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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Diverses info chrétiennes

« Escalade de la persécution » : En Inde, la réélection du parti nationaliste hindou laisse les chrétiens « sous le choc »

« Ces cinq années avec Modi au pouvoir [2014-2019] ont suscité de nombreuses inquiétudes et ont été très difficiles pour nous. Nous craignons que les cinq prochaines années ne soient pires. »

Le parti nationaliste hindou, le Bharatiya Janata Party (BJP), vient de remporter les dernières élections en Inde avec Narendra Modi à sa tête. Pour John Pudaite, vice-président des ministères internationaux de Bibles for the World, il ne s’agit pas d' »une bonne chose » pour les chrétiens.

« Mes amis du monde des affaires [trouvent] que c’est une bonne chose, car ils y voient une stabilité politique… ils ne s’attendent à aucun changement majeur. Mais, je vais vous dire que pour la communauté chrétienne, ce n’est vraiment pas une bonne chose. Nous avons assisté à l’escalade de la persécution… au cours des cinq dernières années, depuis que notre parti actuel dirige le gouvernement. Les chrétiens de tout le pays se préparent pour cinq autres années de la même manière, et beaucoup s’attendent à ce que la situation empire. »

Le dernier rapport de la Commission de la liberté religieuse de la Communauté Évangélique d’Inde confirme cette « escalade de la persécution ». Les chiffres révèlent la recrudescence des actes de violence, d’intimidation et de harcèlement.

« Plus que les chiffres, ce qui est inquiétant c’est la poussée soudaine de la violence dans quelques districts de l’Uttar Pradesh, la province la plus peuplée du pays, et au Tamil Nadu à l’extrême sud du sous-continent. »

Une source, dont l’identité n’a pas été dévoilée par mesure de sécurité, faisait part de ses craintes à l’Aide à l’Église en Détresse :

« Ces cinq années avec Modi au pouvoir [2014-2019] ont suscité de nombreuses inquiétudes et ont été très difficiles pour nous. Nous craignons que les cinq prochaines années ne soient pires. »

Il fait état de la discrimination pour motifs religieux :

« Le fait que le parti nationaliste hindou BJP ait remporté une telle victoire nous inquiète [près de 45% des scrutins, soit 303 sièges sur 543 à la Chambre basse du Parlement]. Tout d’abord, parce que le nationalisme hindou se développe et les minorités, tant chrétiennes que musulmanes, sont souvent abandonnées à l’injustice sociale et sont ouvertement discriminées pour des motifs religieux. »

Il en appelle à la prière :

« Il est très dangereux de parler contre le gouvernement. Presque personne n’ose aujourd’hui, c’est devenu un parti autoritaire. Mais je veux que vous sachiez comment nous allons. Le monde doit savoir que la situation est mauvaise et que nous avons peur. Nous avons déjà eu cinq ans de peur et nous nous demandons à quoi ressemblera l’avenir. »

Shefali Anand est une journaliste basée à New Delhi. Elle explique à USNews l’avis des analystes :

« Les analystes disent qu’un deuxième mandat pour Modi remet en question l’identité même de l’Inde en tant que nation démocratique et laïque. La réélection pourrait enhardir des factions extrêmes proches du BJP, qui placent les hindous au cœur du pays. »

Pour Subir Sinha, professeure à l’ Ecole des études orientales et africaines de l’Université de Londres, « en Inde, la laïcité est fondamentalement chancelante ». Ajay Gudavarthy, professeur à l’université de New Delhi, explique que l’on peut s’attendre à ce qu’une « attaque plus flagrante soit menée contre des individus et des institutions qui n’adhèrent pas à leur idéologie ».

Un responsable d’église exprimait, quant à lui, à Christian Today ses craintes sur l’avenir de l’Église en Inde :

« Maintenant que le parti au pouvoir revient, les chrétiens risquent de connaître des moments très difficiles. Il sera difficile pour les églises de fonctionner. Il y aura plus de violence contre les chrétiens. Le BJP est un parti pro-hindou qui polarise les esprits des indiens sur le terrain de la religion, ce qui répand la discorde communautaire. Il suscite l’intolérance religieuse, promeut l’hindouisme, le couronne comme la seule religion en Inde et rabaisse les chrétiens et les musulmans comme des intrus. »

M.C.

Crédit Image : Saikat Paul / Shutterstock.com

« Enfants du silence, Enfants de prêtres » : Vers la levée du tabou ?

