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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Jean n'était pas la lumière, mais il était là pour lui rendre témoignage » (Jn 1,8)

PREMIÈRE LECTURE
« Avant même de te façonner dans le sein de ta mère, je te connaissais » (Jr 1, 4-10)

Au temps du roi Josias,
la parole du Seigneur me fut adressée :
« Avant même de te façonner dans le sein de ta mère,
je te connaissais ;
avant que tu viennes au jour,
je t’ai consacré ;
je fais de toi un prophète pour les nations. »
Et je dis :
« Ah ! Seigneur mon Dieu !
Vois donc : je ne sais pas parler,
je suis un enfant ! »
Le Seigneur reprit :
« Ne dis pas : “Je suis un enfant !”
Tu iras vers tous ceux à qui je t’enverrai ;
tout ce que je t’ordonnerai, tu le diras.
Ne les crains pas,
car je suis avec toi pour te délivrer
– oracle du Seigneur. »
Puis le Seigneur étendit la main et me toucha la bouche.
Il me dit :
« Voici, je mets dans ta bouche mes paroles !
Vois : aujourd’hui, je te donne autorité
sur les nations et les royaumes,
pour arracher et renverser,
pour détruire et démolir,
pour bâtir et planter. »

– Parole du Seigneur.

PSAUME
(Ps 70 (71), 1-2, 5-6ab, 7-8, 15ab.17)
R/

Seigneur mon Dieu,
toi, mon soutien dès avant ma naissance.

En toi, Seigneur, j’ai mon refuge :
garde-moi d’être humilié pour toujours.
Dans ta justice, défends-moi, libère-moi,
tends l’oreille vers moi, et sauve-moi.

Seigneur mon Dieu, tu es mon espérance,
mon appui dès ma jeunesse.
Toi, mon soutien dès avant ma naissance,
Tu m'as choisi dès le ventre de ma mère.

Pour beaucoup, je fus comme un prodige ;
tu as été mon secours et ma force.
Je n'avais que ta louange à la bouche,
tout le jour, ta splendeur.

Ma bouche annonce tout le jour
tes actes de justice et de salut.
Mon Dieu, tu m’as instruit dès ma jeunesse,
jusqu’à présent, j’ai proclamé tes merveilles.

DEUXIÈME LECTURE
« Sur le salut, les prophètes ont fait porter leurs interrogations et leurs recherches » (1 P 1, 8-12)

Bien-aimés,
vous aimez Jésus Christ sans l’avoir vu ;
en lui, sans le voir encore, vous mettez votre foi,
vous exultez d’une joie inexprimable et remplie de gloire,
car vous allez obtenir le salut des âmes
qui est l’aboutissement de votre foi.
Sur le salut,
les prophètes ont fait porter
leurs interrogations et leurs recherches,
eux qui ont prophétisé
pour annoncer la grâce qui vous est destinée.
Ils cherchaient quel temps et quelles circonstances
voulait indiquer l’Esprit du Christ, présent en eux,
quand il attestait par avance les souffrances du Christ
et la gloire qui s’ensuivrait.
Il leur fut révélé
que ce n’était pas pour eux-mêmes, mais pour vous,
qu’ils étaient au service de ce message,
annoncé maintenant par ceux qui vous ont évangélisés
dans l’Esprit Saint envoyé du ciel ;
même des anges désirent se pencher
pour scruter ce message.

– Parole du Seigneur.

ÉVANGILE
« Ta femme mettra au monde pour toi un fils, et tu lui donneras le nom de Jean » (Lc 1, 5-17)

Il y avait, au temps d’Hérode le Grand, roi de Judée,
un prêtre du groupe d’Abia, nommé Zacharie.
Sa femme aussi était descendante d’Aaron ;
elle s’appelait Élisabeth.
Ils étaient l’un et l’autre des justes devant Dieu :
ils suivaient tous les commandements et les préceptes du Seigneur
de façon irréprochable.
Ils n’avaient pas d’enfant, car Élisabeth était stérile
et, de plus, ils étaient l’un et l’autre avancés en âge.

