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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

bonjour, bon samedi à tous et toutes, un samedi grisonnant et pluie

bonjour, bon samedi à tous et toutes, un samedi grisonnant et pluie
bonjour, bon samedi à tous et toutes, un samedi grisonnant et pluie

Bonjour, nous sommes le samedi 18 mai et nous fêtons les Eric. À la une de notre journal, le patron de la SNCF, Guillaume Pepy, venu à la rencontre d’un panel de nos lecteurs, se veut rassurant sur le maintien des petites lignes ferroviaires par la compagnie. Egalement dans l’actualité, notre entretien avec le lobbyiste américain Steve Bannon, gourou des populistes, qui promet « un tremblement de terre » à l’issue de l’élection européenne sera. Enfin, nous avons passé au crible la deuxième saison au PSG de Neymar : ses performances sportives mais aussi l’évolution de son image et son impact sur le marketing du club. Côté météo, le temps est globalement maussade et souvent pluvieux. À vos parapluies tout le week-end !
 

 

Steve Bannon : «L’élection européenne sera un tremblement de terre»

L’ancien conseiller spécial de Donald Trump, qui veut fédérer les populistes européens, répond au Parisien.

Veste noire sur chemise noire, affable, Steve Bannon reçoit Le Parisien dans sa suite au très chic hôtel Bristol. C’est ici que le porte-parole des classes populaires en colère a posé ses valises pour quelques jours. À deux pas de l’Élysée et d’Emmanuel Macron qu’il a désormais dans le viseur. Sur sa table basse, le Financial Times et une canette de boisson énergisante. L’ancien conseiller spécial de Donald Trump ne se ménage pas pour attiser les flammes du populisme en Europe après avoir embrasé le continent américain.

 

STEVE BANNON. Parce que de toutes les élections qui auront lieu le week-end prochain en Europe, y compris au Royaume-Uni avec Nigel Farage et son Brexit Party, c’est de loin, ici, en France, la plus importante. Pas de doute.

Pourquoi ?

Si vous remontez le temps, à l’été 2016, il y a eu le vote sur le Brexit, et puis la victoire de Trump. Mais en mai 2017, il y a pile deux ans, Macron a remporté une grande victoire sur Le Pen. Il l’a fait avec un positionnement mondialiste. Le mouvement populiste d’insurrection a été stoppé net par Macron, qui a été choisi par le « système ». La révolte nationale populiste semblait finie. Mais le week-end prochain, vous aurez une situation où Matteo Salvini, Marine Le Penet Nigel Farage peuvent être à la tête de trois des quatre plus gros partis présents au Parlement européen.

Tout a changé en deux ans. C’est pour cela que la France est si importante : je ne suis pas un fan de Macron mais il adhère à ce qu’il dit. Son discours de septembre 2017 à la Sorbonne était la conclusion logique du projet européen de Jean Monnet. Il veut les États-Unis d’Europe et a, de fait, pris la tête de la liste Renaissance : il n’y a même pas le visage de la tête de liste sur ses affiches ! C’est un référendum sur lui et sa vision pour l’Europe.

Il s’agit donc d’une revanche ?

Ne pensez pas cela ! Mais avec Salvini, Le Pen et Orban, il y a désormais une alternative structurée. Le Pen a raison : la politique n’est plus structurée entre droite et gauche mais entre ceux qui pensent que l’État-nation doit être dépassé et ceux qui pensent que c’est un bijou. Donc la semaine prochaine, les gens auront un vrai choix.

Pourquoi n’allez-vous pas à Milan (au rassemblement populiste de Salvini ce samedi) alors ?

Je voulais y aller mais vu comme les choses se déroulent en France, je serai plus utile ici où j’interviendrai dans les médias pour parler du RN. À Milan, les gens verront le potentiel d’un super-groupe, la possibilité de voir se réunir des voix qui étaient divisées dans différents groupes du Parlement européen. Tous ces gens à Milan ont beaucoup en commun. Peut-être plus en réalité que ceux qui soutiennent les États-Unis d’Europe. Parce que, eux, je ne les vois pas se réunir dans un grand rassemblement. L’élection européenne sera un tremblement de terre.

