10 Octobre 2020
Le Saint du Jour est une liste quotidienne des Saints gardés dans la mémoire de l'Église. Les histoires des maîtres de la vie chrétienne de tous les temps qui comme des phares radieux orientent notre chemin.
En 1227 l’Ordre des Frères Mineurs envoie sept frères pour prêcher l’Evangile au Maroc où ils sont martyrisés pour avoir refusé d’abjurer leur foi; ils s’appelaient Daniel de Calabre, Samuel, Ange, Donnolo, Léon, Nicolas et Ugolin. Connus comme martyrs de Ceuta ils sont canonisés par Léon X en 1516.
Saint Daniel Comboni
Évêque missionnaire et fondateur des :
« Missionnaires Comboniens »
« Missionnaires Comboniennes ».
D |
Ordonné prêtre en 1854, il part trois ans plus tard pour le Soudan. Le choc initial est rude : climat, pauvreté. En assistant à la mort en Afrique d'un jeune compagnon missionnaire, Comboni, au lieu de se décourager, se sent encore plus intérieurement confirmé dans sa décision de continuer sa mission : « Ou l'Afrique ou la mort » dit-il. Pour cette grande entreprise du « salut des âmes les plus abandonnées du monde », il est prêt à tout, même s’il doit revenir en Italie momentanément pour raison de santé.
En 1864, alors qu'il était en prière sur la tombe de S. Pierre à Rome, Daniel est frappé par une illumination fulgurante qui le pousse à élaborer son fameux « Plan pour la régénération de l'Afrique », un projet missionnaire qui peut être synthétisé en une phrase: « Sauver l'Afrique par l'Afrique », fruit de sa confiance sans limites dans les capacités humaines et religieuses des peuples africains.
Plusieurs fois, le Père Comboni revient d’Afrique en Europe et, aidé par sa connaissance des langues, il visite plusieurs pays européens pour faire connaître la mission de l’Afrique Centrale.
Sa foi inébranlable dans le Seigneur et dans l'Afrique le conduit à fonder, respectivement en 1867 et en 1872, les Instituts masculin et féminin de ses missionnaires, connus plus tard sous le nom de « Missionnaires Comboniens » et de sœurs « Missionnaires Comboniennes ».
Entre temps, il assiste au Concile Vatican I comme théologien et fait signer par 70 Pères conciliaires une pétition en faveur de l’évangélisation de l’Afrique Centrale. Les souffrances ne lui sont pas épargnées, ni les calomnies, mais il reçoit la croix avec un esprit de foi.
Évêque de Khartoum en 1877, il affronte, avec ses missionnaires hommes et femmes, la sécheresse et la famine des années 1877-78 qui réduisent de moitié la population locale et épuisent le personnel et l'activité missionnaire.
En 1880, avec toujours le même courage, Mgr Comboni revient en Afrique, pour la huitième et dernière fois, à côté de ses missionnaires, décidé à continuer la lutte contre la plaie de l'esclavage et à consolider l'activité missionnaire avec les africains eux-mêmes. L'année suivante, éprouvé par la fatigue, les morts fréquentes et récentes de ses collaborateurs, l'amertume des accusations et des calomnies, le grand missionnaire tombe malade.
Le 10 octobre 1881, à l'âge de cinquante ans, marqué par la croix qui jamais ne l'a abandonné comme une épouse fidèle et aimée, il meurt à Khartoum, parmi ses gens, conscient que son œuvre missionnaire ne mourra pas. « Je meurs, dit-il, mais mon œuvre, qui est oeuvre de Dieu, ne mourra pas ».
Daniel Comboni a été beatifié le 17 mars 1996 et canonisé le 20 décembre 2002, sur la Place Saint-Pierre de Rome (dans les deux cas), par le même pape, saint Jean-Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005).
Gn 12, 4
Abram partit, comme le Seigneur le lui avait dit, et Loth partit avec lui. Abram avait soixante-quinze ans lorsqu'il sortit de Harrane.
