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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

En acceptatant notre condition humaine, le Père à caché aux grands, ce qu'il a révélé aux petits

LECTURES DE LA MESSE
PREMIÈRE LECTURE
« Ceux qui s’étaient dispersés annonçaient la Bonne Nouvelle de la Parole là où ils passaient » (Ac 8, 1b- 8)

Lecture du livre des Actes des Apôtres

Le jour de la mort d’Étienne,
éclata une violente persécution
contre l’Église de Jérusalem.
Tous se dispersèrent
dans les campagnes de Judée et de Samarie,
à l’exception des Apôtres.
Des hommes religieux ensevelirent Étienne
et célébrèrent pour lui un grand deuil.
Quant à Saul, il ravageait l’Église,
il pénétrait dans les maisons,
pour en arracher hommes et femmes,
et les jeter en prison.

Ceux qui s’étaient dispersés
annonçaient la Bonne Nouvelle de la Parole
là où ils passaient.
C’est ainsi que Philippe, l’un des Sept,
arriva dans une ville de Samarie,
et là il proclamait le Christ.
Les foules, d’un même cœur,
s’attachaient à ce que disait Philippe,
car elles entendaient parler des signes qu’il accomplissait,
ou même les voyaient.
Beaucoup de possédés étaient délivrés des esprits impurs,
qui sortaient en poussant de grands cris.
Beaucoup de paralysés et de boiteux furent guéris.
Et il y eut dans cette ville une grande joie.

– Parole du Seigneur.

PSAUME
(65 (66), 1-3a, 4-5, 6-7a)

R/ Acclamez Dieu, toute la terre !
ou : Alléluia !
 (65, 1)

Acclamez Dieu, toute la terre ;
fêtez la gloire de son nom,
glorifiez-le en célébrant sa louange.
Dites à Dieu : « Que tes actions sont redoutables !

« Toute la terre se prosterne devant toi,
elle chante pour toi, elle chante pour ton nom. »
Venez et voyez les hauts faits de Dieu,
ses exploits redoutables pour les fils des hommes.

Il changea la mer en terre ferme :
ils passèrent le fleuve à pied sec.
De là, cette joie qu’il nous donne.
Il règne à jamais par sa puissance.

ÉVANGILE
« Telle est la volonté de mon Père : que celui qui voit le Fils et croit en lui ait la vie éternelle » (Jn 6, 35-40)

Alléluia. Alléluia.
Celui qui voit le Fils et croit en lui
a la vie éternelle, dit le Seigneur ;
et moi, je le ressusciterai au dernier jour.
Alléluia. (Jn 6, 40)

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

En ce temps-là,
Jésus disait aux foules :
« Moi, je suis le pain de la vie.
Celui qui vient à moi n’aura jamais faim ;
celui qui croit en moi n’aura jamais soif.
Mais je vous l’ai déjà dit :
vous avez vu, et pourtant vous ne croyez pas.
Tous ceux que me donne le Père
viendront jusqu’à moi ;
et celui qui vient à moi,
je ne vais pas le jeter dehors.
Car je suis descendu du ciel
pour faire non pas ma volonté,
mais la volonté de Celui qui m’a envoyé.
Or, telle est la volonté de Celui qui m’a envoyé :
que je ne perde aucun de ceux qu’il m’a donnés,
mais que je les ressuscite au dernier jour.
Telle est la volonté de mon Père :
que celui qui voit le Fils et croit en lui
ait la vie éternelle ;
et moi, je le ressusciterai au dernier jour. »

– Acclamons la Parole de Dieu.

L'acceptation de notre condition humaine

Jésus , dans le banquet eucharistique nous invite à dévorer cette chaire livrée, à boire ce sang versé, symbole de son abandon au Père dans la mort. Elle nous invite donc à Le rejoindre totalement dans cette acceptation de ce que nous sommes : des hommes mortels, qui croient, comme Lui, à l'amour du Père.

Que celui qui voit le Fils et croit en lui, ait la vie éternelle ; et moi, je le ressusciterai au dernier jour. »
 


Méditation de l'évangile du mercredi 29 avril

Le sacrifice a toujours été l'acte essentiel de toutes les religions. Il visait à rendre sacrées, privilégiées, les relations entre l'homme et Dieu. Le sacrifice de Jésus n'y échappe pas, mais il rejoint Dieu, non dans l'offrande d'une victime extérieure à nous-mêmes, mais dans une acceptation parfaite de la volonté de Dieu à notre égard, jusque dans notre mort.

