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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Ne pas se laisser dominer par les moqueries, seule la foi est salvatrice

PREMIÈRE LECTURE
« Je ferai de toi mon épouse pour toujours » (Os 2, 16.17b-18.21-22)

Ainsi parle le Seigneur :
    Mon épouse infidèle,
je vais la séduire,
je vais l’entraîner jusqu’au désert,
et je lui parlerai cœur à cœur.
    Là, elle me répondra
comme au temps de sa jeunesse,
au jour où elle est sortie du pays d’Égypte.
    En ce jour-là – oracle du Seigneur –,
voici ce qui arrivera :
Tu m’appelleras : « Mon époux »
et non plus : « Mon Baal » (c’est-à-dire « mon maître »).
    Je ferai de toi mon épouse pour toujours,
je ferai de toi mon épouse
dans la justice et le droit,
dans la fidélité et la tendresse ;
    je ferai de toi mon épouse dans la loyauté,
et tu connaîtras le Seigneur.

            – Parole du Seigneur.

PSAUME
(Ps 144 (145), 2-3, 4-5, 6-7, 8-9)
R/

Le Seigneur est tendresse et pitié !

Chaque jour je te bénirai,
je louerai ton nom toujours et à jamais.
Il est grand, le Seigneur, hautement loué ;
à sa grandeur, il n’est pas de limite.

D’âge en âge, on vantera tes œuvres,
on proclamera tes exploits.
Je redirai le récit de tes merveilles,
ton éclat, ta gloire et ta splendeur.

On dira ta force redoutable ;
je raconterai ta grandeur.
On rappellera tes immenses bontés ;
tous acclameront ta justice.

Le Seigneur est tendresse et pitié,
lent à la colère et plein d’amour ;
la bonté du Seigneur est pour tous,
sa tendresse, pour toutes ses œuvres.

ÉVANGILE
« Ma fille est morte à l’instant ; mais viens, et elle vivra » (Mt 9, 18-26)

En ce temps-là,
    tandis que Jésus parlait aux disciples de Jean le Baptiste,
voilà qu’un notable s’approcha.
Il se prosternait devant lui en disant :
« Ma fille est morte à l’instant ;
mais viens lui imposer la main,
et elle vivra. »
    Jésus se leva et le suivit, ainsi que ses disciples.

    Et voici qu’une femme
souffrant d’hémorragies depuis douze ans
s’approcha par derrière
et toucha la frange de son vêtement.
    Car elle se disait en elle-même :
« Si je parviens seulement à toucher son vêtement,
je serai sauvée. »
    Jésus se retourna et, la voyant, lui dit :
« Confiance, ma fille !
Ta foi t’a sauvée. »
Et, à l’heure même, la femme fut sauvée.

    Jésus, arrivé à la maison du notable,
vit les joueurs de flûte
et la foule qui s’agitait bruyamment.
Il dit alors :
    « Retirez-vous.
La jeune fille n’est pas morte : elle dort. »
    Mais on se moquait de lui.
Quand la foule fut mise dehors,
il entra, lui saisit la main,
et la jeune fille se leva.
    Et la nouvelle se répandit dans toute la région.

            – Acclamons la Parole de Dieu.

CONSÉCRATION À NOTRE-DAME DES NEIGES

Ô Notre-Dame,
nous nous confions en vous,
en votre obédience bénie
et en votre garde très spéciale.
Aujourd’hui et chaque jour
nous vous confions nos âmes et nos corps ;
nous vous confions tout notre espoir
et toute notre consolation ;
toutes nos angoisses et nos misères ;
notre vie et la fin de notre vie,
pour que par votre très sainte intercession
et par vos mérites,
toutes nos actions soient dirigées et disposées
selon votre volonté
et celle de votre Fils. Amen.

La guérison de la femme malade

Il en va de même pour Jaïre. Devant la détresse de l'homme qui abandonne la lutte, à l'annonce de la mort de sa fille, Jésus dépasse la mort, et lui dit de folles paroles d'espérance pour lui rendre courage.

« Retirez-vous. La jeune fille n'est pas morte : elle dort. » Mais on se moquait de lui.

Quand la foule fut mise dehors, il entra, lui saisit la main, et la jeune fille se leva.

Et la nouvelle se répandit dans toute la région.