Gn 12, 5
Il prit sa femme Saraï, son neveu Loth, tous leurs biens, et les serviteurs qu'ils avaient acquis à Harrane ; ils se mirent en route pour Canaan et ils arrivèrent dans ce pays.
Gn 13, 5
Loth, qui accompagnait Abram, avait également du petit et du gros bétail, et son propre campement.
Gn 13, 7
Il y eut des disputes entre les bergers d'Abram et ceux de Loth.
Gn 13, 8
Abram dit à Loth : « Surtout, qu'il n'y ait pas de querelle entre toi et moi, entre tes bergers et les miens, car nous sommes frères !
Gn 13, 10
Loth regarda, et il vit que toute la région du Jourdain était bien irriguée. Avant que le Seigneur détruisît Sodome et Gomorrhe, elle était comme le jardin du Seigneur, comme le pays d'Égypte, quand on arrive au delta du Nil.
Gn 13, 11
Loth choisit pour lui toute la région du Jourdain et il partit vers l'est. C'est ainsi qu'ils se séparèrent.
Gn 13, 12
Abram resta dans le pays de Canaan, et Loth dans les villes de la région du Jourdain ; il poussa ses campements jusqu'à Sodome.
Gn 13, 14
Après le départ de Loth, le Seigneur dit à Abram : « Lève les yeux et regarde, de l'endroit où tu es, regarde vers le nord et le midi, vers l'orient et l'occident.
Gn 19, 15
Au cours de la nuit, les gens de Sodome avaient attaqué les deux voyageurs qui étaient venus chez Loth. A l'aurore, les deux anges poussèrent Loth à fuir la ville, en lui disant : « Debout ! Prends ta femme et tes deux filles qui sont chez toi, si tu ne veux pas périr toi aussi à cause des crimes de cette ville. »
Gn 19, 18
Loth leur dit : « Non, je vous en prie, mes seigneurs !
Gn 19, 23
Le soleil se levait sur le pays et Loth entrait à Soar,
Gn 19, 26
Or, la femme de Loth avait regardé en arrière, et elle était devenue une colonne de sel.
Gn 19, 29
Lorsque Dieu a détruit les villes de cette plaine, il s'est souvenu d'Abraham ; et il a fait échapper Loth au cataclysme qui a détruit les villes où il habitait.
- livre de la Genèse, chap 12.
Le moine Paulin est envoyé par le pape Grégoire le Grand à ré-évan
géliser la Bretagne désormais dominée par des peuples païens comme les Angles et les Saxons. Ordonné évêque de York, Paulin réussit à convertir aussi le roi grâce à sa «christianisation graduelle». Il meurt en 664.
Bse María Catalina Irigoyen Echegaray
Religieuse espagnole des
Servantes de Marie auxiliaires des malades
M |
En 1878, elle demande son admission à l’Institut des Servantes de Marie, fondé par María Soledad Torrés Acosta (1826-1887, canonisée en 1970). Mais il lui est conseillé de patienter encore un peu, car elle doit s’occuper chez elle de plusieurs malades de sa famille.
Après avoir solutionné la situation familiale, elle peut enfin entrer chez les Religieuses, à Pamplona, le 31 décembre 1881, à l’âge de 33 ans.
Elle fait sa première profession dans la nouvelle Maison de Madrid le 14 mai 1883, puis la solennelle et définitive le 15 juillet 1889.
Tout le reste de sa vie se passe à Madrid, où elle part pleine d’entrain au domicile des malades pour les soigner, les consoler, les écouter patiemment. Elle fut si bienveillante pour chacun d’eux qu’ils la considéraient comme leur mère.
Après vingt-trois années de ce long apostolat, María Catalina fut destinée pendant sept autres années à la réception des dons pour l’Institut.
Les dernières années de sa vie, la pauvre ne pouvait plus se rendre utile matériellement, car les infirmités la crucifiaient de plus en plus, l’identifiant au Sauveur crucifié. Elle passa de la terre au ciel le 10 octobre 1918.
