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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Bonne fête aux Amédée et aux Très Saintes âmes du 27 avril

SAINT DU JOUR
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Date 27 avril

Le Saint du Jour est une liste quotidienne des Saints gardés dans la mémoire de l'Église. Les histoires des maîtres de la vie chrétienne de tous les temps qui comme des phares radieux orientent notre chemin.

Saint Siège

Bienheureux Amédée IX

Duc de Savoie (✝ 1472)

Amédée IX de SavoieDuc de Savoie, il est né à Thonon-les-Bains. A dix-sept ans, il épousa la sœur du roi Louis XII. Ils eurent sept enfants et formèrent un ménage heureux. Atteint d'épilepsie, il accepta cette maladie comme une participation à la souffrance du Christ. Il fut grandement assisté par sa femme dans l'exercice du pouvoir. Il fut obligé d'abdiquer en sa faveur. Fréquent pèlerin du Saint Suaire qui se trouvait alors à Chambéry, il laissa surtout le souvenir d'une grande charité envers les pauvres. "Amédée de Savoie met les pauvres à l'honneur et les riches au rencart", disait le duc de Milan, François Sforza. Il fut béatifié en 1677. Il est fêté en Savoie le 27 avril.
Béatifié en 1677 suite à une demande faite par saint François de Sales en 1612.
Illustration: tableau du XVIIe siècle attribué à Jean Baize - musée de Chambéry (Joconde, portail des collections des musées de France)
Des paroisses sont sous son patronage dont la paroisse de La Trinité 06340 - diocèse de Nice
Le 30 mars au martyrologe romain: À Verceil dans le Piémont, en 1472, le bienheureux Amédée IX, duc de Savoie, qui fut plus porté à la dévotion qu'à la gestion des affaires publiques et favorisa, par son action et son zèle continu, la cause des pauvres, des veuves et des orphelins.

Martyrologe romain

Autres Fêtes du Jour
Bienheureux Alleaume  (✝ 1152)
Saints Alpinien et Austriclinien  compagnons de saint Martial (IIIe siècle)
Bse Catherine Kosic  ermite au Montenegro (✝ 1565)
Saint Etienne de Kiev  (✝ 1094)
Saint Euloge l'Hospitalier  Confesseur. (VIe siècle)
Saint Gérard de Corbie  Confesseur (✝ 1095)
Bx Humbert III de Savoie  Comte de Savoie (✝ 1189)
Bx Jacques Illirico  laïc franciscain (✝ 1496)
Saint Jean le Confesseur  higoumène (✝ 837)
Bx Joseph Outhay  martyr au Laos (✝ 1961)
Saint Laurent Nguyen Van Huong  prêtre et martyr au Vietnam (✝ 1856)
Saint Libéral  ermite en Vénétie - Italie (✝ v. 400)
Bse Marie-Antonie Bandrés y Elosegui religieuse de la Congrégation des Filles de Jésus (✝ 1919)
Saint Maughold  évêque de l'île de Man (✝ 488)
Bx Nicolas Roland  prêtre (✝ 1678)
Bx Noël Tenaud  martyr au Laos (✝ 1961)
Saint Pallion  lecteur et martyr en Pannonie - Hongrie (✝ v. 303)
Bx Pierre Armengol  martyr (✝ 1304)
Saint Syméon  évêque de Jérusalem et martyr (✝ 111)
Saint Théodore de Tabenne  Abbé de Tabenne (✝ v. 368)
Saint Pierre Canisius

Docteur de l'Église
(1521-1597)

Saint Pierre Canisius
Saint Pierre Canisius

Pierre Kanijs, dont on a fait "Canisius", naquit le 8 mai 1521 à Nimègue, de parents qui étaient fervents catholiques, et qui surent pénétrer l'âme de leurs enfants de leur foi et de leur piété. Aussi Louis Veuillot a pu dire que "le premier jouet de Pierre fut un livre, son premier mot une prière, et depuis il alla toujours étudiant et priant". Envoyé à Cologne pour y compléter ses études, il en sortit maître-ès-art (1540). Trois ans plus tard, le 8 mai 1543, il entrait dans la Compagnie de Jésus, et, en juin 1546, il était élevé au sacerdoce.

Dès avant sa prêtrise, Canisius avait commencé à donner des cours publics d'Écriture Sainte et à se livrer à la prédication. Il n'avait que vingt-quatre ans, lorsque la confiance des habitants de Cologne l'envoya auprès de l'empereur Charles-Quint, pour obtenir qu'il les délivrât de leur archevêque infecté de protestantisme.

