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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Qui donc est le plus grand dans le royaume des Cieux ? Combien Jésus aime et respecte l'âme des enfants

Évangile de Jésus-Christ

selon saint Matthieu 18,1-5.10.
 

À ce moment-là, les disciples s’approchèrent de Jésus et lui dirent : « Qui donc est le plus grand dans le royaume des Cieux ? »
Alors Jésus appela un petit enfant ; il le plaça au milieu d’eux,
et il déclara : « Amen, je vous le dis : si vous ne changez pas pour devenir comme les enfants, vous n’entrerez pas dans le royaume des Cieux.
Mais celui qui se fera petit comme cet enfant, celui-là est le plus grand dans le royaume des Cieux.
Et celui qui accueille un enfant comme celui-ci en mon nom, il m’accueille, moi.
Gardez-nous de mépriser un seul de ces petits, car, je vous le dis, leurs anges dans les cieux voient sans cesse la face de mon Père qui est aux cieux.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

 

Saint Jean Cassien (v. 360-435)
fondateur de monastère à Marseille

 

Des principautés, XV.XVII ; SC 54 (Conférences VIII-XVII; trad. E. Pichery, éd. du Cerf, 1958 ; p. 22-25 ; rev.)


Leurs anges voient sans cesse la face du Père des cieux


Ce n’est pas sans raison ni sans cause que l’on a appliqué aux bons anges ces vocables qui marquent leur rang, et qu’il y a chez eux des noms pour exprimer leur office, leur mérite ou leur dignité : cela ne fait doute pour personne.

            Il est manifeste d’abord que le nom d’anges ou messagers est pris de l’office d’annoncer les volontés divines et celui d’archanges, du fait qu’ils commandent aux anges eux-mêmes, comme le mot l’indique. D’autres sont appelés dominations, parce que, en effet, ils dominent sur plusieurs ; ou principautés, parce qu’ils ont des sujets qui leur obéissent comme à des princes ; ou trônes enfin, à raison de l’intime union et du commerce de familiarité qu’ils entretiennent avec Dieu, qui font que sa divinité majesté semble se reposer plus particulièrement en eux, comme sur un trône, et s’y appuyer, en quelque sorte, plus fermement. (…)

            Pour ce qui est des bons anges, le Sauveur nous dit : « Gardez-vous de mépriser l’un de ces petits ; car je vous le dis, leurs anges, dans le ciel, voient sans cesse la face de mon Père qui est dans les cieux » (Mt 18,10). Ce sont eux encore que concerne cette parole : « L’ange du Seigneur environnera de sa présence ceux qui le craignent, et il les sauvera du danger » (Ps 33,8), ou ce mot des Actes au sujet de Pierre : « C’est son ange. » (Ac 12,15)

Méditation de l'Evangile

Du père Gabriel

 

Combien Jésus aime et respecte l'âme des enfants !

 

Combien Jésus aime et respecte l'âme des enfants ! A nous de supprimer tout scandale à leur égard, non pas d'une manière simplement négative, mais en éclairant, en prévenant dans la lumière.

Combien Jésus aime et respecte l'âme des enfants ! A nous de supprimer tout scandale à leur égard, non pas d'une manière simplement négative, mais en éclairant, en prévenant dans la lumière.

Autrement c'est, là encore, laisser le scandale, le caillou sur leur route pour qu'ils tombent. Il n'est donc pas, à leur endroit, pour une liberté absolue, sans frein : la liberté de tout faire, de tout laisser faire. Il veut que la réaction contre le mal soit violente parmi les siens.

Lui, si bon d'ordinaire, trouve des mots étrangement cruels envers ceux qui lui raviront le cœur des enfants qui croient en Lui. « Mieux vaudrait pour lui qu'on suspendît autour de son cou une meule d'âne et qu'on le précipitât dans la mer »

Cet envahissement violent du mal dans l'âme d'un enfant, aimé de Lui et du Père, le révolte : « Malheur au monde à cause des scandales »

Oui, Il veut qu'on les respecte : “Prenez garde de les respecter”. On leur doit ce respect à cause de la beauté de leurs âmes, de leur amitié avec Dieu ; si bien, nous affirme-t-Il, qu'en eux, toujours, leurs anges voient la face de son Père. Il ne dit pas la face de Dieu, du Créateur, mais la face de son Père pour souligner toute la relation d'amour qui existe entre ce “Père” et les enfants des hommes.

D'ailleurs, d'après le texte de Matthieu, Il ne raconte la parabole de la brebis perdue et retrouvée que pour nous dire : « De même ce n'est pas la volonté de votre Père qui est dans les cieux que périsse un seul de ces petits ».