Or, tandis que Zacharie,
durant la période attribuée aux prêtres de son groupe,
assurait le service du culte devant Dieu,
il fut désigné par le sort, suivant l’usage des prêtres,
pour aller offrir l’encens dans le sanctuaire du Seigneur.
Toute la multitude du peuple était en prière au-dehors,
à l’heure de l’offrande de l’encens.
L’ange du Seigneur lui apparut,
debout à droite de l’autel de l’encens.
À sa vue, Zacharie fut bouleversé
et la crainte le saisit.
L’ange lui dit :
« Sois sans crainte, Zacharie,
car ta supplication a été exaucée :
ta femme Élisabeth mettra au monde pour toi un fils,
et tu lui donneras le nom de Jean.
Tu seras dans la joie et l’allégresse,
et beaucoup se réjouiront de sa naissance,
car il sera grand devant le Seigneur.
Il ne boira pas de vin ni de boisson forte,
et il sera rempli d’Esprit Saint dès le ventre de sa mère ;
il fera revenir de nombreux fils d’Israël
au Seigneur leur Dieu ;
il marchera devant, en présence du Seigneur,
avec l’esprit et la puissance du prophète Élie,
pour faire revenir le cœur des pères vers leurs enfants,
ramener les rebelles à la sagesse des justes,
et préparer au Seigneur un peuple bien disposé. »

– Acclamons la Parole de Dieu.

CONSÉCRATION À NOTRE-DAME DES NEIGES

Ô Notre-Dame,
nous nous confions en vous,
en votre obédience bénie
et en votre garde très spéciale.
Aujourd’hui et chaque jour
nous vous confions nos âmes et nos corps ;
nous vous confions tout notre espoir
et toute notre consolation ;
toutes nos angoisses et nos misères ;
notre vie et la fin de notre vie,
pour que par votre très sainte intercession
et par vos mérites,
toutes nos actions soient dirigées et disposées
selon votre volonté
et celle de votre Fils. Amen.

PAROLES DU SAINT PÈRE

Et à présent que l’événement s’accomplit, à présent qu’Elisabeth et Zacharie font l’expérience que «rien n’est impossible à Dieu» (Lc 1, 37), leur joie est grande. La page de l’Evangile d’aujourd’hui (Lc 1, 57-66. 80) annonce la naissance et se concentre ensuite sur le moment de l’imposition du nom de l’enfant. Elisabeth choisit un nom étranger à la tradition familiale et elle dit: «Il s’appellera Jean» (v. 60), don gratuit et désormais inattendu, parce que Jean signifie «Dieu a fait grâce». Et cet enfant sera un héraut, un témoin de la grâce de Dieu pour les pauvres qui attendent son salut avec une foi humble. (Angélus 24 juin 2018)

 

Jean-Baptiste l'envoyé de Dieu

Dans son chant de reconnaissance, la perspective envisagée par Zacharie est le salut d'Israël, du Peuple, non pas une grâce personnelle. C'est la même note spirituelle que celle de la Vierge Marie dans le chant du Magnificat dont voici les paroles :“Il a secouru Israël son serviteur, pour se souvenir de la miséricorde comme il avait dit à nos pères, en faveur d'Abraham et de sa race à jamais”

»

 

Méditation de l'Evangile du mercredi 24 juin 

L'épreuve, chez Zacharie, ne supprime pas la joie au moment de la naissance de son fils. Sa reconnaissance explose librement.

“Les amis faisaient des signes au père de l'enfant pour savoir comment il voulait qu'il s'appelât. Et ayant demandé une petite tablette, il écrivit pour dire : Jean est son nom. Et tous de s'étonner. Or, aussitôt, sa bouche s'ouvrit, et sa langue se délia, et parlait, bénissant Dieu.”

L'épreuve devient la source de vie de tout le peuple.

