Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Jésus enseigne et guérit, et il dit"le Père est en moi, comme en moi est le Père" Par sa croix il nous sauve

PREMIÈRE LECTURE
« Le Seigneur est avec moi, tel un guerrier redoutable » (Jr 20, 10-13)

Moi, Jérémie,
          j’entends les calomnies de la foule :
« Dénoncez-le ! Allons le dénoncer,
celui-là, l’Épouvante-de-tous-côtés. »
Tous mes amis guettent mes faux pas, ils disent :
« Peut-être se laissera-t-il séduire…
Nous réussirons,
et nous prendrons sur lui notre revanche ! »
          Mais le Seigneur est avec moi, tel un guerrier redoutable :
mes persécuteurs trébucheront, ils ne réussiront pas.
Leur défaite les couvrira de honte,
d’une confusion éternelle, inoubliable.

          Seigneur de l’univers, toi qui scrutes l’homme juste,
toi qui vois les reins et les cœurs,
fais-moi voir la revanche que tu leur infligeras,
car c’est à toi que j’ai remis ma cause.
          Chantez le Seigneur, louez le Seigneur :
il a délivré le malheureux de la main des méchants.

                        – Parole du Seigneur.

PSAUME
(17 (18), 2-3, 4, 5-6, 7)
R/

Dans mon angoisse, j’appelai le Seigneur ;
il entend ma voix.

Je t’aime, Seigneur, ma force :
Seigneur, mon roc, ma forteresse,
Dieu mon libérateur, le rocher qui m’abrite,
mon bouclier, mon fort, mon arme de victoire !

Louange à Dieu !
Quand je fais appel au Seigneur,
je suis sauvé de tous mes ennemis.

Les liens de la mort m’entouraient,
le torrent fatal m’emportait ;
des liens infernaux m’étreignaient :
j’étais pris aux pièges de la mort.

Dans mon angoisse, j’appelai le Seigneur ;
vers mon Dieu, je lançai un cri ;
de son temple il entend ma voix :
mon cri parvient à ses oreilles.

ÉVANGILE
« Ils cherchaient à l’arrêter, mais il échappa à leurs mains » (Jn 10, 31-42)

En ce temps-là,
         de nouveau, des Juifs prirent des pierres
pour lapider Jésus.
          Celui-ci reprit la parole :
« J’ai multiplié sous vos yeux les œuvres bonnes
qui viennent du Père.
Pour laquelle de ces œuvres voulez-vous me lapider ? »
          Ils lui répondirent :
« Ce n’est pas pour une œuvre bonne
que nous voulons te lapider,
mais c’est pour un blasphème :
tu n’es qu’un homme,
et tu te fais Dieu. »
          Jésus leur répliqua :
« N’est-il pas écrit dans votre Loi :
J’ai dit : Vous êtes des dieux ?
                   Elle les appelle donc des dieux,
ceux à qui la parole de Dieu s’adressait,
et l’Écriture ne peut pas être abolie.
                  Or, celui que le Père a consacré
et envoyé dans le monde,
vous lui dites : “Tu blasphèmes”,
parce que j’ai dit : “Je suis le Fils de Dieu”.
                   Si je ne fais pas les œuvres de mon Père,
continuez à ne pas me croire.
                   Mais si je les fais,
même si vous ne me croyez pas,
croyez les œuvres.
Ainsi vous reconnaîtrez, et de plus en plus,
que le Père est en moi,
et moi dans le Père. »
          Eux cherchaient de nouveau à l’arrêter,
mais il échappa à leurs mains.

          Il repartit de l’autre côté du Jourdain,
à l’endroit où, au début, Jean baptisait ;
et il y demeura.
          Beaucoup vinrent à lui en déclarant :
« Jean n’a pas accompli de signe ;
mais tout ce que Jean a dit de celui-ci
était vrai. »
          Et là, beaucoup crurent en lui.

                        – Acclamons la Parole de Dieu.

CONSÉCRATION À NOTRE-DAME DES NEIGES

Ô Notre-Dame,
nous nous confions en vous,
en votre obédience bénie
et en votre garde très spéciale.
Aujourd’hui et chaque jour
nous vous confions nos âmes et nos corps ;
nous vous confions tout notre espoir
et toute notre consolation ;
toutes nos angoisses et nos misères ;
notre vie et la fin de notre vie,
pour que par votre très sainte intercession
et par vos mérites,
toutes nos actions soient dirigées et disposées
selon votre volonté
et celle de votre Fils. Amen.

Jésus enseigne et guérit
Il enseignait, Il guérissait. Jamais chez Lui la science n'étouffe la tendresse, c'est l'homme qu'Il aime, l'homme ignorant et fragile, pour lui apporter la connaissance de Dieu et la Vie, à travers la santé, prélude de la Vie Éternelle.

Beaucoup vinrent à lui en déclarant : « Jean n'a pas accompli de signe ; mais tout ce que Jean a dit de celui-ci était vrai. »
Et là, beaucoup crurent en lui.

