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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Jésus répondit : « Vous ne connaissez ni moi ni mon Père ; si vous me connaissiez, vous connaîtriez aussi mon Père. »

PREMIÈRE LECTURE
« Voici que je vais mourir, sans avoir rien fait de tout cela » (Dn 13, 41c-62 (lecture brève))

Lecture du livre du prophète Daniel

En ces jours-là,
le peuple venait de condamner à mort Suzanne.
Alors elle cria d’une voix forte :
« Dieu éternel,
toi qui pénètres les secrets,
toi qui connais toutes choses avant qu’elles n’arrivent,
tu sais qu’ils ont porté contre moi un faux témoignage.
Voici que je vais mourir, sans avoir rien fait
de tout ce que leur méchanceté a imaginé contre moi. »

Le Seigneur entendit sa voix.
Comme on la conduisait à la mort,
Dieu éveilla l’esprit de sainteté
chez un tout jeune garçon nommé Daniel,
qui se mit à crier d’une voix forte :
« Je suis innocent
de la mort de cette femme ! »
Tout le peuple se tourna vers lui et on lui demanda :
« Que signifie cette parole que tu as prononcée ? »
Alors, debout au milieu du peuple, il leur dit :
« Fils d’Israël, vous êtes donc fous ?
Sans interrogatoire, sans recherche de la vérité,
vous avez condamné une fille d’Israël.
Revenez au tribunal,
car ces gens-là ont porté contre elle un faux témoignage. »

Tout le peuple revint donc en hâte,
et le collège des anciens dit à Daniel :
« Viens siéger au milieu de nous
et donne-nous des explications,
car Dieu a déjà fait de toi un ancien. »
Et Daniel leur dit :
« Séparez-les bien l’un de l’autre,
je vais les interroger. »
Quand on les eut séparés,
Daniel appela le premier et lui dit :
« Toi qui as vieilli dans le mal,
tu portes maintenant le poids des péchés
que tu as commis autrefois
en jugeant injustement :
tu condamnais les innocents
et tu acquittais les coupables,
alors que le Seigneur a dit :
“Tu ne feras pas mourir l’innocent et le juste.”
Eh bien ! si réellement tu as vu cette femme,
dis-nous sous quel arbre
tu les as vus se donner l’un à l’autre ? »
Il répondit :
« Sous un sycomore. »
Daniel dit :
« Voilà justement un mensonge qui te condamne :
l’ange de Dieu a reçu un ordre de Dieu,
et il va te mettre à mort. »
Daniel le renvoya, fit amener l’autre
et lui dit :
« Tu es de la race de Canaan et non de Juda !
La beauté t’a dévoyé
et le désir a perverti ton cœur.
C’est ainsi que vous traitiez les filles d’Israël,
et, par crainte, elles se donnaient à vous.
Mais une fille de Juda
n’a pu consentir à votre crime.
Dis-moi donc sous quel arbre
tu les as vus se donner l’un à l’autre ? »
Il répondit :
« Sous un châtaignier. »
Daniel lui dit :
« Toi aussi, voilà justement un mensonge qui te condamne :
l’ange de Dieu attend, l’épée à la main,
pour te châtier,
et vous faire exterminer. »

Alors toute l’assemblée poussa une grande clameur
et bénit Dieu qui sauve ceux qui espèrent en lui.
Puis elle se retourna contre les deux anciens
que Daniel avait convaincus de faux témoignage
par leur propre bouche.
Conformément à la loi de Moïse,
on leur fit subir la peine
que leur méchanceté avait imaginée contre leur prochain :
on les mit à mort.
Et ce jour-là, une vie innocente fut épargnée.

– Parole du Seigneur.

PSAUME
(22 (23), 1-2ab, 2c-3, 4, 5, 6)

R/ Si je traverse les ravins de la mort,
je ne crains aucun mal,
car tu es avec moi, Seigneur.
 (cf. 22, 4)

Le Seigneur est mon berger :
je ne manque de rien.
Sur des prés d’herbe fraîche,
il me fait reposer.

Il me mène vers les eaux tranquilles
et me fait revivre ;
il me conduit par le juste chemin
pour l’honneur de son nom.

Si je traverse les ravins de la mort,
je ne crains aucun mal,
car tu es avec moi :
ton bâton me guide et me rassure.

Tu prépares la table pour moi
devant mes ennemis ;
tu répands le parfum sur ma tête,
ma coupe est débordante.

Grâce et bonheur m’accompagnent
tous les jours de ma vie ;
j’habiterai la maison du Seigneur
pour la durée de mes jours.