Après une courte apparition au Concile de Trente, il revint en Allemagne, y travailler à réparer les ruines amoncelées par l'hérésie. Il le fit par une prédication inlassable, par son enseignement théologique, et par la diffusion de ses écrits. Ce fut alors qu'il composa son chef-d'oeuvre connu sous le nom de "Catéchisme de Canisius", qui lui a valu d'être élevé à la dignité de Docteur de l'Église.

Nommé Provincial de son Ordre, il exerça cette charge pendant quatorze ans durant lesquels il fonda en Allemagne neuf collèges qui contribuèrent beaucoup à répandre l'instruction chrétienne parmi la jeunesse. Il coopéra aussi très efficacement à la réforme du clergé par l'érection de séminaires ecclésiastiques.

Ces divers travaux n'empêchaient point le Père Canisius d'entretenir de fréquents rapports avec les princes catholiques allemands, et de soutenir leur courage dans leurs luttes avec les protestants. Son influence le fit choisir, en 1557, pour défendre les dogmes catholiques à la diète de Worms, contre les principaux coryphées du protestantisme. Il réussit à les opposer les uns aux autres, au point qu'ils ne purent arriver à s'entendre entre eux.

Ayant été déchargé de toute supériorité, le Père Canisius se retira à Dillingen et y travailla à la réfutation des erreurs des "Centuries de Magdebourg". Il alla ensuite fonder le collège de Fribourg (1580), qu'il ne devait plus quitter. La vénération des Fribourgeois pour lui était telle, qu'ayant eu vent d'une décision qui devait le leur ravir, ils écrivirent au Provincial: "Les sanctuaires de Fribourg ne possèdent aucun corps de Saint; nous voulons donc retenir chez nous ce Saint vivant, et ne pas permettre qu'il ait ailleurs son tombeau." Leur voeu fut exaucé: Le Père Canisius mourut à Fribourg le 21 décembre 1597. Il avait soixante-seize ans.

D'après: J.M. Planchet, Vies des Saints, édition 1946 et Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950

SAINT SYMÉON, ÉVÊQUE DE JÉRUSALEM
ET MARTYR

Second chef de la communauté chrétienne de Jérusalem au Ier siècle, saint Siméon, dont la vie est très peu connue, subira le martyre, comme Jésus, par crucifixion, sous l’empereur Ulpio Trajan.  

Les nouvelles que nous avons de Saint Siméon nous viennent surtout d’Hégésippe, l’un des premiers écrivains chrétiens, probablement d’origine palestinienne et arrivé à Rome au milieu du deuxième siècle, puis aussi Eusèbe de Césarée, qui dans son histoire ecclésiastique l’appelle "second évêque" de Jérusalem, ayant succédé à Jacques fils d’Alphée, dit le Mineur, tué en 63.

Une identité controversée

Mystérieuses aussi sont les origines de Saint Siméon, dont la tradition dit d’avoir eu une très longue vie, atteignant 120 ans. Certains le désignent comme l’un des disciples - celui dont le nom n’est pas mentionné dans l’Évangile de Luc - qui, sur le chemin d’Emmaüs, rencontrèrent le Seigneur sans le reconnaître au départ; selon d’autres sources il serait le fils de l’un de ces deux, à savoir Clopas. D’après d’autres encore, il serait aussi parenté à Jésus lui-même: Eusèbe de Césarée, par exemple, le cite comme "le cousin du Sauveur".

Épiscopat et martyre

Bien sûr, l’on sait que nous sommes à l’époque d’une angoisse qui traverse le monde juif avant le soulèvement armé contre la domination romaine. Siméon, après la mort de Jacques, est unanimement désigné comme le nouveau chef de la communauté chrétienne de Jérusalem - la seule composée entièrement de Juifs - qui sera forcée de migrer après la destruction de la Ville Sainte et du Temple et de trouver refuge de l’autre côté du Jourdain, à Petra di Pérée. En 98, l’Espagnol Ulpio Trajan devient empereur, et tout en considérant les chrétiens comme un danger pour l’État, il interdit les persécutions. Toutefois, saint Siméon sera dénoncé pour son prosélytisme, puis soumis à la torture pendant plusieurs jours jusqu’à la mort sur la croix, comme Jésus.

Sainte Zita

Vierge, servante
Patronne de Lucques

 

Z

ita naît dans le village de Bozzanello, près de Lucques, en Toscane, en 1218. Ses parents étaient de pauvres et pieux laboureurs.