María Catalina Irigoyen Echegaray a été béatifiée le 29 octobre 2011, dans la cathédrale Santa María la Real de la Almudena à Madrid, par le card. Angelo Amato s.d.b., Préfet de la Congrégation pour la cause des Saints, qui représentait le Pape Benoît XVI.
Saint François de Borgia était Espagnol et fils de prince. À peine put-il articuler quelques mots, que sa pieuse mère lui apprit à prononcer les noms sacrés de Jésus et de Marie. Âgé de cinq ans, il retenait avec une merveilleuse mémoire les sermons, le ton, les gestes des prédicateurs, et les répétait dans sa famille avec une onction touchante. Bien que sa jeunesse se passât dans le monde, à la cour de Charles-Quint, et dans le métier des armes, sa vie fut très pure et toute chrétienne; il tenait même peu aux honneurs auxquels l'avaient appelé son grand nom et ses mérites.
A vingt-huit ans, la vue du cadavre défiguré de l'impératrice Isabelle le frappa tellement, qu'il se dit à lui-même: "François, voilà ce que tu seras bientôt... A quoi te serviront les grandeurs de la terre?..." Toutefois, cédant aux instances de l'empereur, qui le fit son premier conseiller, il ne quitta le monde qu'à la mort de son épouse, Éléonore de Castro. Il avait trente-six ans; encore dut-il passer quatre ans dans le siècle, afin de pourvoir aux besoins de ses huit enfants.
François de Borgia fut digne de son maître saint Ignace; tout son éloge est dans ce mot. L'humilité fut la vertu dominante de ce prince revêtu de la livrée des pauvres du Christ. A plusieurs reprises, le Pape voulut le nommer cardinal; une première fois il se déroba par la fuite; une autre fois, saint Ignace conjura le danger.
Étant un jour en voyage avec un vieux religieux, il dut coucher sur la paille avec son compagnon, dans une misérable hôtellerie. Toute la nuit, le vieillard ne fit que tousser et cracher; ce ne fut que le lendemain matin qu'il s'aperçut de ce qui lui était arrivé; il avait couvert de ses crachats le visage et les habits du Saint. Comme il en témoignait un grand chagrin: "Que cela ne vous fasse point de peine, lui dit François, car il n'y avait pas un endroit dans la chambre où il fallût cracher plutôt que sur moi." Ce trait peint assez un homme aux vertus héroïques.
Plus l'humble religieux s'abaissait, plus les honneurs le cherchaient. Celui qui signait toutes ses lettres de ces mots: François, pécheur; celui qui ne lisait qu'à genoux les lettres de ses supérieurs, devint le troisième général de la Compagnie de Jésus.
Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950
évêque de Nantes, selon le martyrologe romain, au IVe siècle... ou disciple de saint Pierre et premier apôtre de Bretagne, selon certains...
"Le diocèse de Nantes fut fondé par Saint Clair, premier évêque de Nantes au IIIe siècle arrivé par la Loire, qui joua un rôle important dans l'évangélisation de la Haute-Bretagne." (Une histoire riche - Eglise catholique en Loire Atlantique)
La tradition est unanime pour faire de saint Clair le premier évêque de Nantes. Bien que son culte ne soit attesté qu'au XIe siècle, et que Grégoire de Tours n'en fasse pas mention parmi les saints du pays nantais, c'est au IVe siècle qu'il faut vraisemblablement situer son action pastorale. Aux IXe-Xe siècles, lors des incursions normandes, le corps de saint Clair fut transporté à Angers, comme celui de saint Gohard.
Il y était vénéré dans l'église abbatiale Saint-Aubin.
(Notices des Offices propres de l'Église de Nantes où Saint Clair, premier évêque de Nantes, est fêté le 10 octobre)
A Nantes, au IVe siècle, saint Clair, vénéré comme le premier évêque de la cité.
Martyrologe romain