ÉVANGILE
« Celui d’entre vous qui est sans péché, qu’il soit le premier à lui jeter une pierre » (Jn 8, 1-11)

Ta parole, Seigneur, est vérité, et ta loi, délivrance. Je ne prends pas plaisir à la mort du méchant, dit le Seigneur. Qu’il se détourne de sa conduite, et qu’il vive ! Ta parole, Seigneur, est vérité, et ta loi, délivrance. (cf. Ez 33, 11)

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

À employer de préférence les années A et B

          En ce temps-là,
  Jésus s’en alla au mont des Oliviers.
                          Dès l’aurore, il retourna au Temple.
Comme tout le peuple venait à lui,
il s’assit et se mit à enseigner.
  Les scribes et les pharisiens lui amènent une femme
qu’on avait surprise en situation d’adultère.
Ils la mettent au milieu,
  et disent à Jésus :
« Maître, cette femme
a été surprise en flagrant délit d’adultère.
  Or, dans la Loi, Moïse nous a ordonné
de lapider ces femmes-là.
Et toi, que dis-tu ? »
  Ils parlaient ainsi pour le mettre à l’épreuve,
afin de pouvoir l’accuser.
Mais Jésus s’était baissé
et, du doigt, il écrivait sur la terre.
  Comme on persistait à l’interroger,
il se redressa et leur dit :
« Celui d’entre vous qui est sans péché,
qu’il soit le premier à lui jeter une pierre. »
  Il se baissa de nouveau
et il écrivait sur la terre.
  Eux, après avoir entendu cela,
s’en allaient un par un,
en commençant par les plus âgés.
Jésus resta seul avec la femme toujours là au milieu.
  Il se redressa et lui demanda :
« Femme, où sont-ils donc ?
Personne ne t’a condamnée ? »
  Elle répondit :
« Personne, Seigneur. »
Et Jésus lui dit :
« Moi non plus, je ne te condamne pas.
Va, et désormais ne pèche plus. »

                        – Acclamons la Parole de Dieu.

ÉVANGILE
« Je suis la lumière du monde » (Jn 8, 12-20)

Ta parole, Seigneur, est vérité, et ta loi, délivrance. Je ne prends pas plaisir à la mort du méchant, dit le Seigneur. Qu’il se détourne de sa conduite, et qu’il vive ! Ta parole, Seigneur, est vérité, et ta loi, délivrance. (cf. Ez 33, 11)

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

Pour l’année C, si l’évangile ci-dessus a été lu la veille

En ce temps-là,
Jésus disait aux pharisiens :
« Moi, je suis la lumière du monde.
Celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres,
il aura la lumière de la vie. »
Les pharisiens lui dirent alors :
« Tu te rends témoignage à toi-même,
ce n’est donc pas un vrai témoignage. »
Jésus leur répondit :
« Oui, moi, je me rends témoignage à moi-même,
et pourtant mon témoignage est vrai,
car je sais d’où je suis venu,
et où je vais ;
mais vous, vous ne savez ni d’où je viens,
ni où je vais.
Vous, vous jugez de façon purement humaine.
Moi, je ne juge personne.
Et, s’il m’arrive de juger,
mon jugement est vrai
parce que je ne suis pas seul :
j’ai avec moi le Père, qui m’a envoyé.
Or, il est écrit dans votre Loi
que, s’il y a deux témoins,
c’est un vrai témoignage.
Moi, je suis à moi-même mon propre témoin,
et le Père, qui m’a envoyé, témoigne aussi pour moi. »
Les pharisiens lui disaient :
« Où est-il, ton père ? »
Jésus répondit :
« Vous ne connaissez ni moi ni mon Père ;
si vous me connaissiez, vous connaîtriez aussi mon Père. »

Il prononça ces paroles
alors qu’il enseignait dans le Temple,
à la salle du Trésor.
Et personne ne l’arrêta,
parce que son heure n’était pas encore venue.

– Acclamons la Parole de Dieu.

L'identité de Jésus

Ils sont donc deux, Lui et le Père, à rendre témoignage, et c'est bien dans la ligne droite de la Loi de Moïse : “Or, il est écrit dans votre Loi que, s'il y a deux témoins, c'est un vrai témoignage. Moi, je suis à moi-même mon propre témoin, et le Père, qui m'a envoyé, témoigne aussi pour moi. “

Méditation de l'évangile du lundi 30 mars

Jésus se définit lui-même : « Moi, je suis la lumière du monde. Celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, il aura la lumière de la vie. »

Peut-on être plus audacieux ? Ses ennemis ne se gènent pas pour souligner la foi orgueilleuse d'un tel propos : Les pharisiens lui dirent alors : « Tu te rends témoignage à toi-même, ce n'est donc pas un vrai témoignage » Jésus leur répondit : ” Oui, moi, je me rends témoignage à moi-même, et pourtant mon témoignage est vrai, car je sais d'où je suis venu, et où je vais ; mais vous, vous ne savez ni d'où je viens, ni où je vais.”