« C'est Moi qui suis le Pain Vivant descendu du Ciel. Si quelqu'un mange de ce Pain, il vivra à jamais. Et le pain que Je donnerai, c'est ma chair livrée pour la vie du monde

Ce Pain Vivant qui apporte une vie nouvelle à l'homme, c'est « la chair livrée » pour la vie du monde. L'allusion à sa mort est nette. C'est cette chair livrée à la volonté du Père dans la mort qui achemine l'homme au-delà de la vie terrestre, vers la vie éternelle.

Il y a déjà, posée là, toute l'acceptation par Jésus de la condition humaine, condition de créature finie et mortelle, s'abandonnant à la volonté du Père.

Jésus, dans la communion à sa chair livrée, à son sang versé, nous invite à venir puiser près de Lui la force d'accepter, comme Lui, notre propre condition d'homme mortel. Il nous demande d'avoir confiance en son Père, qui l'amène et le conduit, Lui le Fils de l'homme, vers sa propre résurrection, gage de la nôtre.

Mais ses paroles sont ” Esprit ” et sans la foi, elles nous rebuteraient, comme elles ont rebutèrent les juifs ses contemporains.

Jésus leur dit alors : « Amen, amen, je vous le dis : si vous ne mangez pas la chair du Fils de l'homme, et si vous ne buvez pas son sang, vous n'avez pas la vie en vous. Celui qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle ; et moi, je le ressusciterai au dernier jour. En effet, ma chair est la vraie nourriture, et mon sang est la vraie boisson.

Jésus , dans le banquet eucharistique nous invite à dévorer cette chaire livrée, à boire ce sang versé, symbole de son abandon au Père dans la mort. Elle nous invite donc à Le rejoindre totalement dans cette acceptation de ce que nous sommes : des hommes mortels, qui croient, comme Lui, à l'amour du Père.

La communion reste donc la plus géniale invention de l'amitié et du coeur d'un Dieu à notre égard. Dans la confiance, uni au Fils de l'homme, à travers les épreuves comme à travers les joies, nous voilà en marche vers la Résurrection, fortifiés par ce pain super nourrissant dont nous parle le Père.


Père Gabriel

Sainte Gertrude d'Helfta (1256-1301)
 

moniale bénédictine

Exercices III, SC 127 (Œuvres spirituelles, trad. J. Hourlier et A. Schmitt, Éd. du Cerf, 1967, p. 101, 111-113 ; rev.)

Je viens à toi

« Venez, venez, venez » :
Je viens, je viens, je viens à toi, Jésus très aimant, toi que j’ai aimé, que j’ai recherché, que j’ai désiré. À cause de ta douceur, de ta compassion et de ta charité, t’aimant de tout mon cœur, de toute mon âme, de toute ma force, je me rends à ton appel. Ne me confonds pas, mais agis avec moi selon ta mansuétude et selon l’immensité de ta miséricorde.

            À moi qui implore ton secours, Seigneur, à moi qui désire être fortifiée par le mystère de ta bénédiction, accorde-moi le secours de ta protection et de ta direction. Qu’il y ait en moi, Seigneur, par le don de ton Esprit, une prudente modestie, une sage bonté, une grave douceur, une chaste liberté. Fervente dans la charité, que je n’aime rien en-dehors de toi ; que ma vie soit digne d’être louée ; que je ne désire pas la louange. Que je te glorifie dans la sainteté de mon corps et la pureté de mon âme ; que par amour je t’aime, que par amour je te serve. Toi, sois ma gloire, toi ma joie, toi mes délices, toi ma consolation dans la peine, toi mon conseil dans l’incertitude. Sois ma défense contre l’injustice, ma patience dans la tribulation, mon abondance dans la pauvreté, ma nourriture dans le jeûne, mon repos dans les veilles, mon remède dans l’infirmité.

            Qu'en toi je possède toute chose, toi que je désire aimer par-dessus toute chose.

 

Homélie du Père Gilbert Adam
Sainte Catherine de Sienne,

1 Jn. 1, 5-2 Ps. 102 Mt. 11, 25-30

  • Le mercredi 29 avril 2020iCal
    Fête des saints. Avril : Sainte Catherine de Sienne,

« En ce temps-là, Jésus prit la parole et dit : « Père, Seigneur du ciel et de la terre, je proclame ta louange : ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l’as révélé aux tout-petits. »


 