 

Méditation de l'évangile du lundi 6 juillet

“Pendant qu'Il se rendait chez Jaïre, la foule l'étouffait. Et une femme atteinte d'un flux de sang depuis douze ans, et qui, ayant dépensé tout son avoir en médecine, n'avait pu être guérie par personne, s'étant approchée par derrière, toucha la houppe de son vêtement. Et aussitôt son flux de sang s'arrêta”

Malade, ruinée, voilà celle qui vient vers Lui ? Il la guérit et provoque exprès les siens en leur disant : “Qui m'a touché ?” Tous s'en défendant, Pierre et ceux qui étaient avec Lui dirent : “Maître, la foule t'entoure et te presse”. Jésus dit : “Quelqu'un m'a touché, car j'ai senti qu'une vertu était sortie de moi”

Etonnant rappel, seul notre contact avec Jésus nous guérit et guérira tous ceux qui nous entourent. Le contact avec Jésus à travers sa parole et dans l'Eucharistie produit le miracle de la foi qui guérit. C'est Lui seul qui guérit, nous l'oublions; aussi faut-il mettre Jésus sur le chemin de toutes misères et à son contact “une vertu sortira de Lui pour guérir”.

La femme se voyant découverte vint toute tremblante et, tombant à ses pieds, raconta devant tout le peuple pourquoi elle l'avait touché et comment elle avait été guérie aussitôt. Il lui dit : “Ma fille, ta foi t'a sauvée : va en paix”

Il en va de même pour Jaïre. Devant la détresse de l'homme qui abandonne la lutte, à l'annonce de la mort de sa fille, Jésus dépasse la mort, et lui dit de folles paroles d'espérance pour lui rendre courage.

“Comme Il parlait encore avec la femme au flux de sang, quelqu'un de chez le chef de la synagogue se présente, disant : Ta fille est morte ; n'importune plus le Maître. Jésus entendit et s'adressa à lui : Ne crains pas; fais seulement un acte de foi, et elle sera sauvée”

Nos situations ne le laissent pas indifférent. Il entend et réagit jusque contre la mort, pour nous témoigner combien Dieu, le Père, comprend nos angoisses qu'Il a voulu vivre en Jésus. “Lorsqu'on eut fait sortir la foule, Il entra, la prit par la main, et la petite fille se leva. Et le bruit qui s'en fit se répandit dans toute cette contrée”

Il est si proche (tout à l'écoute) de nos déroutes de parents, écrasés par la mort physique ou spirituelle de nos enfants !

Père Gabriel

              St Charles de Foucauld

            (1858-1916)

 

ermite et missionnaire au Sahara

Retraite faite à Nazareth 1897 (Œuvres, Seuil 1958, p. 521)

« Ta foi t'a sauvée »

La foi, c'est ce qui fait que nous croyons du fond de l'âme (...) toutes les vérités que la religion nous enseigne, le contenu de la Sainte Écriture par conséquent et tous les enseignements de l'Évangile, tout ce qui nous est proposé par l'Église enfin. Le juste vit vraiment de cette foi (Rm 1,17), car elle remplace pour lui la plupart des sens de la nature. Elle transforme tellement toutes choses qu'à peine les anciens sens peuvent-ils servir à l'âme ; elle ne perçoit par eux que de trompeuses apparences ; la foi lui montre les réalités.

            L'œil lui montre un pauvre ; la foi lui montre Jésus (cf Mt 25,40). L'oreille lui fait entendre des injures et des persécutions ; la foi lui chante : « Réjouissez-vous et jubilez de joie » (cf Mt 5,12). Le toucher nous fait sentir des coups de pierre reçus ; la foi nous dit : « Soyez dans une grande joie d'avoir été jugés dignes de souffrir quelque chose pour le nom du Christ » (cf Ac 5,41). Le goût nous fait sentir l'encens ; la foi nous dit que le véritable encens « sont les prières des saints » (Ap 8,4).

            Les sens nous séduisent par les beautés créées ; la foi pense à la beauté incréée et prend en pitié toutes les créatures qui sont un néant et une poussière à côté de cette beauté-là. Les sens ont horreur de la douleur ; la foi la bénit comme la couronne de mariage qui l'unit à son Bien-aimé, comme la marche avec son Époux, la main dans sa main divine. Les sens se révoltent contre l'injure ; la foi la bénit : « Bénissez ceux qui vous maudissent » (Lc 6,28) (...); elle la trouve douce car c'est partager le sort de Jésus. (...) Les sens sont curieux ; la foi ne veut rien connaître : elle a soif de s'ensevelir et voudrait passer toute sa vie immobile au pied du tabernacle.

 

Homélie Père Gilbert Adam

 

Sainte Maria Goretti
Jésus entra, lui saisit la main, et la jeune fille se leva.

