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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Ce qui est extérieur à l’homme et qui entre en lui ne peut le rendre impur. Mais ce qui sort de l’homme, rend l’homme impur. »

Évangile de Jésus-Christ
selon saint Marc 7,14-23.

 

En ce temps-là, appelant de nouveau la foule, Jésus lui disait : « Écoutez-moi tous, et comprenez bien.
Rien de ce qui est extérieur à l’homme et qui entre en lui ne peut le rendre impur. Mais ce qui sort de l’homme, voilà ce qui rend l’homme impur. »

Quand il eut quitté la foule pour rentrer à la maison, ses disciples l’interrogeaient sur cette parabole.
Alors il leur dit : « Êtes-vous donc sans intelligence, vous aussi ? Ne comprenez-vous pas que tout ce qui entre dans l’homme, en venant du dehors, ne peut pas le rendre impur,
parce que cela n’entre pas dans son cœur, mais dans son ventre, pour être éliminé ? » C’est ainsi que Jésus déclarait purs tous les aliments.
Il leur dit encore : « Ce qui sort de l’homme, c’est cela qui le rend impur.
Car c’est du dedans, du cœur de l’homme, que sortent les pensées perverses : inconduites, vols, meurtres,
adultères, cupidités, méchancetés, fraude, débauche, envie, diffamation, orgueil et démesure.
Tout ce mal vient du dedans, et rend l’homme impur. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

 

Saint Jean Cassien (v. 360-435)
fondateur de monastère à Marseille

De la science spirituelle, chap. X.XIII ; SC 54 (Conférences VIII-XVII ; trad. E. Pichery, éd. du Cerf, 1958 ; p. 195.202)
Le vase purifié de notre cœur
 

Si vous voulez parvenir à la science véritable des Écritures, hâtez-vous d’abord d’acquérir une humilité de cœur inébranlable. C’est elle qui vous conduira, non à la science qui enfle, mais à celle qui illumine, par la consommation de la charité. Il est impossible que l’âme qui n’est pas pure, obtienne le don de la science spirituelle. (…)

            Celui dont l’âme n’est point pure, ne saurait acquérir la science spirituelle, si assidu qu’il puisse être à la lecture. L’on ne confie point à un vase fétide et corrompu un parfum de qualité, un miel excellent, une liqueur précieuse. Le vase pénétré de senteurs repoussantes, infectera plus facilement le parfum le plus odorant, qu’il n’en recevra lui-même quelque suavité ou agrément ; car ce qui est pur, se corrompt plus vite que ce qui est corrompu ne se purifie. Ainsi le vase de notre cœur. S’il n’est d’abord entièrement purifié de la contagion fétide des vices, il ne méritera pas de recevoir ce parfum de bénédiction dont parle le prophète : « Comme l’huile précieuse qui, répandue sur la tête, coule sur la barbe d’Aaron et descend sur le bord de son vêtement » (Ps 132,2) ; non plus qu’il ne gardera sans souillure la science spirituelle ou les paroles de l’Écriture, « qui sont plus douces que le miel et que le rayon rempli de miel » (Ps 18,11).

             « Car, quelle communication y a-t-il de la justice avec l’iniquité ? Quelle société de la lumière avec les ténèbres ? Quel accord entre le Christ et Bélial ? » (2Co 6,14-15)

 

Méditation de l'évangile du père Gabriel

Jésus sait que nos tentations, nos mauvaises pensées viennent de nous-mêmes, de notre propre cœur. L'homme ne naît pas bon… Il doit toujours choisir sa route à la lumière intérieure de Dieu. Pour Jésus, l'homme n'est grand que par son cœur, et il ne s'abaisse que par son cœur.

« Ce qui sort de l'homme, c'est cela qui le rend impur"

La religion que Jésus apporte est une religion du cœur et de la liberté, non une religion de tradition qui asservit l'homme. Aux pharisiens qui reprochent à ses disciples de se mettre à table sans se laver les mains, Il rétorque :

« Pourquoi vous-mêmes transgressez-vous le commandement de Dieu par votre tradition ? »

Et l'exemple des biens déclarés « corban » en est la preuve flagrante.

