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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Nous demandons la grâce d’être docile à l’Esprit-Saint pour donner au monde la Paix.

LECTURES DE LA MESSE
PREMIÈRE LECTURE
« Si vous avez dans le cœur l’esprit de rivalité, ne vous en vantez pas » (Jc 3, 13-18)

Lecture de la lettre de saint Jacques

Bien-aimés,
    quelqu’un, parmi vous, a-t-il la sagesse et le savoir ?
Qu’il montre par sa vie exemplaire
que la douceur de la sagesse inspire ses actes.
    Mais si vous avez dans le cœur
la jalousie amère et l’esprit de rivalité,
ne vous en vantez pas, ne mentez pas,
n’allez pas contre la vérité.
    Cette prétendue sagesse ne vient pas d’en haut ;
au contraire, elle est terrestre, purement humaine, démoniaque.
    Car la jalousie et les rivalités mènent au désordre
et à toutes sortes d’actions malfaisantes.
    Au contraire, la sagesse qui vient d’en haut est d’abord pure,
puis pacifique, bienveillante, conciliante,
pleine de miséricorde et féconde en bons fruits,
sans parti pris, sans hypocrisie.
    C’est dans la paix qu’est semée la justice,
qui donne son fruit aux artisans de la paix.

            – Parole du Seigneur.

PSAUME
(Ps 18b (19), 8, 9, 10, 15)

R/ Les préceptes du Seigneur sont droits,
ils réjouissent le cœur.
 (Ps 18b, 9ab)

La loi du Seigneur est parfaite,
qui redonne vie ;
la charte du Seigneur est sûre,
qui rend sages les simples.

Les préceptes du Seigneur sont droits,
ils réjouissent le cœur ;
le commandement du Seigneur est limpide,
il clarifie le regard.

La crainte qu’il inspire est pure,
elle est là pour toujours ;
les décisions du Seigneur sont justes
et vraiment équitables;

Accueille les paroles de ma bouche,
le murmure de mon cœur ;
qu’ils parviennent devant toi,
Seigneur, mon rocher, mon défenseur !

ÉVANGILE
« Je crois ! Viens au secours de mon manque de foi ! » (Mc 9, 14-29)

Alléluia. Alléluia.
Notre Sauveur, le Christ Jésus, a détruit la mort ;
il a fait resplendir la vie par l’Évangile.
Alléluia. (2 Tm 1, 10)

Évangile de Jésus Christ selon saint Marc

En ce temps-là,
Jésus, ainsi que Pierre, Jacques et Jean,
descendirent de la montagne ;
    en rejoignant les autres disciples,
ils virent une grande foule qui les entourait,
et des scribes qui discutaient avec eux.
    Aussitôt qu’elle vit Jésus, toute la foule fut stupéfaite,
et les gens accouraient pour le saluer.
    Il leur demanda :
« De quoi discutez-vous avec eux ? »
    Quelqu’un dans la foule lui répondit :
« Maître, je t’ai amené mon fils,
il est possédé par un esprit qui le rend muet ;
    cet esprit s’empare de lui n’importe où,
il le jette par terre,
l’enfant écume, grince des dents
et devient tout raide.
J’ai demandé à tes disciples d’expulser cet esprit,
mais ils n’en ont pas été capables. »
    Prenant la parole, Jésus leur dit :
« Génération incroyante,
combien de temps resterai-je auprès de vous ?
Combien de temps devrai-je vous supporter ?
Amenez-le-moi. »
    On le lui amena.
Dès qu’il vit Jésus, l’esprit fit entrer l’enfant en convulsions ;
l’enfant tomba et se roulait par terre en écumant.
    Jésus interrogea le père :
« Depuis combien de temps cela lui arrive-t-il ? »
Il répondit :
« Depuis sa petite enfance.
    Et souvent il l’a même jeté dans le feu ou dans l’eau
pour le faire périr.
Mais si tu peux quelque chose,
viens à notre secours, par compassion envers nous ! »
    Jésus lui déclara :
« Pourquoi dire : “Si tu peux”… ?
Tout est possible pour celui qui croit. »
    Aussitôt le père de l’enfant s’écria :
« Je crois ! Viens au secours de mon manque de foi ! »
    Jésus vit que la foule s’attroupait ;
il menaça l’esprit impur, en lui disant :
« Esprit qui rends muet et sourd,
je te l’ordonne, sors de cet enfant
et n’y rentre plus jamais ! »
    Ayant poussé des cris et provoqué des convulsions,
l’esprit sortit.
L’enfant devint comme un cadavre,
de sorte que tout le monde disait : « Il est mort. »
    Mais Jésus, lui saisissant la main, le releva,
et il se mit debout.
    Quand Jésus fut rentré à la maison,
ses disciples l’interrogèrent en particulier :
« Pourquoi est-ce que nous,
nous n’avons pas réussi à l’expulser ? »
    Jésus leur répondit :
« Cette espèce-là, rien ne peut la faire sortir,
sauf la prière. »

            – Acclamons la Parole de Dieu.