 

Zita fut élevée par sa mère, une femme vertueuse et très modeste et, dès son plus jeune âge, était douce, modeste et docile à la volonté de Dieu.

 

Lorsqu’elle eut douze ans, son père l’envoyait régulièrement vendre des fruits à Lucques ; sa gentillesse lui attira une clientèle bienveillante et fidèle dont la famille des Fatinelli qui était une des plus riches de Lucques. Zita avait dix-huit ans quand les Fatinelli proposèrent de la prendre à leur service.

 

Toute sa vie servante dans cette famille, elle y mena une vie édifiante par ses jeûnes, ses prières et sa bonté. Pendant longtemps, elle fut injustement dénigrée, surchargée, humiliée et parfois battue par ses maîtres ou les autres domestiques pour sa trop grande bonté. Mais ces brimades n’entamèrent jamais sa paix intérieure, l’amour porté à ses contempteurs ni le respect témoigné à ses employeurs. Par son attitude humble et réservée, Zita finit par surmonter la méchanceté de ses maîtres et des autres domestiques au point qu’on lui confia toutes les affaires de la maison.

Sa foi et sa piété sans faille amenèrent même la famille à un éveil religieux.

 

Zita s’éteignit paisiblement chez les Fatinelli le 27 avril 1278. On raconte qu’une étoile est apparue au dessus de son lit lorsqu’elle expira. Elle avait 60 ans et avait servi la famille pendant 48 ans.

 

Il s’opéra sur sa tombe de nombreux miracles dont 150 ont fait l’objet d’un examen critique et de procès verbaux. Exhumé en 1580, son corps a été retrouvé intact.

 

Canonisée en 1696 par le pape Innocent XII (Antonio Pignatelli, 1691-1700), elle est devenue la sainte patronne de la ville de Lucques avec, comme attributs, un trousseau de clefs suspendu à sa ceinture et une cruche. Elle est également la patronne des domestiques (cuisiniers, serveurs, serveuses, employés de maison...)

Son corps momifié est toujours exposé dans sa châsse-reliquaire placée dans la chapelle qui lui est dédiée dans la basilique San Frediano de Lucques.

Bse Ozana Kotorska
Dominicaine, recluse († 1565)

O

zana, dans le siècle Catherine Kosic, naît à Kotor (Monténégro) le 25 novembre 1493.

Sa vie a un charme particulier. Petite bergère d’humble famille et de confession orthodoxe, elle s'adonne à la prière contemplative.

Ravie par la beauté des magnifiques panoramas de son Monténégro, elle s’éprend du Créateur de tant de merveilles et avec une ardeur insolite elle lui demande de se montrer à elle. Et là, dans la solitude des montagnes, Jésus lui apparaît, d’abord petit enfant, puis crucifié, imprimant dans son cœur une marque indélébile.

Quand elle eut 12 ans, elle eut un fort désir d’aller en ville, où elle sentait qu’elle pourrait prier bien mieux. Sa mère la plaça à Kotor comme servante chez une riche catholique qui la laissait aller prier à l’église tant qu’elle voulait, et c’est ainsi qu’elle devient catholique. Ayant fait la connaissance des dominicains, à 22 ans elle prend une décision héroïque : devenir recluse pour toujours, en prenant l’habit et la règle du Tiers Ordre dominicain.
Elle prend le nom d'Osanna en l'honneur de la bienheureuse Osanna de Mantoue. Elle s'installe dans une cellule, puis dans une autre (à côté de l’église dominicaine Saint-Paul) où elle suit la règle de saint Dominique pendant 52 ans, offrant sa vie pour le salut du monde, immergée dans la contemplation des douleurs de Jésus et dans la complète immolation d’elle-même.

De nombreuses personnes venaient la consulter et un groupe de religieuses dominicaines vint s’installer près d’elle, elles finirent par être si nombreuses qu’un couvent fut construit pour elles. Elle continuait à avoir des visions : la Vierge, l’Enfant Jésus, divers saints, et même le diable. Elle fut maîtresse de sainteté pour d’innombrables âmes, mais surtout fut l’ange tutélaire de Kotor. Quand la ville fut attaquée par les Turcs, on demanda l'aide de ses prières et Kotor fut libérée ; et lors d’une épidémie de peste on dit qu'elle sauva la ville.

Elle meurt le 27 avril 1565 ; son corps repose dans l’église Sainte-Marie de Kotor.
Ozana a été béatifiée en 1934 par Pie XI
(Ambrogio Damiano Achille Ratti, 1922-1939).

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