« Et vous avez annulé la parole de Dieu par votre tradition »

Pour Jésus, la liberté de l'homme vient du cœur. C'est le cœur qui nous conduit. Pour Lui tout vient de l'intérieur : car ce ne sont pas les « choses » qui sont bonnes ou mauvaises, c'est nous qui agissons bien ou mal, selon que nous suivons ou non la lumière intérieure qui inonde tout homme qui vient au monde.

Car, pour Jésus, nous sommes des êtres libres ; les traditions ne doivent pas devenir le carcan de notre conduite. C'est notre cœur qui dicte notre conduite. Le cœur ! Rappelons-nous ce qu'Il dit au docteur de la Loi :

« Tu aimeras ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de tout ton esprit. Voilà le premier commandement »

« Et ayant appelé la foule, Il leur dit : écoutez et comprenez ! Ce n'est pas ce qui entre dans la bouche qui souille l'homme ; mais ce qui sort de la bouche, voilà ce qui souille l'homme »

Pierre, prenant la parole, lui dit : ” Explique-nous cette parabole.”

Il leur dit : ” Etes-vous encore, vous aussi, sans intelligence ? Ne comprenez-vous pas que tout ce qui entre dans la bouche va dans le ventre et est rejeté aux lieux ?

Mais les choses qui sortent de la bouche viennent du cœur ; et celles-là souillent l'homme. Car c'est du cœur que sortent mauvais propos, meurtres, adultères, débauches, vols, faux témoignages, blasphèmes. Voilà les choses qui souillent l'homme ; mais, de manger sans s'être lavé les mains ne souille pas l'homme”

Jésus sait que nos tentations, nos mauvaises pensées viennent de nous-mêmes, de notre propre cœur. L'homme ne naît pas bon… Il doit toujours choisir sa route à la lumière intérieure de Dieu.

Pour Jésus, l'homme n'est grand que par son cœur, et il ne s'abaisse que par son cœur.

Père Gabriel

 

Homélie du père Gilbert Adam

Mercredi de la 5e semaine

"Jésus disait : « Ce qui sort de l’homme, voilà ce qui souille l’homme. Car c’est du dedans, du cœur des hommes, que sortent les desseins pervers."

"Et ayant appelé de nouveau la foule près de lui, il leur disait : « Écoutez moi tous et comprenez !"

Il n’est rien d’extérieur à l’homme qui, pénétrant en lui, puisse le souiller, mais ce qui sort de l’homme, voilà ce qui souille l’homme. Si quelqu’un a des oreilles pour entendre, qu’il entende ! » Quand il fut entré dans la maison, à l’écart de la foule, ses disciples l’interrogeaient sur la parabole." Jésus nous propose d’entrer dans l’émerveillement et dans l’action de grâce pour sortir d’un ritualisme désintégrant. Avec la création de Dieu, nous rendons grâce pour tout ce qu’il a fait. « Tout cela était très bon. » L’homme et de la femme, créés à l’image et à la ressemblance de Dieu ont une capacité étonnante pour resplendir l’amour infini de Dieu. Nous contemplons cette œuvre merveilleuse et nous chantons la gloire de Dieu en lui rendant grâce. Nous avons besoin de revenir à l’origine de l’humanité pour sortir d’un enfermement dans lequel nous pouvons nous être murés ! C’est le meilleur remède pour sortir d’un repli mortifère sur soi qui s’exprime par un ritualisme aliénant qui est combattu par Jésus car il avilit l’homme à qui Jésus redonne sa liberté.

"Et Jésus dit aux disciples : « Vous aussi, vous êtes à ce point sans intelligence ? 

