23 Juin 2021
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples :
« Méfiez-vous des faux prophètes qui viennent à vous déguisés en brebis, alors qu'au-dedans ce sont des loups voraces.
C'est à leurs fruits que vous les reconnaîtrez.
Va-t-on cueillir du raisin sur des épines, ou des figues sur des chardons ?
C'est ainsi que tout arbre bon donne de beaux fruits, et que l'arbre qui pourrit donne des fruits mauvais.
Un arbre bon ne peut pas donner des fruits mauvais, ni un arbre qui pourrit donner de beaux fruits.
Tout arbre qui ne donne pas de beaux fruits est coupé et jeté au feu.
Donc, c'est à leurs fruits que vous les reconnaîtrez. »
Quelques principes de Jésus :
La bonté du coeur donne de bons fruits…
Méditation de l'Evangile du mercredi 23 juin
« Tenez-vous en garde contre les faux prophètes qui viennent à vous en habits de brebis, mais au dedans sont des loups rapaces » Et Jésus nous donne le moyen de les discerner : « Vous les reconnaîtrez d'après leurs fruits. Récolte-t-on des raisins sur les épines et des figues sur les ronces ? »
Médiation de l'Evangile du mercredi 23 juin
Jésus nous recommande une grande liberté d'esprit face aux faux prophètes de tous poils.
« Tenez-vous en garde contre les faux prophètes qui viennent à vous en habits de brebis, mais au dedans sont des loups rapaces »
Et Il nous donne le moyen de les discerner : « Vous les reconnaîtrez d'après leurs fruits. Récolte-t-on des raisins sur les épines et des figues sur les ronces ? »
Il sait, à partir d'images très simples, rendre son enseignement inoubliable : le loup vêtu de la peau de brebis, épines et raisins, ronces et figues. Non seulement Il possède des idées nouvelles, capables de transformer le monde, mais Il sait les faire passer dans les cœurs au moyen d'images très évocatrices.
Jésus, dans ce passage, semble faire allusion, entre autres, à l'éducation. Pour Lui, l'homme n'est pas essentiellement bon. Il le devient, et par sa liberté bien employée, et par la grâce de Dieu. Une bonne éducation justifie toutes les espérances :
« Ou rendez l'arbre bon, et son fruit bon ; ou rendez l'arbre méchant, et son fruit méchant : car l'arbre se reconnaît au fruit ! »
Il y a, soulignée ici la responsabilité de tous les éducateurs qui rendent l'arbre bon ou mauvais… Les adultes peuvent faire leur examen de conscience, lorsque dans un pays, la jeunesse qu'ils ont formée, leur donne beaucoup de fil à retordre : l'arbre se reconnaît à son fruit.
Voici trois autres principes de Jésus, utiles, à méditer eux aussi.
« Tout arbre qui ne fait pas de bons fruits va être coupé et jeté au feu »
Il veut notre perfection sous peine de condamnation. Il croit donc à l'enfer, même s'il est difficile de préciser exactement, à travers une comparaison, ce qu'est l'enfer. Ce qui est sûr, c'est qu'Il y croit et qu'Il l'affirme, sans description tragique. Mais la simple affirmation du Fils de Dieu, Lui la bonté même, n'est-elle pas déjà tragique lorsqu'il s'agit de l'enfer ?
« L'homme bon tire de bonnes choses du bon trésor de son cœur, et l'homme mauvais tire de mauvaises choses de son fond : car la bouche parle de la surabondance de son cœur »
« C'est d'après tes paroles que tu seras déclaré juste, et d'après tes paroles que tu seras condamné »
Jésus nous avertit, c'est surtout notre langue qui est la grande ouvrière de notre condamnation. Il est si difficile de garder sa langue
Père Gabriel
Saint Ignace d'Antioche
(?-v. 110)
évêque et martyr
Lettre aux Éphésiens, 13-15
Nous serons reconnus par nos fruits
Efforcez-vous de vous réunir plus fréquemment pour rendre à Dieu actions de grâces et louange. Car, quand vous vous rassemblez souvent, les puissances de Satan sont abattues et son œuvre de ruine détruite par l'unanimité de votre foi. Rien ne surpasse la paix, qui triomphe de tous les assauts que nous font les puissances célestes et terrestres.
Rien de tout cela ne vous est caché, si vous portez à Jésus Christ une foi et un amour parfaits, qui sont le commencement et la fin de la vie : le commencement, c'est la foi, et la fin, la charité. Les deux réunies, c'est Dieu. Toutes les autres vertus qui mènent à la perfection découlent de ces deux premières. Nul, s'il professe la foi, ne pèche ; nul, s'il possède la charité, ne hait. « On connaît l'arbre à ses fruits » ; de même, c'est à leurs œuvres qu'on reconnaîtra ceux qui font profession d'être du Christ. Car aujourd'hui l'œuvre qui nous est demandée n'est pas une simple profession de foi, mais d'être trouvés dans la pratique de la foi jusqu'à la fin.
Mieux vaut se taire et être, que de parler sans être. Il est bon d'enseigner, si celui qui enseigne agit. Nous n'avons qu'un seul maître, celui qui « a dit et tout a été fait » (Ps 32,9) ; même les œuvres qu'il a faites dans le silence sont dignes de son Père. Celui qui comprend véritablement la parole de Jésus peut entendre même son silence ; c'est alors qu'il sera parfait : il agira par sa parole et se fera connaître par son silence. Rien n'est caché au Seigneur ; même nos secrets lui sont familiers. Faisons donc tout dans la pensée qu'il demeure en nous ; nous serons ainsi ses temples et lui-même sera en nous notre Dieu.