 


Méditation de l'évangile du vendredi 3 avril

« Et, parti de là, Jésus vient dans les régions de la Judée, et au delà du Jourdain.  Et de nouveau les foules se joignent à Lui sur la route, et de nouveau Il les instruisait, comme Il avait coutume de la faire. »

Il aime la foule et Il l'enseigne. Il est noté ici dans Marc qu'Il l'enseignait de nouveau. C'était irrésistible chez Lui : Il enseignait, tant Il sentait une ignorance en face de la simplicité du Mystère de Dieu, son Père, alors que la religion était tournée vers un accaparement de Dieu pour s'approprier les biens matériels.

« Dieu est Esprit. Et Il les guérit dans cet endroit »

Il enseignait, Il guérissait. Jamais chez Lui la science n'étouffe la tendresse, c'est l'homme qu'Il aime, l'homme ignorant et fragile, pour lui apporter la connaissance de Dieu et la Vie, à travers la santé, prélude de la Vie Éternelle.

Jean l'Évangéliste précise :

« Et Jésus s'en alla de nouveau au-delà du Jourdain, dans le lieu où Jean (le Baptiste) avait d'abord baptisé. Et Il demeurait là. Et beaucoup vinrent à Lui ».

Il y eut connivence entre Jean et Jésus. Jean a si bien décrit son ami, lui l'ami de « l'époux », que ses propres disciples et les foules, accourues pour l'écouter, reconnaissent Jésus comme le Sauveur et ils croient.

Jean l'Évangéliste, disciple du Baptiste, rend ce témoignage à son maître qu'il admire.  Aussi fait-il dire aux foules :

« Jean n'a fait aucun miracle ; mais tout ce que Jean a dit de Celui-ci était vrai.  Et beaucoup crurent en Lui, dans cet endroit ».


Père Gabriel

 

Saint Augustin (354-430)
 

évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église

Sermon n°48, 9-11 ; CCSL 36, 417 (Œuvres complètes, tome 10, Traité sur saint Jean; trad.sous la direction de M. Poujoulat et de M. l'abbé Raulx; Bar-le-Duc, 1864-1872; rev.)
 

Saisir le Christ

« Si la Loi appelle ceux à qui la parole de Dieu s'adresse des dieux, (...) pourquoi dites-vous à celui que le Père a consacré et envoyé dans le monde : Tu blasphèmes ! parce que j'ai dit : Je suis le Fils de Dieu ? » De fait, si Dieu a parlé aux hommes pour qu'ils soient appelés des dieux, comment la Parole de Dieu, le Verbe qui est en Dieu, ne serait-il pas Dieu ? Si les hommes, parce que Dieu leur parle, sont rendus participants de sa nature et deviennent des dieux, comment cette Parole, par où leur vient ce don, ne serait-elle pas Dieu ? (...) Toi, tu t'approches de la Lumière, et tu la reçois, et tu comptes parmi les enfants de Dieu ; si tu t'en éloignes, tu deviens obscur, et tu comptes parmi les fils des ténèbres (cf 1Th 5,5). (...)

            « Croyez les œuvres. Ainsi vous reconnaîtrez et vous croirez que le Père est en moi et moi dans le Père. » Le Fils de Dieu ne dit pas « le Père est en moi et moi dans le Père » dans le sens où les hommes peuvent le dire. En effet, si nos pensées sont bonnes, nous sommes en Dieu ; si notre vie est sainte, Dieu est en nous. Lorsque nous participons à sa grâce et que nous sommes éclairés par sa lumière, nous sommes en lui et lui en nous. Mais (...) reconnais ce qui est propre au Seigneur et ce qui est un don fait à son serviteur. Ce qui est propre au Seigneur c'est l'égalité avec le Père ; le don accordé au serviteur, c'est de participer au Sauveur.

            « Ils cherchaient donc à le saisir. » Si seulement ils l'avaient saisi, mais par la foi et l'intelligence, et non pour le tourmenter et le faire mourir ! En ce moment où je vous parle (...), tous, vous et moi, nous voulons saisir le Christ. Saisir, qu'est-ce à dire ? Vous avez saisi quand vous avez compris. Mais les ennemis du Christ cherchaient autre chose. Vous avez saisi pour posséder, eux voulaient le saisir pour s'en débarrasser. Et parce qu'ils voulaient le saisir ainsi, que fait Jésus ? « Il échappa de leurs mains. » Ils n'ont pas pu le saisir, parce qu'ils n'avaient pas les mains de la foi. (...) Nous saisissons vraiment le Christ si notre esprit saisit le Verbe.