Notre monde ne respecte pas les enfants, spécialement dans le laisser-aller général qui caractérise l'Occident en matière d'éducation. C'est là aujourd'hui le principal scandale qui les détruit. Il faut, comme le Seigneur, leur montrer la route de la vraie liberté. Cette route qui demande toujours des efforts puisqu'il sera toujours mensonger de parler d'une liberté sans contraintes.

Puisse-t-il aussi découvrir le Maître aux multiples impératifs de la liberté et suivre avec enthousiasme ses commandements.

Père Gabriel

Homélie du père Gilbert Adam

Les Saints Anges gardiens

"Jésus déclara : « Amen, je vous le dis : si vous ne changez pas pour devenir comme les petits enfants, vous n’entrerez point dans le Royaume des cieux."

"À ce moment-là, les disciples s’approchèrent de Jésus et lui dirent :
« Qui donc est le plus grand dans le royaume des Cieux ? »

Jésus indique aux disciples que la véritable autorité est celle de l’amour. Cet ordre divin est tout diffèrent de celui du monde. Jésus appelle un petit enfant et il le montre en exemple. En nous présentant ce petit enfant, Jésus nous dit ce que nous avons à devenir et il révèle la profondeur de notre identité. Son ange est là comme une présence précieuse qui voit sans cesse la face de Dieu. Comme le petit enfant est guidé tout au long de sa croissance par ses parents, de même, nous devons nous laisser conduire par l’Esprit Saint de Dieu. Il nous appelle, dans son Amour infini, à être ses fils et ses filles bien-aimés. Nous sommes dans les réalités de la terre, mais les anges que nous célébrons sont là comme une présence précieuse qui voit sans cesse la face de Dieu. Notre pèlerinage sur terre nous incite à découvrir la grandeur de Dieu, sa simplicité et son trésor de grâce. Les Apôtres ont à cœur de servir Jésus et son Royaume, ils cherchent à s’organiser pour le service nouveau de l’amour ! Ils ont l’expérience des « grands » de ce monde qui cherche le pouvoir pour dominer les situations. Puisque nous sommes les enfants du Père, nous sommes les héritiers du Christ pour entrer dans la gloire du Royaume éternel.

"Alors Jésus appela un petit enfant ; il le plaça au milieu d’eux, et il déclara : « Amen, je vous le dis : si vous ne changez pas pour devenir comme les enfants, vous n’entrerez pas dans le royaume des Cieux." 

Mais celui qui se fera petit comme cet enfant, celui-là est le plus grand dans le royaume des Cieux. Et celui qui accueille un enfant comme celui-ci en mon nom, il m’accueille, moi. Le combat que nous avons à mener est celui de l’amour, de la charité fraternelle. Aimer, c’est demeurer dans l’Amour fraternel pour édifier un monde nouveau. Cet Amour nouveau, apporté par Jésus, fait sur terre le passage avec le monde divin. Jésus est déconcertant pour ses apôtres qui ne comprennent pas ! La connaissance des mystères du royaume nous fait comprendre que tout vient de Dieu. Tout retourne à lui dans un mystère d’amour miséricordieux pour le salut de tous. Marie, qui a vécu dans son cœur humain l’amour infini de Dieu sait combien l’Esprit Saint nous est nécessaire. Il nous est donné pour que nous demeurions dans la toute petitesse de « l’enfance spirituelle. » Cet Amour est une « Réalité » difficile, contestée dans un monde de pouvoir et d’oppression ou les enfants sont exclus.

"Gardez-vous de mépriser un seul de ces petits, car, je vous le dis, leurs anges dans les cieux voient sans cesse la face de mon Père qui est aux cieux. »

 Jésus nous montre que c’est Dieu Lui-même qui est le maître de notre combat pour la vie. Nous sommes dans les réalités de la terre mais notre ange est là, comme une présence précieuse, qui voit sans cesse la face de Dieu. Les anges nous sont donnés pour assurer notre marche vers le ciel. Cela nous demande de laisser à Dieu la première place et de le laisser faire. Comme un petit enfant, nous restons constamment sur le cœur de Dieu. L’ange est ce merveilleux médiateur qui aspire notre cœur vers le haut pour le faire demeurer dans l’amour. Il nous faut consentir à lui pour devenir ce petit enfant semblable à Jésus. Marie, sa mère, a accueilli dans sa propre chair le mystère incroyable de l’Amour de Dieu, elle sait le Chemin de son fils. A la suite de Jésus qu’elle suivra tout au long de son existence, elle nous invite à nous mettre à son école pour vivre de l’amour même du Dieu-Amour.

Prions:

Demandons la grâce de marcher avec notre ange gardien qui nous accompagne et d’écouter et suivre ses conseils qu'il nous suggère à l'oreille, et remercions notre Père de nous avoir donné à chacun de nous un ange gardien.  

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