Personnalité étrange qui, de fait, échappe totalement à ses contemporains; d'ailleurs son témoignage s'appuie sur le Père qui l'a envoyé, et sur les oeuvres que le Père lui fait réaliser.

“Je ne suis pas seul : j'ai avec moi le Père, qui m'a envoyé.”

Ils sont donc deux, Lui et le Père, à rendre témoignage, et c'est bien dans la ligne droite de la Loi de Moïse : “Or, il est écrit dans votre Loi que, s'il y a deux témoins, c'est un vrai témoignage. Moi, je suis à moi-même mon propre témoin, et le Père, qui m'a envoyé, témoigne aussi pour moi. “

Jésus ira encore plus loin dans la révélation de sa personnalité lorsqu'il répondra à leur dernière question : “Où est mon Père ?” leur laissant entrevoir l'union extraordinaire entre Lui et le Père : « Vous ne connaissez ni moi ni mon Père ; si vous me connaissiez, vous connaîtriez aussi mon Père. »

Pouvait-il aller plus loin dans l'affirmation de se filiation divine et de son union avec le Père ?

Il a une liberté de langage tout à fait extraordinaire, découvrant à ses interlocuteurs une personnalité dont ils n'arrivent pas à percer le mystère. Si bien qu'ils ne le comprennent pas. Il leur échappe.

“Il prononça ces paroles alors qu'il enseignait dans le Temple, à la salle du Trésor. Et personne ne l'arrêta, parce que son heure n'était pas encore venue.”

 

Père Gabriel

 

 

Isaac de l'Étoile (?-v. 1171)
 

moine cistercien
 

Sermon 12, 2,4,5,

(Sermons; tome 1, SC 130; trad. † G. Salet, s.j.;

Éds du Cerf 1967; p. 251-255 rev)

« Lui qui était dans la condition de Dieu (...) se dépouilla lui-même en prenant la condition de serviteur » (Ph 2,6-7)

Le Seigneur Jésus, Sauveur de tous, « se fait tout à tous » (1Co 9,22), de manière à se révéler plus petit que les petits, plus grand que les grands. Pour sauver une âme surprise en adultère et accusée par les démons, il s'abaisse jusqu'à écrire du doigt sur la terre (...). Il est lui-même cette sainte et sublime échelle que le voyageur Jacob a vue dans son sommeil (Gn 28,12), l'échelle dressée de la terre jusqu'à Dieu et tendue par Dieu à la terre. Quand il le veut, il monte jusqu'à Dieu, parfois accompagné de quelques-uns, parfois sans qu'aucun homme puisse le suivre. Et quand il le veut, il rejoint la foule des hommes, guérit les lépreux, mange avec les publicains et les pécheurs, touche les malades pour les guérir.

            Bienheureuse est l'âme qui peut suivre le Seigneur Jésus partout où il va, montant dans le repos de la contemplation et d'autre part descendant par l'exercice de la charité, le suivant jusqu'à s'abaisser dans le service, à aimer la pauvreté, à supporter la fatigue, le travail, les pleurs, la prière, et finalement la compassion et la passion. Car il est venu pour obéir jusqu'à la mort, pour servir, non pour être servi, et donner, non de l'or ou de l'argent, mais son enseignement et son assistance à la multitude, sa vie pour la multitude (Mc 10,45). (…)

            Que ce soit donc pour vous le modèle de la vie, frères : (…) suivre le Christ en montant vers le Père, (…) suivre le Christ en descendant vers le frère, ne refusant aucun exercice de charité, se faisant tout à tous.

 
Homélie du Père Gilbert Adam
 
Jésus lui dit : « Moi non plus, je ne te condamne pas. Va, et désormais ne pèche plus. »

Quant à Jésus, il s’en alla au mont des Oliviers. Dès l’aurore, il retourna au Temple. Comme tout le peuple venait à lui, il s’assit et se mit à enseigner.

