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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Méditation de l'évangile du jour "Le bon Pasteur"

Lundi 13 mai 2019
 

Évangile selon saint Jean 10, 1-10

En ce temps-là, Jésus déclara : « Amen, amen, je vous le dis : celui qui entre dans l’enclos des brebis sans passer par la porte, mais qui escalade par un autre endroit, celui-là est un voleur et un bandit. Celui qui entre par la porte, c’est le pasteur, le berger des brebis. Le portier lui ouvre, et les brebis écoutent sa voix. Ses brebis à lui, il les appelle chacune par son nom, et il les fait sortir. Quand il a poussé dehors toutes les siennes, il marche à leur tête, et les brebis le suivent, car elles connaissent sa voix. Jamais elles ne suivront un étranger, mais elles s’enfuiront loin de lui, car elles ne connaissent pas la voix des étrangers. »

Jésus employa cette image pour s’adresser aux pharisiens, mais eux ne comprirent pas de quoi il leur parlait. C’est pourquoi Jésus reprit la parole : « Amen, amen, je vous le dis : Moi, je suis la porte des brebis. Tous ceux qui sont venus avant moi sont des voleurs et des bandits ; mais les brebis ne les ont pas écoutés. Moi, je suis la porte. Si quelqu’un entre en passant par moi, il sera sauvé ; il pourra entrer ; il pourra sortir et trouver un pâturage. Le voleur ne vient que pour voler, égorger, faire périr. Moi, je suis venu pour que les brebis aient la vie, la vie en abondance. »

Écouter cette méditation

Prière

Ici, nous sommes en pleine controverse entre Jésus et les autorités religieuses de son pays. Le chapitre précédent raconte la guérison de l’aveugle de naissance après laquelle les voisins et ceux qui le connaissaient interrogent celui qui vient d’être guéri avant de le conduire aux pharisiens. C’est un contexte polémique au cours duquel le Seigneur emploie l’image du « berger », puis celle de la « porte », avant de reprendre l’image du « berger ». Les pharisiens contestent le pouvoir du Christ qui leur reproche leur aveuglement et les accuse. Eux, guides religieux ou politiques, sont de faux bergers malhonnêtes, se conduisant comme des brigands et des voleurs. Les faux bergers égorgent et détruisent ; lui, le vrai berger, est venu pour que les hommes aient la vie et qu’ils l’aient en abondance.

Demande

Seigneur, en ces temps troublés où la barque de Pierre est secouée par une violente tempête, accorde-nous de bien garder les yeux ouverts pour que notre attention ne s’écarte pas de ta lumière. Au milieu de la tempête, donne-nous la force de témoigner notre foi en la vérité de ton amour et de ta miséricorde.

Réflexion

1. « Amen, amen, je vous le dis (…) »

Ici, le Seigneur marque la vérité de ce qu’il affirme. Le mot hébreu amen marque la fiabilité, la vérité, l’accord avec ce qui a été dit et ce que l’on sait. Il exprime ainsi la certitude de ce qui est exprimé depuis toujours.

Face aux pharisiens et aux scribes qui voulaient que la Loi qu’ils défendaient soit respectée par tous, partout et toujours, Jésus, le Fils de Dieu, veut qu’ils admettent un dérapage inconscient ou involontaire de cette Loi reçue de leurs ancêtres. Si le Seigneur sait le degré de leur responsabilité, il veut aussi que cette Loi retrouve la vérité qui lui vient de Dieu.

Cet homme, accomplissant un grand nombre de signes (Cf. Jn 11, 47), les pharisiens, inquiets, veulent réunir un conseil.

2. « Celui qui entre par la porte, c’est le pasteur, le berger des brebis. »

Au chapitre 14 de son Évangile, Jean reprendra sous une autre forme cette affirmation du Seigneur en lui faisant dire : « Moi je suis le Chemin, la Vérité et la Vie. » (Jn 14, 6) Jésus affirme donc être la porte par laquelle les brebis passent pour suivre le Pasteur. Il est aussi la voie par laquelle le troupeau de brebis doit passer pour aller vers les pâturages et s’y nourrir. Il est la vérité : les pâturages sur lesquels les brebis pourront paître sont ceux où elles se trouveront bien. Alors que les faux bergers ne le feront pas, lui, le bon Berger, mène ses brebis là où elles trouveront de quoi se nourrir et rester en vie sans risque chaque jour.

3. « Moi, je suis venu pour que les brebis aient la vie, la vie en abondance. »

Ici, le Seigneur semble opposer la vie et la mort. Il insiste pour que ses auditeurs puissent choisir en connaissance de cause : « Tous ceux qui sont venus avant moi sont des voleurs et des bandits ; mais les brebis ne les ont pas écoutés. » Le Seigneur donne la vie, celle qui ne finit pas, la vie éternelle qui s’ouvrira pour chaque homme à la résurrection finale. Ce jour-là, ceux qui auront suivi le bon Pasteur entreront dans la joie éternelle. Ici, Jésus revendique un titre messianique que les prophètes ont annoncé depuis longtemps mais que les grands prêtres lui refusent.

Aujourd’hui il nous appelle à reconnaître qu’il a laissé un exemple à suivre avec les yeux fixés sur celui qui est à l’origine de la foi (cf. Hb 12, 2) et le cœur à l’écoute de l’Esprit Saint reçu qu’il a répandu dans nos cœurs le jour de notre baptême. Oui, il est celui qui nous guide sur la route de l’éternité.

Cette méditation doit nous permettre d’entendre cette affirmation du Seigneur : « Amen, amen, je vous le dis : moi, je suis la porte (…) » et d’y adhérer totalement en travaillant à ne pas corrompre cette vérité. Jusqu’au retour du Christ, « nous cheminons dans la foi, non dans la claire vision » avertissait saint Paul en écrivant aux Corinthiens (2 Co 5, 7) mais nous savons que même si le chemin est montant et sablonneux, la miséricorde de Dieu est là qui nous ouvre les bras.

Dialogue avec le Christ

Seigneur, donne-moi cette foi qui me permettra d’avancer d’un cœur sincère avec cette force soutenue par l’espérance et la charité, même si la route semble parfois un peu longue, sans surprise et routinière.

Résolution

Plusieurs fois par jour, demander de tout mon cœur que le Seigneur augmente ma foi.

Cécile Beaure d'Augères, consacrée de Regnum Christi
Méditations: Regnum Christi 
Texte de l’Évangile et informations liturgiques: © AELF - Paris - Tous droits réservés
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