La guérison du petit épileptique
Méditation de l'Evangile du lundi 24 février


Dans le dialogue qui s'engage entre Lui et le père du petit épileptique, Jésus, avant tout, redonne espoir à cet homme désemparé par la maladie de son fils, en l'engageant sur le chemin de la foi.

Jésus leur répondit : « Cette espèce-là, rien ne peut la faire sortir, sauf la prière. »


Dans le dialogue qui s'engage entre Lui et le père du petit épileptique, Jésus, avant tout, redonne espoir à cet homme désemparé par la maladie de son fils, en l'engageant sur le chemin difficile de la foi. Jésus interroge donc le père.

 “Combien de temps y a-t-il que cela a commencé de lui arriver ? Et le père de l'enfant dit : depuis sa petite enfance ! Et souvent il l'a jeté soit dans le feu, soit dans l'eau pour le faire périr”

Au père désemparé qui lui demande alors de l'aider, devant la si grave maladie de son fils :

“Mais si tu peux quelque chose, viens à notre aide, par pitié pour nous” . Jésus enseigne le chemin de la vraie liberté spirituelle. Car tout est possible à celui qui fait le choix de croire en Jésus.

“Jésus lui dit : si tu peux !… Tout est possible à celui qui croit. Aussitôt le père de l'enfant disait en criant : je crois ! Viens en aide à mon incrédulité !”

La foi, comme le fait remarquer le père, est tout autant suscitée par Dieu que par nous, alors que Jésus, de son côté, fait remarquer à cet homme qu'elle dépend aussi de notre choix et de notre liberté. Il y a là un échange de balles remarquable entre eux.

L'homme n'est pas un robot, peut-être mieux, mais si, dans le domaine spirituel de la foi, l'impulsion de Dieu reste première, elle ne nous manque d'ailleurs jamais; à nous d'y répondre.

Père Gabriel

 



 

Hermas (2e siècle)
 
Le Pasteur (Naissance des lettres chrétiennes ; collection Ichtus/Les Pères dans la foi, v. 1; trad. A. Hamman, p. 168)

« Viens au secours de mon peu de foi »

Chasse de ton âme le doute, n'hésite jamais à adresser à Dieu ta prière, en te disant : « Comment pourrais-je prier, comment pourrais-je être exaucé, après avoir tant offensé Dieu ? » Ne raisonne pas ainsi ; mais tourne-toi de tout ton cœur vers le Seigneur, et prie-le avec une pleine confiance. Tu connaîtras alors l'étendue de sa miséricorde ; tu verras que, loin de t'abandonner, il comblera les désirs de ton cœur. Car Dieu n'est pas comme les hommes qui gardent le souvenir du mal ; chez lui, pas de ressentiment, mais une tendre compassion envers ses créatures. Purifie donc ton cœur de toutes les vanités du monde, du mal et du péché (...), et prie le Seigneur. Tu obtiendras tout (...), si ta prière est faite avec une entière confiance.  Mais si le doute se glisse dans ton cœur, aucune de tes demandes ne sera exaucée. Ceux qui doutent de Dieu sont des âmes doubles ; ils n'obtiennent rien de ce qu'ils demandent. (...) Quiconque doute, à moins de se convertir, sera difficilement exaucé et sauvé. Purifie donc ton âme du doute, revêts-toi de la foi, car elle est puissante, et crois fermement que Dieu exaucera toutes tes demandes. Et s'il arrive qu'il tarde un peu à exaucer ta prière, ne retombe pas dans le doute pour n'avoir pas obtenu tout de suite ce que tu demandes ; ce retard est pour te faire grandir dans la foi. Ne cesse donc pas de demander ce que tu désires. (...) Garde-toi du doute : il est pernicieux et insensé, il déracine la foi chez beaucoup, même chez ceux qui étaient très fermes (...). La foi est forte et puissante ; elle promet tout et elle réussit en tout ; le doute, faute de confiance, échoue en tout.