Mais tous ne sont pas unis. Viktor Orban par exemple, ne sera pas à Milan et il a même dit ne pas vouloir travailler avec Marine Le Pen…

D’autres ne seront pas là : ni Farage, ni Vox, mais c’est juste un goût et une préfiguration de ce qui se passera ensuite. Vous serez surpris de voir qu’ils peuvent travailler ensemble.

Il y a une polémique en France sur vos liens avec le RN. Leur avez-vous donné de l’argent ?

Non, pas du tout. Je n’ai jamais donné de capital et personne ne m’en jamais demandé. Je suis un conseiller informel, je ne me fais pas payer. Même avec Trump, j’étais bénévole. Ce que je fais en revanche, c’est faire des observations à certains partis et donner des conseils sur la levée de fonds. Vous savez, je suis un ancien banquier d’affaires chez Goldman Sachs. La clé, pour moi, est de s’adresser à sa propre base. Ce qui est déterminant, c’est le nombre de petits donneurs.

Quelles observations avez-vous faites au RN ?

Mon rôle est de faire des connexions, de donner des conseils généraux. Je leur ai par exemple soufflé l’idée que Macron organisait un référendum sur lui-même. Ils le savaient déjà, mais je leur en ai parlé.

Marine Le Pen a déjà échoué deux fois à la présidentielle. Ne ferait-elle pas mieux d’arrêter, comme elle aurait dû le faire aux États-Unis ?

Absolument pas. Ce qu’elle a fait est extraordinaire, elle a fait preuve de plus de résilience que n’importe quel autre politique. La chose la plus dure dans la vie est de se prendre un coup et de se relever. Elle a changé le nom du FN en RN, elle a changé de position sur l’économie, elle s’est « rebrandée » (NDLR : elle a redoré sa propre marque). C’est assez extraordinaire.

Il faut la majorité des voix en France pour être élue président. Le RN peut l’obtenir ?

Tout à fait, dans les deux années à venir, s’ils restent sur cette lancée…

Avec Marine Le Pen ou sa nièce, Marion Maréchal ?

Marion est fantastique, je pense qu’elle est l’une des personnes les plus importantes sur le plan mondial mais elle a dédié sa vie, pour quelques années, à créer son école. Et je pense que cette école aura un impact énorme. J’en ai une aussi en Italie, au monastère de Trisulti.

Il y a des liens entre les deux ?

Non, mais j’espère en créer. Mais revenons à Marine Le Pen. Elle a remonté le parti. Elle sera une candidate incroyable si c’est son choix à la présidentielle. Si Macron ne gagne pas le 26 mai prochain, la politique française sera réinitialisée. La course pour la présidence commencera le lendemain des européennes ! Vous aurez une campagne plus longue qu’aux États-Unis (rires).

Une victoire des populistes en Europe est-elle nécessaire à la réélection de Trump ?

Oui, ma théorie, c’est que les idées politiques bougent comme des marchés de capitaux. C’est pour cela que je passe autant de temps en Europe. Trump n’aurait pas été élu président sans le Brexit. Ça donne un élan.

Si les populistes font plus de 30 % aux européennes, cela donnera cet élan qui aidera Trump pour la campagne de 2020.

Européennes : En Marche drague à droite et chez les écolos

LREM rejoue le coup du « En même temps ». Pour grappiller des points en vue du 26 mai, le camp Macron reprend la stratégie de 2017, tentant de séduire chez les Républicains proeuropéens et chez les écolos centristes.

« Un combat tribal, au corps-à-corps avec Marine Le Pen. » Ainsi l’entourage d’Emmanuel Macron évoque-t-il l’escalade verbale entre le chef de l’Etat et la patronne du Rassemblement national, à dix jours du scrutin européen. Ce vendredi encore, depuis Biarritz (Pyrénées-Atlantiques), le président a pilonné le RN, estimant que « sur tout un tas de sujets, leur bilan est une catastrophe pour le pays et pour l’Europe ». Et même, qu’en le plaçant en tête des élections européennes de 2014, le pays n’avait pas montré « le plus beau des visages ».