Il est d'ailleurs dit de Jean-Baptiste : “Et tous les voisins d'Elisabeth et de Zacharie furent saisis de crainte; et dans toute la montagne de Judée, toutes ces choses étaient l'objet d'entretiens. Et tous ceux qui en avaient entendu parler y prenaient garde en leur coeur, en disant : Que sera cet enfant ? En effet la main du Seigneur était avec lui”

Sa vocation est une prédestination. Elle remonte jusqu'à l'enfant, jusqu'à ses parents. Cette prédestination n'est pas le jeu cruel d'un hasard. Non, Dieu prépare, dans l'amour de tous et un chacun, son Envoyé, pour crier la délivrance à son peuple.

Quelle merveilleuse mission que de partir ainsi en éclaireur, préparer les chemins du Seigneur et de sa venue.

Dans son chant de reconnaissance, la perspective envisagée par Zacharie est le salut d'Israël, du Peuple, non pas une grâce personnelle. C'est la même note spirituelle que celle de la Vierge Marie dans le chant du Magnificat dont voici les paroles :

“Il a secouru Israël son serviteur, pour se souvenir de la miséricorde comme il avait dit à nos pères, en faveur d'Abraham et de sa race à jamais”

Et voici celles de Zacharie : “Béni soit le Seigneur, parce qu'Il est venu parmi nous, qu'il a opéré la délivrance de son peuple, et qu'il nous a suscité une puissance de salut, dans la Maison de David son serviteur”

Il est encore dit de Jean-Baptiste : “Or l'enfant croissait et se fortifiait en esprit et il était dans les déserts jusqu'au jour de sa manifestation à Israël”.

La croissance importante est celle de l'Esprit, l'Esprit nous rapproche de Dieu et nous assimile à Lui.

Père Gabriel

Saint Bède le Vénérable (v. 673-735)
 

moine, docteur de l'Église

Homélie II, 20 ; CCL 122, 328 (trad. Delhougne, Les Pères commentent, p. 487 rev.)

« Jean n'était pas la lumière, mais il était là pour lui rendre témoignage » (Jn 1,8)

Que la naissance de Jean soit commémorée quand les jours diminuent, et celle du Seigneur lorsqu'ils commencent à augmenter, comporte une signification symbolique. En effet, Jean a lui-même révélé le secret de cette différence. Les foules le prenaient pour le Messie en raison de ses vertus remarquables, tandis que certains considéraient le Seigneur non comme le Messie mais comme un prophète, à cause de la faiblesse de sa condition dans notre chair. Et Jean a dit : « Il faut que lui il grandisse et que moi je diminue » (Jn 3,30). Le Seigneur a vraiment grandi car, alors qu'on le considérait comme un prophète, il a fait connaître aux croyants du monde entier qu'il était le Messie. Jean a décru et diminué car lui qu'on prenait pour le Messie est apparu non comme le Messie, mais comme l'annonciateur du Messie.

            Il est donc normal que la clarté du jour commence à diminuer à partir de la naissance de Jean, puisque la réputation de sa divinité allait s'évanouir et son baptême bientôt disparaître. Il est également normal que la clarté des jours les plus courts recommence à grandir dès la naissance du Seigneur : en vérité, il est venu sur terre pour révéler à tous les païens la lumière de sa connaissance dont, auparavant, les juifs seuls possédaient une partie, et pour répandre partout dans le monde le feu de son amour

Homélie du Père Gilbert Adam

 

          Nativité de Saint Jean Baptiste
Que sera donc cet enfant ? En effet,
la main du Seigneur était avec lui.
 