Nous fêtons aujourd’hui Catherine de Sienne qui vient en aide aux pauvres et aux malades de Sienne. L’Évangile choisi pour la fête de Catherine la fait exulter en étroite union avec Jésus. Là, elle trouve force et lumière pour faire face aux réalités de la vie. Jésus exulte de joie, dans l’espérance, il crie vers son Père sa louange. Ce qui provoque son admiration et son étonnement joyeux, c’est la pédagogie mise en œuvre par son Père pour le salut des hommes. Jésus a rencontré le refus des scribes, de tous ceux qui s’imaginent posséder la vérité. Au contraire, les petits et les pauvres acceptent de bon cœur de s’ouvrir à l’espérance qu’il leur apporte. Jésus laisse éclater sa joie de voir les humbles se laisser attiré par Dieu et se rallier à son dessein d’amour. Cette simplicité du cœur est une richesse de l’esprit et une clarté du regard. C’est la « science d’amour » qui est à la base de la fidélité et de la grandeur d’âme. La contemplation de Dieu dans la foi est là pour nous permettre de pénétrer dans le mystère de la Parole. C’est ainsi que nous pouvons apprendre la vraie charité. Le service envers l’autre a besoin de l’affection de notre cœur, de la lumière de Dieu. Jésus trouvait sa joie et son bonheur dans la soumission à son Père, dans leur unité d’Amour. Le principal souci de Catherine était l’unité d’Amour, l’unité de l’Église. Sans complexe, elle écrit au Pape, alors en Avignon, une lettre brûlante où elle le presse de revenir à Rome. La spiritualité de Catherine de Sienne se manifestait par le don des larmes, signe d’une grande sensibilité et d’une belle tendresse. Elle invitait les prêtres et le Pape, qu’elle appelait le doux Christ sur terre, à être fidèles à leur responsabilités dans un constant amour de l’Église.

« Oui, Père, tu l’as voulu ainsi dans ta bienveillance. Tout m’a été remis par mon Père ; personne ne connaît le Fils, sinon le Père, et personne ne connaît le Père, sinon le Fils, et celui à qui le Fils veut le révéler. »

 S’il n’y a qu’un seul salut et que ce salut vient par la foi au Christ vivant, les chrétiens sont de niveaux de culture différents. C’est la réalité de ce qui s’inscrit jour après jour dans le livre de notre vie que Dieu seul peut ouvrir ou fermer. Quel que soit le degré de notre culture, le brillant ou l’obscurité de notre situation, la vie quotidienne est faite de petites choses ou pèse le poids de notre amour, de notre charité. Le bon plaisir de notre Père est que les plus humbles gardent toutes leurs chances face au Règne de Dieu qui vient déjà sur la terre. Aux yeux de Jésus, le savoir-faire doit se mettre au service d’une réponse de foi, il doit devenir le service d’un croyant qui aime. Il nous faut dire notre foi et rendre compte de l’espérance qui est en nous. Les moments de prière, d’écoute de Dieu dans l’activité quotidienne, exerce notre charité. L’Eglise annonce la Parole et réalise cette Parole qui est charité et vérité. Il nous faut être dépouillés de nous mêmes pour suivre le Christ pauvre. Le Royaume de Dieu est cet amour de Dieu reçu dans la pauvreté qui nous désapproprie de nous-mêmes. Jésus vient à notre table, il s’invite « Pain de Vie. » Nous préparons notre cœur pour lui par la prière et le désir de le rencontrer.

« « Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos. Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos pour votre âme. Oui, mon joug est facile à porter, et mon fardeau, léger. »

 Jésus nous donne humblement de le connaître car nul ne connaît le Fils si ce n’est le Père, et c’est le Père qui révèle son Fils en nous. Il nous le révèle comme le Serviteur qui a souffert, comme le crucifié qui est glorifié. Personne ne connaît le Père, si ce n’est le Fils, et celui à qui le Fils veut le révéler. Nous ne pouvons regarder le Père qu’avec les yeux de Jésus. Nous ne pouvons parler au Père qu’avec les paroles révélées par Jésus son Fils. C’est ce regard qui touche Dieu, ce sont ces paroles qui le rejoignent. Les humbles et les hommes de bonne volonté sont ceux qui acceptent de se mettre à l’école de Jésus. Il nous donne la joie du Royaume, l’allégresse de ceux qui se savent aimer et pardonnés. Le joug de Jésus ne blesse pas, son fardeau est léger parce qu’il nous libère progressivement du poids de notre égoïsme et de notre agressivité. Nous passons notre vie à chercher le repos, nous pouvons le trouver en servant et en aimant. Catherine de Sienne est pour nous un modèle d’harmonie pour entrer dans le repos de Jésus, dans l’humilité et la douceur de la croix, sa priorité est toujours la fidélité au Saint Esprit.

Nous demandons la grâce de nous unir au cœur de Jésus afin d’aimer Dieu et le prochain comme le Christ.

Père Gilbert Adam
9 rue du Lavoir
60350 Trosly-Breuil

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