Les scribes et les pharisiens lui amènent une femme qu’on avait surprise en situation d’adultère. Ils la mettent au milieu, et disent à Jésus : « Maître, cette femme a été surprise en flagrant délit d’adultère. Or, dans la Loi, Moïse nous a ordonné de lapider ces femmes-là. Et toi, que dis-tu ? » Jésus nous donne une définition de Lui-même qui remplit de sens la vie de ceux qui, comme nous, veulent Le suivre en dépit de leurs imperfections : « Je suis la lumière du monde. » La personne de Jésus, ses enseignements, sa vie sont une lumière qui éclaire toute notre existence, dans les bons moments comme dans les souffrances et les contradictions. L’Apôtre Saint Jean nous aide à comprendre le Mystère du Verbe Incarné. Dans l’Evangile, la contestation autour de Jésus se fait de plus en plus rude ! Il aurait fallu avoir foi en l’Incarnation de Jésus Fils de Dieu, dans la Divinité de Jésus que Marie garde dans le secret ! C’est l’origine de Jésus, vrai Dieu et vrai homme qui nous donne de connaître notre propre origine. La Parole qui nous est donnée aujourd’hui nous fait revenir à l’origine de notre foi, à notre existence chrétienne.

Ils parlaient ainsi pour le mettre à l’épreuve, afin de pouvoir l’accuser. Mais Jésus s’était baissé et, du doigt, il écrivait sur la terre.
 Comme on persistait à l’interroger, il se redressa et leur dit : « Celui d’entre vous qui est sans péché, qu’il soit le premier à lui jeter une pierre. » Il se baissa de nouveau et il écrivait sur la terre. La Parole de Dieu aujourd’hui révèle la tension qui se crée autour de Jésus, il se dit « Fils de Dieu, » c’est l’enjeu du combat qu’il mène. « S’il m’arrive de juger, mon jugement est vrai parce que je ne suis pas seul dit Jésus ! J’ai avec moi le Père qui m’a envoyé. » Ce langage est difficile à entendre aux Juifs : "Je sais d’où je viens et où je m’en vais," dit encore Jésus qui vient du Père ! Nous avons dans l’Évangile, la réponse à nos questions quotidiennes, quelles que soit ce que nous vivons, quelles que soient les circonstances où nous nous trouvons : travail, relations avec les autres, relations avec Dieu, joies et peines. Nous aimons revenir à l’origine de notre foi en Jésus, nous cherchons ce que Jésus ferait dans notre situation. Marie, qui a conçu son Fils dans la Foi avant de le concevoir dans sa chair, est la seule personne qui peut dire le mystère de notre vie chrétienne car elle a porté Jésus dans sa chair ! Il nous faut revenir à l’Annonciation et retenir ces Paroles, les méditer longuement dans notre cœur et y adhérer pour découvrir notre origine dans la Foi : "Montre nous le Père," Voilà le mystère ! Le Père a envoyé son Fils dans le monde pour qu’Il lui donne la vie.

Eux, après avoir entendu cela, s’en allaient un par un, en commençant par les plus âgés. Jésus resta seul avec la femme toujours là au milieu.
 
Il se redressa et lui demanda : « Femme, où sont-ils donc ? Personne ne t’a condamnée ? » Elle répondit : « Personne, Seigneur. » Et Jésus lui dit : « Moi non plus, je ne te condamne pas. Va, et désormais ne pèche plus. » Pourquoi, Jésus qui fait tant de bien, cumule autour de lui une telle haine ? Nous voulons nous rendre attentifs à ce mystère en affirmant notre foi. Dans le monde qui l’ignore, nous risquons d’être contaminés et de ne plus voir la beauté du mystère de Jésus. Les pharisiens disent : "Il s’est dit Fils de Dieu !" Ce sera l’objet de sa condamnation. Pour suivre Jésus dans le chemin de sa Pâque, il nous faut comprendre la raison pour laquelle Jésus est mis à mort. Il s’agit du mystère de l’Incarnation, de la venue de Dieu dans la chair. « Moi, dit Jésus, je sais d’où je suis venu. » Après la Passion, Il sera remis debout d’entre les morts. Il ressuscitera pour nous remettre dans la Vie. Nous affirmons que Jésus est remonté vers son Père. Jésus est la lumière, qui le suit « ne marchera pas dans les ténèbres, il aura la lumière de la vie. » Jésus nous invite à être aussi une lumière pour le monde ; A porter la lumière de l’espérance au milieu des violences, de la méfiance et de la peur de nos frères ; A porter la lumière de la foi au milieu de l’obscurité, des doutes et des interrogations ; A porter la lumière de l’amour au milieu de tant de mensonges, de rancœurs et de passions. Le Saint-Esprit éclaire nos intelligences à la réalité du mystère de l’Incarnation, ainsi se trouve éclairée notre Foi. Dans le cheminement de notre vie spirituelle, il nous faut d’abord prendre la mesure du Mystère de l’Incarnation pour adhérer au mystère de Jésus.

Nous demandons la grâce de nous convertir, de revenir à notre origine.

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