« Quand fut accompli le temps où Élisabeth devait enfanter, elle mit au monde un fils. »

Ses voisins et sa famille apprirent que le Seigneur lui avait montré la grandeur de sa miséricorde, et ils se réjouissaient avec elle. La nativité de Jean Baptiste nous est donnée comme un évènement unique. Il nait d’un couple âgé, stérile. « Elisabeth mit au monde un fils. » Cette expression commune est riche d’un sens profond. Le bonheur de cette naissance est une perle pour nous tous, la joie d’exister est redonnée à la terre des hommes. Il fait sortir chacun de l’épaisseur du quotidien, de l’habituel, pour le projeter dans la volonté de Dieu. Il est la « voix qui crie dans le désert. » Il fait tomber de chacun ce qui l’empêche de voir la beauté de Dieu. A Hérode, Jean Baptiste dira : « Tu n’as pas le droit de prendre la femme de ton frère pour épouse. » Dés sa conception, Jean Baptiste relance la question de l’existence, il la ramène à Dieu. Par lui, la Liberté intérieure nous est redonnée dans l’Esprit Saint. Il en est ainsi dans notre vie, l’Esprit Saint agit dans notre faiblesse. Jean Baptiste sera cet homme dont la vie, dans l’histoire du salut, marque l’importance de la faiblesse de l’humanité qui va à la rencontre de Dieu.

« Le huitième jour, ils vinrent pour la circoncision de l’enfant. Ils voulaient l’appeler Zacharie, du nom de son père. »
 Mais sa mère prit la parole et déclara : « Non, il s’appellera Jean. » On lui dit : « Personne dans ta famille ne porte ce nom-là ! » On demandait par signes au père comment il voulait l’appeler. Il se fit donner une tablette sur laquelle il écrivit : « Jean est son nom. » Et tout le monde en fut étonné. À l’instant même, sa bouche s’ouvrit, sa langue se délia : il parlait et il bénissait Dieu. Un souffle intérieur, échangé entre Elisabeth et Zacharie dans leur intimité, porte cette décision qui vient d’en haut : "Il s’appellera Jean." Le monde reçoit celui que personne n’espérait plus. Il se réjouit, mais tend aussitôt à faire sien cet enfant, à se l’approprier. Alors une rupture surgit à l’énoncé de son Nom : « Il s’appellera Jean, » dit sa mère. La naissance de Jean Baptiste est la Beauté d’un recommencement, d’une promesse. La Bonne Nouvelle nous entraine toujours en avant, elle nous sort de nous-mêmes, elle nous conduit à la vie véritable. C’est dans la faiblesse et la pauvreté de cet enfant que Dieu agira pour le salut du monde ! L’Esprit prophétique est un esprit d’humilité, c’est aussi un esprit de force. Il est un esprit de droiture et de justice. C’est en lui que notre "oui est oui" et que notre "non est non".

« La crainte saisit alors tous les gens du voisinage et, dans toute la région montagneuse de Judée, on racontait tous ces événements. » 
Tous ceux qui les apprenaient les conservaient dans leur cœur et disaient : « Que sera donc cet enfant ? » En effet, la main du Seigneur était avec lui. L’enfant grandissait et son esprit se fortifiait. Il alla vivre au désert jusqu’au jour où il se fit connaître à Israël. La vie de Jean le Baptiste est un appel à la vie. A son école, chacun peut redécouvrir son propre chemin. « Que sera donc cet enfant ? » Il ira, jusqu’au péril de sa vie, pour dire le droit. Jean Baptiste laissera tomber les certitudes provisoires pour être pure attente de « Celui qui vient. » Il ira à la limite de l’humain. L’Esprit Saint qui l’anime au plus profond, le conduira au désert. Le prophète annonce Dieu, il ne se met pas en avant. Ce qu’il doit dire, il le dit avec la force de la vérité, et il s’efface. "Le plus petit dans le Royaume des cieux est plus grand que lui," dira Jésus. "Et toi, petit enfant, on t’appellera prophète du Très-Haut, car tu marcheras devant le Seigneur pour lui préparer le chemin, pour révéler à son peuple qu’il est sauvé, que ses péchés sont pardonnés." Les pauvres annoncent Jésus sans le savoir !

Nous demandons la grâce de demeurer en Dieu et de témoigner de Jésus par notre vie

Père Gilbert Adam
9 rue du Lavoir
60350 Trosly-Breuil

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