C’est peu dire que la campagne a pris dans cette dernière ligne droite une drôle de tournure entre les deux principales forces politiques du pays, au coude-à-coude dans tous les sondages. Un affrontement sans merci entre nationalistes et progressistes, théorisé de longue date au sommet du pouvoir, avec une prime à qui sera notamment parvenu à convaincre parmi les 40 % d’abstentionnistes annoncés le 26 mai, sans parler des nombreux indécis. « La clé va se jouer là », tranche un ministre.

« Deux points à récupérer chez LR et les Verts »

Même conviction dans les couloirs de l’Elysée ou du QG de campagne de la liste Renaissance de Nathalie Loiseau, où la stratégie s’est affinée pour aller chercher la part d’électeurs qui doit faire la différence. Avec deux cibles prioritaires auxquelles Macron et les siens entendent bien faire les yeux doux, cultivant le fameux « en même temps » qui avait fait le succès de la présidentielle : d’un côté de l’échiquier les LR proeuropéens, pas vraiment sur la ligne conservatrice de François-Xavier Bellamy ; de l’autre, les écolos de centre gauche peu séduits par la campagne de Yannick Jadot.

« On a fait un long point avec les sondeurs il y a quelques jours. Pour être certains de passer en tête et terminer devant Marine Le Pen, on a deux points à aller récupérer chez LR et chez les Verts », pointe, stylo à la main, un stratège de la campagne.

Emmanuel Macron n’a-t-il pas lui-même toujours recommandé à ses troupes de « faire du judo des deux côtés » ? Comprendre fracturer à gauche et à droite pour recomposer autour de lui ? « Ils essaient de refaire le En même temps. » Mais pas celui de 2017 qui parlait à la gauche et à la droite. Là, c’est un « En même temps » avec les écolos, LR/EELV, qui va de Jean-Pierre Raffarin et Alain Juppé à Daniel Cohn-Bendit », décrypte le politologue Jérôme Fourquet.

Attirer des personnalités de la société civile

Les éléments de langage sont déjà prêts. À l’image du programme dévoilé il y a une semaine par la liste Renaissance, où la question de l’écologie a été proclamée comme la mère des priorités. En écho aux propos de Macron, le 25 avril lors de sa conférence de presse, lorsqu’il a déclaré avec emphase « l’état d’urgence climatique ».

Avec des initiatives qui se multiplient depuis. Comme ce point presse improvisé du chef de l’Etat, le 6 mai sur le perron de l’Elysée, pour parler de la biodiversité. Et encore jeudi avec la réception, sous les ors du Palais, du mythique chef brésilien Raoni, pour évoquer la lutte contre la déforestation.

« On a un enjeu de crédibilité sur l’environnement. On peut aussi y parvenir grâce à la présence de personnalités issues de la société civile sur notre liste », estime un cadre de la campagne, citant notamment la présence de Pascal Canfin, ancien directeur général du WWF.

« Rassurer » les retraités LR

Côté droite, la cible part plus d’un constat socio-économique. « Les deux points qu’on doit prendre à LR, c’est notamment chez les retraités, poursuit-on. Il faut les rassurer et marteler sur les dernières annonces, comme la réindexation pour les petites retraites, le remboursement du trop-plein perçu de CSG, etc. »
Suffisant pour sortir grand vainqueur devant la formation de Marine Le Pen ? Certains, dans l’entourage du chef de l’Etat, ne cachent parfois pas leur scepticisme, alors que la campagne patine. « Il ne fait ni une politique de droite, ni une politique de gauche, observe un familier de l’Elysée. À force, on ne comprend plus ce qu’il veut faire. »

 
 
Un casque obligatoire à vélo et à trottinette ? Pourquoi l’idée fait débat

Plusieurs amendements déposés dans le cadre de la loi mobilités vont dans ce sens. Mais ils sont loin de faire l’unanimité.

 
 
 

Ici, un piéton renversé par un cycliste imprudent. Là, une trottinette qui s’empale sur le véhicule qui la précède. Plus loin, un gyropode butte, seul, contre un trottoir. En ville, et particulièrement à Paris, l’intégration des fameuses « mobilités douces » se fait parfois avec fracas.