Jésus interpella vivement l’esprit mauvais : « Esprit qui rends muet et sourd, je te l’ordonne, sors de cet enfant et n’y rentre plus jamais ! »

« En rejoignant les autres disciples, ils virent une grande foule qui les entourait, et des scribes qui discutaient avec eux. »

Aussitôt qu’elle vit Jésus, toute la foule fut stupéfaite, et les gens accouraient pour le saluer. Il leur demanda : « De quoi discutez-vous avec eux ? » Jésus redescend rayonnant de la montagne de la transfiguration, quand la foule le voit, elle est stupéfaite ! Le mystère de la relation à Dieu nous transfigure nous aussi. La foule est saisie de stupeur en voyant Jésus, comme elle le sera au moment de l’agonie et au moment où les femmes trouveront le tombeau vide. Pierre, Jacques et Jean rejoignent les disciples qui discutent avec les scribes à propos de l’enfant qu’ils n’ont pas pu guérir. Le père de l’enfant se heurte à l’incapacité, à l’impuissance des disciples, il s’en étonne. Les disciples eux-mêmes s’étonnent qu’ils n’ont pas pu faire ce que Jésus, leur maître, fait si souvent. La Passion et la Résurrection de Jésus qui sauve le monde est efficace, moyennant notre Foi. Aujourd’hui encore nous avons la possibilité de devenir « sauveurs » avec Jésus, l’unique Sauveur. Mais il nous manque « ce peu de foi » qui nous permettrait de faire appel à Jésus pour libérer les situations si difficiles.

"Un homme dans la foule répondit à Jésus : « Maître, je t’ai amené mon fils, il  est possédé par un esprit qui le rend muet ; cet esprit s’empare de lui n’importe où, il le jette par terre, l’enfant écume, grince des dents et devient tout raide. J’ai demandé à tes disciples d’expulser cet esprit, mais ils n’ont pas réussi. »
 Jésus leur dit : « Génération incroyante, combien de temps devrai-je rester auprès de vous ? Combien de temps devrai-je vous supporter ? Amenez-le auprès de moi. » On l’amena auprès de lui. Dès qu’il vit Jésus, l’esprit secoua violemment l’enfant ; celui-ci tomba, il se roulait par terre en écumant. Jésus interrogea le père : « Combien y a-t-il de temps que cela lui arrive ? » Il répondit : « Depuis sa petite enfance. Et souvent il l’a même jeté dans le feu ou dans l’eau pour le faire périr. Mais si tu y peux quelque chose, viens à notre secours, par pitié pour nous ! » Jésus pénètre la souffrance de cet homme, alors la porte est ouverte à l’action de Dieu, il accomplit la guérison de cet enfant. Il lui redonne la santé du corps et de l’esprit, et à travers elle, celle du cœur. La foi des disciples est encore fragile, chancelante, ils doivent demander à Jésus d’augmenter leur foi. Peut-être ont-ils fait un certain nombre de gestes, prononcé un certain nombre de paroles sur cet enfant mais sans la conviction profonde que c’est Jésus Lui-même qui doit agir à travers eux. C’est ce qui explique pourquoi les disciples n’ont pas pu le guérir, alors que, plus tard, ils guériront eux-mêmes, au nom de Jésus. « Viens en aide à mon peu de foi, » est la prière nécessaire pour que Dieu puisse nous sauver. Jésus met autour de lui un climat de confiance, d’abandon et de foi qui va permettre à Dieu de faire son œuvre.

Jésus interpelle l’esprit mauvais : « Esprit qui rend muet et sourd, sors de cet enfant je te l’ordonne et n’y rentre plus jamais. » C’est alors la délivrance des infections diaboliques et la guérison de la maladie de l’enfant : « L’esprit poussa des cris, secoua violemment l’enfant, et il devint comme un cadavre. » Jésus le prend par la main et le remet debout. Il n’y a pas de duplicité ni de complicité avec le mal en Jésus qui interpelle vivement l’esprit mauvais ! Jésus dit à ses apôtres : "Ces démons ne se chassent que par la prière." Jésus nous demande de nous mettre à son école. La prière est la relation personnelle, intime, où l’on reçoit de Dieu ce qu’il nous faut pour vivre, où l’on reçoit de Dieu la puissance même pour vivre notre foi. Reconnaître Jésus comme vainqueur du mal est un acte de foi nécessaire pour prendre sa suite. Cette reconnaissance est en même temps une grâce qui vient de Lui, elle s’exerce en nous et sur les autres, en chassant le mal et en dissipant les ténèbres de notre cœur et de notre âme. C’est en étant guéris nous-mêmes que nous pouvons entrer en harmonie avec le don de Dieu. Dans une foi confiante, nous demandons la grâce de la prière, d’être les amis de Jésus, qui peuvent accomplir son œuvre de guérison.

Nous demandons la grâce d’être docile à l’Esprit-Saint pour donner au monde la Paix.

 

 

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