" Tandis que Jésus leur parlait ainsi, voilà qu’un notable s’approcha. Il se prosternait devant lui en disant : « Ma fille est morte à l’instant ; mais viens lui imposer la main, et elle vivra. »

Jésus se leva et le suivit, ainsi que ses disciples. Nous fêtons aujourd’hui Maria Goretti. Maria, troisième d’une famille de sept enfants, alors que son père est mort, aide sa mère Assunta dans la rude tâche de la famille orpheline. Assunta confie la garde des petits à Marietta, qui n’est alors âgée que de neuf ans. Maria Goretti ne put apprendre à lire, car la pauvreté et l’éloignement du village l’empêchèrent de fréquenter l’école. La petite fille d’une maturité précoce devint très vite une parfaite ménagère. Maria se presse pour recevoir Jésus dans le Saint Sacrement, elle ne tient pas compte des difficultés et des distances à parcourir. « Je ne puis à peine attendre le moment où demain j’irai à la communion, » dit-elle l’après-midi même où elle allait sceller de son sang sa fidélité à Jésus son Époux divin. Elle s’appliquait à la récitation quotidienne du chapelet. Jésus, aimé de cette enfant, est tout disponible pour elle. Il attend beaucoup d’elle et il l’accueille avec douceur et humilité. Jésus fait son œuvre de salut en chacun de nous. Aujourd’hui encore nous entrons dans la démarche de foi en Jésus qui nous sauve. Nous croyons qu’il peut nous sauver malgré notre faiblesse. L’humanité souffre, comme cette petite fille qui va donner sa vie à Jésus, et comme cette pauvre femme de l’Evangile qui s’en va, perdant sa vie.

"Et voici qu’une femme souffrant d’hémorragies depuis douze ans s’approcha par-derrière et toucha la frange de son vêtement. Car elle se disait en elle-même : « Si je parviens seulement à toucher son vêtement, je serai sauvée. » Jésus se retourna et, la voyant, lui dit : « Confiance, ma fille ! Ta foi t’a sauvée. » Et, à l’heure même, la femme fut sauvée. Ceux qui s’approchent de Jésus avec une grande foi trouvent en lui leur secours. Maria est en grand danger. Les Serenelli sont les proches voisins de la famille Goretti. Leur fils Alessandro se laisse entraîner par des camarades corrompus et des lectures pernicieuses. Il vient aider la famille Goretti. Maria l’accueillait reconnaissante, trop pure pour se méfier. Ce jeune homme ne tarde pas à lui tenir des propos abjects, en lui défendant de les répéter, mais Maria avoue tout à sa mère. Avertie d’un danger qu’elle ignorait, elle promit de ne jamais céder. Alessandro devient de plus en plus pressant, mais prudente, Maria s’enfuyait de sa présence. Furieux de cette résistance, ce garçon guettait le départ d’Assuntala pour pouvoir réaliser ses desseins pervers. L’occasion se présenta un matin et Alessandro se précipita brutalement sur Maria, alors seule et sans défense. Brandissant sous ses yeux un poinçon dont la lame était acérée lui fit cette menace : « Si tu ne cèdes pas, je vais te tuer ! » Maria s’écria : « Non ! C’est un péché, Dieu le défend ! Vous iriez en enfer ! » Déchaîné par la passion, l’assassin se jette sur sa proie et la laboure de quatorze coups de poinçon. Mais Jésus, le maître de la vie a soutenu Maria. La mort n’empêche pas l’espérance qui naît de la foi. Dieu a vaincu la mort, et il est le garant de notre espérance.

"Jésus, arrivé à la maison du notable, vit les joueurs de flûte et la foule qui s’agitait bruyamment. Il dit alors : « Retirez-vous. La jeune fille n’est pas morte : elle dort. » Mais on se moquait de lui. Quand la foule fut mise dehors, il entra, lui saisit la main, et la jeune fille se leva. Et la nouvelle se répandit dans toute la région. Lorsque qu’Assunta fut mise au courant du drame, Maria gisait mourante à l’hôpital. Le prêtre, lui rappelant la mort de Jésus en croix et le coup de lance, lui dit : « Et toi, Maria, pardonnes-tu ? “Oh, oui ! murmura Maria sans hésitation, pour l’amour de Jésus, qu’il vienne avec moi au Paradis.” Alessandro condamné à une peine de trente ans de prison rêva que Maria lui offrait des lys qui se transformaient en lumières scintillantes. Ce rêve lui fit réaliser le mal qu’il avait fait et il se repentit. Avec Assunta ils assistèrent aux cérémonies de canonisation de Marietta. Ce fut la première fois qu’une mère assistait à la canonisation de sa fille. Nous aussi cherchons à "sauver" notre vie en donnant un sens à notre existence. La femme hémorroïsse fut « sauvée » nous dit l’Evangile. C’est Jésus qui nous sauve de la mort et nous donne la force dans l’épreuve. Il nous faut toucher Jésus comme Maria et l’annoncer car Il est notre Vie. C’est le véritable trésor qui demeure, car Jésus nous donne la Vie.

Père Gilbert Adam

9 rue du Lavoir.
60350 Trosly-Breuil
Tel/Fax : 03 44 85 92 00
Tel : 08 77 35 13 96

 
 
 
 
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