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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

si quelqu’un reçoit celui que j’envoie, il me reçoit moi-même ; et celui qui me reçoit, reçoit Celui qui m’a envoyé. »

 

Évangile de Jésus-Christ
selon saint


Après avoir lavé les pieds de ses disciples, Jésus parla ainsi : « Amen, amen, je vous le dis : un serviteur n’est pas plus grand que son maître, ni un envoyé plus grand que celui qui l’envoie.
Sachant cela, heureux êtes-vous, si vous le faites.
Ce n’est pas de vous tous que je parle. Moi, je sais quels sont ceux que j’ai choisis, mais il faut que s’accomplisse l’Écriture : ‘Celui qui mange le pain avec moi m’a frappé du talon.’
Je vous dis ces choses dès maintenant, avant qu’elles n’arrivent ; ainsi, lorsqu’elles arriveront, vous croirez que moi, JE SUIS.
Amen, amen, je vous le dis : si quelqu’un reçoit celui que j’envoie, il me reçoit moi-même ; et celui qui me reçoit, reçoit Celui qui m’a envoyé. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

 

Concile Vatican II
Constitution dogmatique sur l'Église (Lumen gentium), §8
« Le messager n'est pas plus grand que celui qui l'envoie »
 

         

  Comme c’est dans la pauvreté et la persécution que le Christ a opéré la rédemption, l’Église elle aussi est appelée à entrer dans cette même voie pour communiquer aux hommes les fruits du salut. Le Christ Jésus, « qui était de condition divine s’anéantit lui-même prenant condition d’esclave » (Ph 2,6), pour nous « s'est fait pauvre, de riche qu'il était » (2Co 8,9). Ainsi l’Église, qui a cependant besoin pour remplir sa mission de ressources humaines, n’est pas faite pour chercher une gloire terrestre mais pour répandre, par son exemple aussi, l’humilité et l’abnégation. Le Christ a été envoyé par le Père « pour porter la bonne nouvelle aux pauvres, ... guérir les cœurs meurtris » (Lc 4,18), « chercher et sauver ce qui était perdu » (Lc 19,10). De même l'Église enveloppe de son amour ceux que l’infirmité humaine afflige ; bien plus, dans les pauvres et les souffrants, elle reconnaît l’image de son fondateur pauvre et souffrant, elle s’efforce de soulager leur misère et en eux c’est le Christ qu’elle veut servir. (...)

            « L’Église avance dans son pèlerinage à travers les persécutions du monde et les consolations de Dieu » (St Augustin), annonçant la croix et la mort du Seigneur, jusqu'à ce qu'il vienne (Cf. 1Co 11,26). La vertu du Seigneur ressuscité est sa force pour lui permettre de vaincre dans la patience et la charité les afflictions et les difficultés qui lui viennent à la fois du dehors et du dedans, et de révéler fidèlement au milieu du monde le mystère du Seigneur, encore enveloppé d’ombre, jusqu’au jour où, finalement, il éclatera dans la pleine lumière.

Méditation de l'évangile du père Gabriel

" Celui qui me reçoit, reçoit Celui qui m'a envoyé ". Ce qui brûle le cœur de Jésus, vis-à-vis des siens, c'est cet amour infini, venu de la Trinité, car les intentions de son Père à son égard, voici ce dont Il rêve de faire bénéficier ses amis fidèles, ceux qui sont restés. Et son amour est tellement grand à leur égard que c'est ce même amour dont le Père l'aime, qu'Il veut voir se déverser à grands flots et à gros bouillons sur ses amis.

Le dernier repas

 

Au début du repas pascal, Luc, aussi bien que Jean, souligne la violence de l'amour que Jésus porte au siens.

« J'ai tant désiré manger avec vous cette Pâque avant de souffrir ! Car Je vous dis que Je ne la mangerai plus, jusqu'à ce qu'elle trouve son accomplissement dans le Royaume de Dieu. »

Et Jean : « Or, avant la fête de la Pâque, Jésus sachant que son heure était venue de passer de ce monde vers son Père, ayant aimé les siens qui étaient dans le monde, les aima extrêmement ».

En définitive, venu du Père, c'est dans ce Père qu'Il nous voit. Tout prêt de retourner vers son Père, Il passe tout naturellement de sa famille divine, qu'Il va réintégrer, à ses amis qu'Il va quitter, mais qu'Il veut introduire et inviter à la table divine.

Jésus est un ami fidèle. Il se souvient du jour de la multiplication des pains où, après le discours sur le Pain de Vie, les amis d'un jour le quittent. Il se souvient de sa question brûlante aux Douze : « Et vous, voulez-vous me quitter ? » Ils sont restés… et Il ne l'oublie pas : « Quand à vous, vous êtes ceux qui, dans mes épreuves, êtes demeurés constamment avec Moi »

Ce qui brûle son cœur, vis-à-vis des siens, c'est cet amour infini, venu de la Trinité, car les intentions de son Père à son égard, voici ce dont Il rêve de faire bénéficier ses amis fidèles, ceux qui sont restés.

Et son amour est tellement grand à leur égard que c'est ce même amour dont le Père l'aime, qu'Il veut voir se déverser à grands flots et à gros bouillons sur ses amis.

« Et Moi, selon que mon Père a disposé d'un Royaume en ma faveur, J'en dispose en votre faveur. »

Et pour bien montrer que nous serons chez Lui, dans notre vraie famille, dans la famille de Dieu, près de Lui, Il nous invite à sa table.

« Je dispose donc de ce Royaume en votre faveur, afin que vous mangiez et buviez à ma table dans mon Royaume. » Qui invite-t-on à sa table, sinon ses amis, ses intimes ? Ses amis, ses disciples d'ailleurs le respectaient et l'aimaient, lui décernant les noms de Maître et Seigneur.