 Ne comprenez-vous pas que rien de ce qui pénètre du dehors dans l’homme ne peut le souiller, parce que cela ne pénètre pas dans le cœur, mais dans le ventre, puis s’en va aux lieux d’aisance » ainsi il déclarait purs tous les aliments." Dieu prend véritablement soin de nous ! Au commencement, dans le jardin de la Création, le Seigneur Dieu donne à l’homme la nourriture et la parole qui lui convient. Dieu dit aussi ce vers quoi il ne faut pas aller, sinon il pourrait nous arriver du mal. C’est « l’interdit » qui nous permet de nous structurer psychologiquement. Dieu nous donne de nous situer dans la confiance, de faire confiance dans celui dont nous dépendons totalement. Dieu connaît toutes les possibilités de son enfant. Il nous propose de travailler le jardin de la création, de le garder. Il veut que nous gardions avec ce jardin le lien de filiation, ce lien d’amour avec le Créateur. Cette Parole est si rassurante.

"Jésus disait : « Ce qui sort de l’homme, voilà ce qui souille l’homme. 

Car c’est du dedans, du cœur des hommes, que sortent les desseins pervers : débauches, vols, meurtres, adultères, cupidités, méchancetés, ruse, impudicité, envie, diffamation, orgueil, déraison. Toutes ces mauvaises choses sortent du dedans et souillent l’homme. » Si Jésus nous propose d’entrer dans l’émerveillement, c’est pour que nous évitions un « retour » sur soi qui est dévastateur. Il nous faut cultiver l’action de grâce pour sortir d’un ritualisme désintégrant et pervers. Revenir au Dieu de l’origine qu’il faut aimer plus que ses don est le remède à tant de maux. Notre liberté est en acte, l’enjeu de notre vie est dans le choix de Dieu que nous faisons, dans la relation d’amour avec notre Créateur, dans la filiation et dans la fraternité avec le prochain. Ce lien, cette dépendance d’amour, est structurante. Nous savons que dépendre d’un plus grand que soi est libérant. Le frère qui est à côté de moi est plus grand que moi puisqu’il dépend directement de Dieu, qu’il est créé à son image et à sa ressemblance. Dépendre amoureusement de Dieu, c’est garder la beauté de notre être de créature. Le souhait de Dieu devant son enfant bien-aimé, c’est qu’il demeure dans ce lien d’amour qui le fait exister.

Réflexion:

 Le plus important avant de juger c’est avoir un temps de réflexion pour discerner ce qui est du Seigneur, et ce qui est du Mauvais, c’est de respecter les coutumes de celui qui mange selon sa foi et sa coutume. C’est ne pas condamner ce qu’il mange, mais ce qu’il dit dans des accès de colères. Notre jugement, c’est précisément de ne pas juger sur ce qu’il mange, mais sur ce que nous exprimons publiquement.(ce qui sort de notre bouche) Est-ce par notre foi et le respect pour sa foi ? ou est-ce imposer notre foi sous quelque forme que ce soit ? ou est-ce faire respecter notre foi, en respectant celle de l’autre, sans pourtant se faire imposer leurs coutumes, car notre confiance est dans l’enseignement de Jésus par l’Évangile.

Notre esprit nous dicte souvent des mots qui ne sont pas ceux que Notre Seigneur aime. Ces mots sont-ils impuretés ? Souvent les mots sévères, ne sont pas dans nos pensées, mais sont-ils dans notre cœur pour autant ? Certaines paroles sortent de la bouche inopinément à cause, de la jalousie, ou pire de nos pensées inavouables. Ce que nous cachons à nos semblables, le Seigneur lui, les lit dans nos pensées. Paul invitait à la conversion du cœur : Celui qui se sait libre ne saurait mépriser l’autre, qui ne l’est pas encore, ni scandaliser celui qui reste attaché à des pratique extérieurs. 


Emounawh
8 février 2022

 

Prière:

Seigneur donne nous le discernement en toute choses, pour ne pas tomber dans le piège de la parole impure, pour ne pas nous abjurer à cause d'un cœur noir. 

Nous te demandons la grâce de demeurer dans l’amour infini de Dieu, par la grâce du pardon.

Emounawh
9 février 2022

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