Homélie du Père Gilbert Adam

« Jean n’a pas accompli de signe ; mais tout ce que Jean a dit de celui-ci était vrai. »
 
"De nouveau, des Juifs prirent des pierres pour lapider Jésus. »
 

Celui-ci reprit la parole : « J’ai multiplié sous vos yeux les œuvres bonnes qui viennent du Père. Pour laquelle de ces œuvres voulez-vous me lapider ? » Ils lui répondirent : « Ce n’est pas pour une œuvre bonne que nous voulons te lapider, mais c’est pour un blasphème : tu n’es qu’un homme, et tu te fais Dieu. » Jésus continue à parler de l’enjeu de la situation de violence qui se vit au sein du peuple juif. Comment apporter la nouveauté du Royaume, la vérité sur sa personne qui rend libre ? Pour que cette promesse s’accomplisse, il faut entrer dans une évolution, s’ouvrir à la possibilité d’un changement à son contact, le Fils, qui accomplit les œuvres du Père. Ces œuvres sont incomprises par ses adversaires. Les seuls qui comprennent le sens de ces Paroles sont les simples et les petits qui ont bénéficié du Salut apporté par lui. Le père du mensonge est à l’œuvre dans cette discordance qui manifeste la volonté propre de ses adversaires de garder le pouvoir, en opposition à la volonté de Dieu. Le Royaume des cieux est caché aux grands et aux savants. L’expression « Je suis Fils de Dieu, » est insupportable pour les juifs ! Ce sera le point déterminant de sa condamnation. Or Jésus montre la vérité de son Etre de Fils de Dieu, mais les juifs le tiennent pour un blasphémateur et ils le condamnent à être lapidé.

"Jésus leur répliqua : « N’est-il pas écrit dans votre Loi : J’ai dit : Vous êtes des dieux ? Elle les appelle donc des dieux, ceux à qui la parole de Dieu s’adressait, et l’Écriture ne peut pas être abolie." 
Or, celui que le Père a consacré et envoyé dans le monde, vous lui dites : “Tu blasphèmes,” parce que j’ai dit : “Je suis le Fils de Dieu”. Jésus ne renonce pas à la vérité, il continue à éclairer les Juifs. Il réagit à partir de ce qui est écrit dans la Loi à propos de la filiation qui implique une cohérence. C’est ce que Jésus vit en profondeur et ce dont il témoigne. Mais eux refusent ces paroles qui viennent d’un Autre, de son Père. Jésus manifeste leur enfermement et il ouvre la possibilité d’un changement en eux. Il n’a pas cessé de créer des liens d’amour, de faire le bien, et le mal se déchaîne contre Lui ! Nous faisons aussi cette expérience que la haine se décuple quand nous apportons de l’amour. C’est le combat spirituel dans lequel nous sommes engagés. Le Dieu Amour, plus fort que la mort, est notre victoire sur tout ce qui s’oppose à l’amour. Jésus lance un appel à la conversion mais cet appel est rejeté. Il est le visage inconnu de Dieu qui sera abandonné mais qui fonde une nouvelle fraternité. On crachera sur Jésus car il dérange. Cette révolte exprime notre péché ! Il en est ainsi parce que nous ne connaissons pas le Dieu d’amour.

« Si je ne fais pas les œuvres de mon Père, continuez à ne pas me croire. Mais si je les fais, même si vous ne me croyez pas, croyez les œuvres. Ainsi vous reconnaîtrez, et de plus en plus, que le Père est en moi, et moi dans le Père. » 
Eux cherchaient de nouveau à l’arrêter, mais il échappa à leurs mains. Il repartit de l’autre côté du Jourdain, à l’endroit où, au début, Jean baptisait ; et il y demeura. Beaucoup vinrent à lui en déclarant : « Jean n’a pas accompli de signe ; mais tout ce que Jean a dit de celui-ci était vrai. » Et là, beaucoup crurent en lui. Jésus voudrait que les juifs reconnaissent qu’ils sont agis par le père du mensonge. Mais c’est l’agressivité qui va s’abattre farouchement sur lui. Il mourra pour avoir dit la vérité sur lui-même, pour être fidèle à son identité, à sa mission et à sa Personne. Il leur explique pourquoi il se nomme “Fils de Dieu.” Mais tout est vain : ce que Jésus dit est d’une telle ampleur qu’ils n’arrivent pas à le saisir. Nous contemplerons la douceur de Jésus et son humilité dans sa Passion les Jours Saints. Jésus doit fuir, et tout ceux qui croient en Lui le rejoignent, ils sont prêts à l’écouter et à le suivre. C’est à cette profondeur que le baptême nous atteint pour nous remettre dans le jaillissement de la vie. Le premier fruit de ce don est une fraternité renouvelée. Pour rétablir ces liens fraternels il nous faut d’abord rétablir les liens filiaux avec notre Père des cieux. Nous sommes frères et sœurs parce que nous avons le même Père. Devenons les enfants tendrement aimés de Dieu. Nous approchons des jours saints et la Parole de Jésus nous provoque à le contempler, à nous convertir. A nouveau la Croix de Jésus se profile à l’horizon quand il dit la vérité qui le mène au désastre relationnel avec eux. Amour et vérité sont ensemble pour Jésus, il donnera sa vie pour que cette réconciliation puisse être reçue.

Nous demandons la grâce de méditer cette Parole si actuelle.

Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article