" Vous m'appelez Maître et Seigneur et vous dites bien, car Je le suis. "
Et Pierre, s'il résiste à Jésus quand celui-ci veut lui laver les pieds, change d'avis devant la menace d'une séparation.

Si je ne te lave pas les pieds, tu n'auras pas de part avec Moi. Simon Pierre lui dit : Seigneur, pas seulement les pieds, mais encore les mains et la tête.

On ne peut pas être plus enthousiaste !

Père Gabriel

Homélies du Père Gilbert Adam

Jeudi de la 4e semaine de Pâques

celui qui me reçoit, reçoit Celui qui m’a envoyé. 

"Amen, amen, je vous le dis : un serviteur n’est pas plus grand que son maître, ni un envoyé plus grand que celui qui l’envoie.

 

Sachant cela, heureux êtes-vous, si vous le faites. Il n’y a aucune limite à l’humilité de Jésus. Il s’abaisse, jusqu’à faire par amour le travail du lavement des pieds de l’esclave. Jésus, après avoir lavé les pieds de ses disciples, commente par deux fois son geste. D’abord il dit à Pierre : « Ce que je fais, tu le comprendras plus tard. » Et ensuite en s’adressant à tous : « Comprenez-vous ce que je vous ai fait ? » Jésus est venu, il a revêtu notre humanité. Il est Dieu avec nous et il veut maintenant agir par nous. Prenant notre nature humaine, Jésus descend plus bas encore ! Il lave les pieds de Judas qui le livre, il lui donne une possibilité de revenir : « Mon ami, fait ta besogne. » Jésus fait preuve d’une grande confiance envers ses disciples, il les appelle ses amis. C’est la raison pour laquelle nous pouvons le suivre en grande confiance. Ce sont les trahisons des amis sont les plus difficiles à vivre. C’est devant l’humilité de Jésus que nous sommes renouvelés dans notre service pour les autres pour être un instrument d’Amour efficace ! Travailler pour Jésus et pour l’Eglise de Jésus nous demande de l’humilité pour être totalement docile à l’Esprit Saint. Nous apprenons de Jésus que nous le laissons nous aimer dans la proportion de notre humilité. Jésus exprime à l’avance son humiliation, elle sera extrême dans sa passion et sa mort sur la Croix. Cet abaissement préfigure le don total de sa vie dans l’Eucharistie. Nous nous laissons purifier par lui afin d’avoir part à l’héritage du Royaume.

"Ce n’est pas de vous tous que je parle. Moi, je sais quels sont ceux que j’ai choisis, mais il faut que s’accomplisse l’Écriture : Celui qui mange le pain avec moi m’a frappé du talon."

Je vous dis ces choses dès maintenant, avant qu’elles n’arrivent ; ainsi, lorsqu’elles arriveront, vous croirez que moi, JE SUIS. Jésus, après avoir lavé les pieds de ses disciples, leur fait ses confidences. Les disciples jouissent d’une intimité avec Jésus qui nous fait aujourd’hui encore la même confiance. Il désire ardemment établir avec nous la même relation d’intimité qu’avec eux car il nous appelle à continuer son œuvre. Nous reconnaissons notre faiblesse et nous renouvelons notre fidélité à Jésus. Comme Pierre, nous ne le comprenons que « plus tard. » Jésus est la paix, il nous offre toutes les possibilités de son amour pour que nous puissions aller, à sa suite, jusqu’au bout de l’amour. Tout ce que Dieu veut réaliser en nous, il le fait avec nous. Jésus nous donne l’exemple d’une charité concrète, efficace. Il nous annonce que « le serviteur n’est pas plus grand que son maître, ni l’envoyé plus grand que celui qui l’envoie. » Le service de nos frères va nous identifier à Jésus notre Maître, nous conformer à lui dans son abaissement jusqu’au don total : « Bienheureux êtes-vous, si, sachant cela, vous le mettez en pratique. »

"Amen, amen, je vous le dis : si quelqu’un reçoit celui que j’envoie, il me reçoit moi-même ; et celui qui me reçoit, reçoit Celui qui m’a envoyé. »

Dieu poursuit ainsi son œuvre d’amour dans le monde. Jésus nous fait entrer dans une grande humilité. Il donne sa vie pour nous. « Je donne ma vie, personne ne me la prend, mais je la donne de moi-même. » Il est capable, par son amour infini, de vaincre tout le mal du monde. Le Père a tout remis entre ses mains. "Ayant aimé les siens qui étaient dans le monde, il les aima jusqu’au bout." Jésus a reçu tout pouvoir du Père et il aime les siens jusqu’au bout. Dieu n’échoue pas quand Jésus meurt sur la Croix car il nous délivre de la mort et de l’enfer. Le Père prend le Fils dans sa gloire, avec l’humanité que Marie lui a tissée. Ainsi, nous pouvons en tout accomplir la volonté de Dieu. Il nous donne la garantie qu’à sa suite, le bien triomphera toujours. Nous agirons en son nom et nous l’honorerons si nous agissons avec une véritable humilité de cœur. En nous soumettant humblement à la réalité quotidienne de notre vie, nous savons que Dieu construit la Paix. Le Saint-Esprit qui nous est donné nous dispose à le faire, à nous mettre à l’école de l’Amour par l’humilité. C’est un chemin privilégié pour nous offrir à Dieu et pour mourir à nous-même. Si nous mourrons à nous-mêmes, Dieu vivra en nous.

Nous demandons la grâce de comprendre les paroles de Jésus et de les mettre en pratique.

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