Pour protéger les usagers de ces moyens de locomotion de plus en plus en vogue, avec l’implémentation massive de flottes en libre-service, plusieurs députés sont décidés à sévir. Avec, en tête, l’idée de rendre le casque obligatoire. Une contrainte loin de faire l’unanimité.

 

« Tout conducteur ou passager d’un vélo, d’une trottinette, d’un gyropode, d’une motocyclette, d’un tricycle à moteur, d’un quadricycle à moteur, ou d’un cyclomoteur doit porter un gilet de haute visibilité et être coiffé d’un casque de type homologué […] attaché », édicte ainsi un amendement soumis à l’Assemblée nationale le 9 mai dans le cadre de la loi d’orientation des mobilités.

135 euros d’amende

Si ce texte venait à être adopté, en juin, les cyclistes et « riders » cheveux au vent seraient punis d’une amende forfaitaire de 135 euros. Pour l’heure, seuls les enfants de moins de 12 ans ont l’obligation de porter un casque à bicyclette. Or, ceux qui utilisent vélos, trottinettes et autres gyropodes constituent de toute évidence des usagers de la route vulnérables.

« Nous sommes dans une phrase de transition : la mobilité change et les infrastructures ne peuvent pas s’adapter aussi vite », met en avant Adrien Morenas, l’un des députés (LREM) à avoir soutenu l’amendement. « Aujourd’hui, n’importe qui peut louer une trottinette sans en avoir jamais fait et se retrouver illico en zone ouverte, dans un couloir de bus ou au milieu des voitures, illustre cet élu du Vaucluse. Le casque ne règle pas tout mais il permet de protéger des petits chocs, qui ont d’ailleurs un coût pour la société. »

« Nécessaire »

Elle aussi députée de la majorité, Laurianne Rossi défend le port du casque pour tous les véhicules à moteur ou assistance électrique, vélos compris. « Ces modes de transport qui émergent dans nos villes doivent être encouragés, mais aussi réglementés, avance-t-elle. C’est même nécessaire pour donner envie aux gens de les utiliser. On voit bien qu’au contraire, leur image a plutôt tendance à se détériorer. »

LIRE AUSSI >« Les trottinettes électriques, c’est une plaie, il y en a partout »
 

En apparence dictées par le bon sens, ces propositions constitueraient pourtant une « fausse bonne idée », selon Olivier Schneider, le président de la fédération française des usagers de la bicyclette (FUB). « Cette approche purement individuelle révèle une méconnaissance de la question, attaque-t-il. Appliquée aux cyclistes, sa mise en place ferait chuter la pratique du vélo en ville, alors que tout le monde cherche, au contraire, à la développer ! »

Plusieurs études menées à l’étranger semblent indiquer que le port obligatoire du casque a tendance à diminuer le nombre de cyclistes sur les routes. « En plus d’être contraignant, l’obligation envoie comme signal que ces moyens de transport seraient dangereux. Ce qui peut dissuader des automobilistes de se convertir. Alors qu’aucun pays n’est aussi sûr pour les cyclistes que les Pays-Bas, où le port du casque est facultatif », souligne le député Matthieu Orphelin (ex-LREM).

« Sécurité par le nombre »

Christophe Najdovski, adjoint à la mairie de Paris chargé des transports (EELV), estime également que la priorité doit être de rassurer ceux qui peuvent renoncer à l’automobile, en les protégeant via des infrastructures dédiées et des zones à vitesse limitée. « Plus il y a de vélos sur les routes, moins il y a d’accidents, affirme-t-il. C’est ce qu’on appelle la sécurité par le nombre. »

Cette solution serait évidemment plus coûteuse que la simple obligation de porter un casque. « Mais on va gagner sur tous les autres plans : en termes de pollution, d’embouteillages et de santé publique », énumère-t-il. Reste que ces ambitions de long terme ne répondent pas à l’augmentation immédiate des accidents en agglomération. Entre 2016 et 2017, le nombre d’accidents impliquant les seules trottinettes a bondi de 23 % dans les grandes villes françaises.

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