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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Vous avez été rachetés par un sang précieux, celui d’un agneau sans tache, le Christ » (1 P 1, 17-21)

PREMIÈRE LECTURE
« Il n’était pas possible que la mort le retienne en son pouvoir » (Ac 2, 14.22b-33)

Le jour de la Pentecôte,
    Pierre, debout avec les onze autres Apôtres,
éleva la voix et leur fit cette déclaration :
« Vous, Juifs,
et vous tous qui résidez à Jérusalem,
sachez bien ceci,
prêtez l’oreille à mes paroles.
    Il s’agit de Jésus le Nazaréen,
homme que Dieu a accrédité auprès de vous
en accomplissant par lui des miracles, des prodiges
et des signes au milieu de vous,
comme vous le savez vous-mêmes.
    Cet homme, livré selon le dessein bien arrêté et la prescience de Dieu,
vous l’avez supprimé
en le clouant sur le bois par la main des impies.
    Mais Dieu l’a ressuscité
en le délivrant des douleurs de la mort,
car il n’était pas possible qu’elle le retienne en son pouvoir.
    En effet, c’est de lui que parle David dans le psaume :
Je voyais le Seigneur devant moi sans relâche :
il est à ma droite, je suis inébranlable.
    C’est pourquoi mon cœur est en fête,
et ma langue exulte de joie ;
ma chair elle-même reposera dans l’espérance :
    tu ne peux m’abandonner au séjour des morts
ni laisser ton fidèle voir la corruption.
    Tu m’as appris des chemins de vie,
tu me rempliras d’allégresse par ta présence.

    Frères, il est permis de vous dire avec assurance,
au sujet du patriarche David,
qu’il est mort, qu’il a été enseveli,
et que son tombeau est encore aujourd’hui chez nous.
    Comme il était prophète, il savait que Dieu lui avait juré
de faire asseoir sur son trône un homme issu de lui.
    Il a vu d’avance la résurrection du Christ,
dont il a parlé ainsi :
Il n’a pas été abandonné à la mort,
et sa chair n’a pas vu la corruption.
    Ce Jésus, Dieu l’a ressuscité ;
nous tous, nous en sommes témoins.
    Élevé par la droite de Dieu,
il a reçu du Père l’Esprit Saint qui était promis,
et il l'a répandu sur nous,
ainsi que vous le voyez et l’entendez.

    – Parole du Seigneur.

PSAUME
(Ps 15 (16), 1-2a.5, 7-8, 9-10, 11)
R/

Tu m’apprends, Seigneur, le chemin de la vie.
ou :

Alléluia !

Garde-moi, mon Dieu : j’ai fait de toi mon refuge.
J’ai dit au Seigneur : « Tu es mon Dieu !
Seigneur, mon partage et ma coupe :
de toi dépend mon sort. »

Je bénis le Seigneur qui me conseille :
même la nuit mon cœur m’avertit.
Je garde le Seigneur devant moi sans relâche ;
il est à ma droite : je suis inébranlable.

Mon cœur exulte, mon âme est en fête,
ma chair elle-même repose en confiance :
tu ne peux m’abandonner à la mort
ni laisser ton ami voir la corruption.

Tu m’apprends le chemin de la vie :
devant ta face, débordement de joie !
À ta droite, éternité de délices !

DEUXIÈME LECTURE
« Vous avez été rachetés par un sang précieux, celui d’un agneau sans tache, le Christ » (1 P 1, 17-21)

Bien-aimés,
    si vous invoquez comme Père
celui qui juge impartialement chacun selon son œuvre,
vivez donc dans la crainte de Dieu,
pendant le temps où vous résidez ici-bas en étrangers.
    Vous le savez :
ce n’est pas par des biens corruptibles, l’argent ou l’or,
que vous avez été rachetés de la conduite superficielle héritée de vos pères ;
    mais c’est par un sang précieux,
celui d’un agneau sans défaut et sans tache, le Christ.
    Dès avant la fondation du monde, Dieu l’avait désigné d’avance
et il l’a manifesté à la fin des temps à cause de vous.
    C’est bien par lui que vous croyez en Dieu,
qui l’a ressuscité d’entre les morts
et qui lui a donné la gloire ;
ainsi vous mettez votre foi et votre espérance en Dieu.

    – Parole du Seigneur.

ÉVANGILE
« Il se fit reconnaître par eux à la fraction du pain » (Lc 24, 13-35)

    Le même jour (c’est-à-dire le premier jour de la semaine),
deux disciples faisaient route
vers un village appelé Emmaüs,
à deux heures de marche de Jérusalem,
    et ils parlaient entre eux de tout ce qui s’était passé.

