chacun est amarrée à la vie des autres.

Le bonheur personnel passe par celui des autres

En effet, «tous, nous nous épanouissons quand nous nous sentons aimés. Parce que l’amour prend racine et nous invite à les porter dans la vie des autres. Nous appartenons les uns aux autres et le bonheur personnel passe par le fait de rendre les autres heureux. Tout le reste, ce sont des fables».

Le Pape François qui a raconté alors la prophétie éloquente d’un saint ermite roumain, le moine Galaction Ilie du Monastère Sihăstria.  Marchant avec les moutons sur la montagne, il rencontra un saint ermite qu’il connaissait et lui demanda: «Dis-moi, père, quand sera la fin du monde ?” Et le vénérable ermite, soupirant du fond du cœur, dit : “Père Galaction, sais-tu quand sera la fin du monde ? Quand il n’y aura plus de sentiers de voisin à voisin ! C’est-à-dire, quand il n’y aura plus d’amour chrétien et de compréhension entre frères, parents, chrétiens et entre peuples ! Quand les personnes n’aimeront plus, ce sera vraiment la fin du monde. Parce que sans amour et sans Dieu, aucun homme ne peut vivre sur la terre !», a narré le Pape, sous les applaudissements.

«Sans amour, aucun homme ne peut vivre sur terre» 

Ainsi, prévoit François, la vie commencera à s’éteindre et à flétrir, notre cœur cessera de battre et se dessèchera, les anciens ne rêveront plus et les jeunes ne prophétiseront plus, «quand il n’y aura plus de sentiers de voisin à voisin… Parce que sans amour et sans Dieu, aucun homme ne peut vivre sur la terre». Et ce, en dépit des «provocations». Les difficultés existent mais ne peuvent faire oublier la foi, qui, seule, «fait germer le meilleur de chacun».   

Le Pape qui insiste sur les talents de chacun à mettre au service des autres, à user de notre liberté à dire oui à «un projet d’amour, à un visage, à un regard». Une liberté bien plus grande que de pouvoir consommer et acheter des choses, garantit le Souverain pontife. 

La Roumanie, jardin de la Mère de Dieu

La foi se maintient ainsi, «avec la saveur des choses que nous avons apprises à la maison, de manière simple et authentique»: Dans ce contexte, la Roumanie apparaît comme le «jardin de la Mère de Dieu», qui cultive les rêves de ses enfants, qui en garde les espérances, et qui apporte la joie dans la maison, en a conclu le Successeur de Pierre au terme de cette seconde journée en terre roumaine.

Le Pape en Roumanie: "partir en pèlerinage,
c'est marcher ensemble"

 

Au début de sa deuxième journée en Roumanie, le Pape a présidé une messe dans le sanctuaire marial de Sumuleu-Ciuc, située dans la petite ville transylvanienne de Miercurea Ciuc. Dans son homélie, le Saint-Père a rappelé que tous les chrétiens étaient en pèlerinage, invités à marcher ensemble sous le regard de Marie.
 

Malgré la pluie et des températures bien peu printanières, plus de 100 000 fidèles ont participé à la messe célébrée dans ce sanctuaire marial où se rendent, nombreux, en pèlerinage les catholiques roumains de langue hongroise, notamment le samedi de Pentecôte. Cette minorité ethnico-linguistique est essentiellement concentrée en Transylvanie, dans le massif des Carpathes. À noter, la présence de János Áder, le président hongrois, venu en simple pèlerin.

Partir en pèlerinage comme peuple

Dans son homélie, prononcée en italien, puis lue en hongrois et roumain, le Pape a parlé des sanctuaires comme «lieux quasi sacramentels d’une Église hôpital de campagne», gardiens de la mémoire du peuple fidèle, qui «ne se lasse pas de chercher la source d’eau vive où rafraichir son espérance». Celui de Sumuleu-Ciuc «appartient à l’héritage de la Transylvanie», a-t-il également rappelé; il est aussi un lieu d’unité et de dialogue, en ce sens qu’il réunit des pèlerins roumains, hongrois, ainsi que des fidèles d’autres confessions.

Car partir en pèlerinage,  «c’est savoir que nous venons comme peuple dans notre maison», riche de ses innombrables visages, cultures et traditions, avec Marie.

Dépasser les rancoeurs, ne pas se faire voler la fraternité

Dans chaque sanctuaire, la mère de Dieu veille sur nous, intercède pour nous, afin que «nous ne nous laissions pas voler la fraternité par les voix et les blessures qui nourrissent la division et le cloisonnement». Si les «vicissitudes complexes du passé» ne doivent pas être oubliées, elles ne doivent pas non plus entraver «une coexistence fraternelle désirée» .

Partir en pèlerinage signifie être appelés à «marcher ensemble», -thème de ce voyage-,  en demandant au Seigneur de transformer les rancœurs tenaces en de «nouvelles opportunités de communion»; c’est également de désinstaller de ses sécurités pour se mettre en «recherche d’une nouvelle terre». C’est encore se libérer de la peur de nous mélanger pour choisir la fraternité. C’est «regarder non pas tant ce qui aurait dû être mais tout ce qui nous attend et que nous ne pouvons pas reporter davantage». Partir en pèlerinage, enfin, poursuit le Pape, «c’est s’engager à lutter pour que ceux  qui hier étaient demeurés en arrière deviennent les protagonistes d’aujourd’hui, et pour que les protagonistes de demain ne soient pas laissés en arrière».

Le pèlerinage nous met à l’école de Marie, tourne nos regards vers l’humble jeune fille de Nazareth et le mystère de l’élection de Dieu, «qui pose son regard sur le faible pour confondre les forts». Le Seigneur ne déçoit jamais celui qui risque, a conclu François.

01 juin 2019, 11:57
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