« Le célibat des prêtres n’est pas une loi divine mais ecclésiastique. Elle n’a été instaurée par le pape Grégoire VII qu’en 1074, ce qui signifie qu’il n’avait rien d’obligatoire avant cette date. Jamais Jésus n’a formulé une telle requête. »

Ils seraient au moins 4000 à être nés d’un père appartenant au clergé. Aujourd’hui encore, ils subissent la honte et le rejet. Trois d’entre eux, membres de l’association « Enfants du silence, enfants de prêtres », seront reçus le 13 juin prochain au siège de la Conférence des évêques de France (CEF). Il s’agit d’un geste d’ouverture sans précédent autour d’un sujet tabou pour l’église catholique.

L’annonce a été faite par Olivier Ribadeau-Dumas, secrétaire général de la CEF. Il a lui-même rencontré trois membres de l’association en février. La rencontre aurait permis d’aborder deux questions cruciales, celle « du sort réservé aux prêtres ayant un enfant au cours de leur sacerdoce », et celle de « la reconnaissance de ces enfants dans les communautés paroissiales ».

Au cours de cette rencontre, il a été question de la « souffrance » de ces enfants, élevés dans la honte et le rejet. Il est bien question de souffrance dans les propos de Nathalie, fille de prêtre. Son père a quitté son sacerdoce pour prendre soin de sa famille. Elle raconte à CNews les moqueries à l’école, le mépris des familles. Léa est également fille de prêtre. Elle dénonce également le rejet dont elle a été victime avec sa famille :

« On a vécu des rejets, beaucoup d’insultes, des choses très violentes. Il y a eu un début d’incendie criminel chez nous. On avait des lettres anonymes, des lettres de menace. On recevait des colis avec des excréments dedans. »

Monseigneur Jérôme Beau, évêque de Bourges, sera présent lors de la rencontre du 13 juin. Pour lui, « ce n’est pas une question taboue ». Il tient à rappeler la règle selon laquelle un prêtre peut quitter le clergé avant l’âge des 40 ans fixé, s’il a un enfant.

« Je rappellerai la règle, et elle doit être respectée : celle du bien de l’enfant et le fait d’assumer cet enfant. […] Il faut arrêter le ministère et s’occuper du bien de l’enfant. »

Anne-Marie est la fondatrice de l’association. Elle tient à préciser que le célibat « n’est pas une loi divine » :

« Le célibat des prêtres n’est pas une loi divine mais ecclésiastique. Elle n’a été instaurée par le pape Grégoire VII qu’en 1074, ce qui signifie qu’il n’avait rien d’obligatoire avant cette date. Jamais Jésus n’a formulé une telle requête. »

Mais pour le pape François, le célibat des prêtres n’est pas une option :

« Personnellement, je pense que le célibat est un don pour l’Église. Deuxièmement, moi je ne suis pas d’accord pour permettre le célibat optionnel, non. »

M.C.

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Au Québec, les églises délaissées deviennent des salons de tatouage, des fromageries et des écoles de cirque

D’après le Conseil du Patrimoine Religieux, en 2003, on dénombrait 2751 lieux de culte au Québec. 15 ans plus tard, en 2018, 20% d’entre eux ont subi une mutation.

Chaque semaine au Québec, une église ferme. Ce sont les chiffres du Professeur Luc Noppen, professeur à l’UQAM et membre de la Chaire de recherche du Canada en patrimoine urbain. Selon ses estimations, sur les 2700 églises de la Province, seules 170 resteront des lieux de culte.

« Je dis aux gens : ‘préparez-vous’, parce que nos églises, elles vont toutes fermer, il n’en restera pas une seule. »

Actuellement, 562 églises du Québec sont en mutation. Et les projets sont variés. À Saint-Adrien, l’église a été rebaptisée Projet 1606. Rachetée l’année dernière, on y trouve désormais un salon de tatouage, une boulangerie, une épicerie, mais aussi des séminaires de yoga.

À Saint-Valérien, la nef est devenue la salle polyvalente, le sous-sol, une salle de fitness. Ailleurs, il s’agit d’une bibliothèque municipale, de fromagerie, de distillerie, d’école de cirque, de centre d’escalade intérieur ou encore de tours d’agriculture verticale.

D’après le Conseil du Patrimoine Religieux, en 2003, on dénombrait 2751 lieux de culte au Québec. 15 ans plus tard, en 2018, 20% d’entre eux ont subi une mutation.

M.C.

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