    Or, tandis qu’ils s’entretenaient et s’interrogeaient,
Jésus lui-même s’approcha,
et il marchait avec eux.
    Mais leurs yeux étaient empêchés de le reconnaître.
    Jésus leur dit :
« De quoi discutez-vous en marchant ? »
Alors, ils s’arrêtèrent, tout tristes.
    L’un des deux, nommé Cléophas, lui répondit :
« Tu es bien le seul étranger résidant à Jérusalem
qui ignore les événements de ces jours-ci. »
    Il leur dit :
« Quels événements ? »
Ils lui répondirent :
« Ce qui est arrivé à Jésus de Nazareth,
cet homme qui était un prophète
puissant par ses actes et ses paroles
devant Dieu et devant tout le peuple :
    comment les grands prêtres et nos chefs l’ont livré,
ils l’ont fait condamner à mort et ils l’ont crucifié.
    Nous, nous espérions que c’était lui qui allait délivrer Israël.
Mais avec tout cela,
voici déjà le troisième jour qui passe depuis que c’est arrivé.
    À vrai dire, des femmes de notre groupe
nous ont remplis de stupeur.
Quand, dès l’aurore, elles sont allées au tombeau,
    elles n’ont pas trouvé son corps ;
elles sont venues nous dire
qu’elles avaient même eu une vision :
des anges, qui disaient qu’il est vivant.
    Quelques-uns de nos compagnons sont allés au tombeau,
et ils ont trouvé les choses comme les femmes l’avaient dit ;
mais lui, ils ne l’ont pas vu. »
    Il leur dit alors :
« Esprits sans intelligence ! Comme votre cœur est lent à croire
tout ce que les prophètes ont dit !
    Ne fallait-il pas que le Christ
souffrît cela pour entrer dans sa gloire ? »
    Et, partant de Moïse et de tous les Prophètes,
il leur interpréta, dans toute l’Écriture,
ce qui le concernait.

    Quand ils approchèrent du village où ils se rendaient,
Jésus fit semblant d’aller plus loin.
    Mais ils s’efforcèrent de le retenir :
« Reste avec nous,
car le soir approche et déjà le jour baisse. »
Il entra donc pour rester avec eux.

    Quand il fut à table avec eux,
ayant pris le pain,
il prononça la bénédiction
et, l’ayant rompu,
il le leur donna.
    Alors leurs yeux s’ouvrirent, et ils le reconnurent,
mais il disparut à leurs regards.
    Ils se dirent l’un à l’autre :
« Notre cœur n’était-il pas brûlant en nous,
tandis qu’il nous parlait sur la route
et nous ouvrait les Écritures ? »
    À l’instant même, ils se levèrent et retournèrent à Jérusalem.
Ils y trouvèrent réunis les onze Apôtres et leurs compagnons,
qui leur dirent :
    « Le Seigneur est réellement ressuscité :
il est apparu à Simon-Pierre. »
    À leur tour, ils racontaient ce qui s’était passé sur la route,
et comment le Seigneur s’était fait reconnaître par eux
à la fraction du pain.

    – Acclamons la Parole de Dieu.

CONSÉCRATION À NOTRE-DAME DES NEIGES

Ô Notre-Dame,
nous nous confions en vous,
en votre obédience bénie
et en votre garde très spéciale.
Aujourd’hui et chaque jour
nous vous confions nos âmes et nos corps ;
nous vous confions tout notre espoir
et toute notre consolation ;
toutes nos angoisses et nos misères ;
notre vie et la fin de notre vie,
pour que par votre très sainte intercession
et par vos mérites,
toutes nos actions soient dirigées et disposées
selon votre volonté
et celle de votre Fils. Amen.

Sur le chemin d'Emmaüs : L'incrédulité des disciples

Avec Lui, les Ecritures s'ouvrent sur la grande espérance de l'homme. Encore une fois, Dieu ne nous sauve pas d'une manière magique. Il nous crée mortels et fragiles, mais Il nous rejoint en Jésus dans la souffrance de notre condition. Jésus vit ce que nous vivons en acceptant ce que le Père a voulu pour nous, en son amour, dans la création. Chemin de sa propre gloire et de la nôtre, dans sa résurrection.


 

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Méditation de l'évangile du dimanche 26 avril

Jésus rejoint Cléophas et son compagnon qui devisent, tout tristes, sur les événements de la mort tragique du Seigneur. Il vient cheminer avec eux. Le voici au cœur de leur angoisse et de leur doute.

« Et voici que, ce même jour, deux d'entre eux se rendaient à un bourg situé à (cent) soixante stades de Jérusalem, nommé Emmaüs. Et ils devisaient entre eux sur tout ce qui s'était passé. Et il advint, pendant qu'ils devisaient et raisonnaient ensemble, que Jésus Lui aussi, les ayant rejoints, cheminait avec eux »

Cléophas et son compagnon discutent et raisonnent sur les événements. La dimension de la foi leur échappe. D'ailleurs ils ne reconnaissent même pas Jésus, et dans leur état d'esprit, ils ne peuvent pas le reconnaître.

Ils sont au stade du Messie terrestre et triomphant, et raisonnent à perte de vue sur les intrigues et les menées politiques des ennemis du prophète.

L'entrée de Dieu chez l'homme, par la mort et la souffrance, leur échappe totalement.

« Mais leurs yeux étaient empêchés de la reconnaître »

Jésus va les provoquer.

« Il leur dit : quels sont donc ces propos que vous échangez entre vous, en marchant ? Et ils s'arrêtèrent attristés »

La mort de Jésus les a vraiment bouleversés.

« Es-tu donc le seul de passage à Jérusalem et qui ne sache pas ce qui s'y est passé ces jours-ci ? Il leur dit : quoi dont ? Ils lui dirent : ce qui concernent Jésus de Nazareth, homme qui fut un prophète puissant en œuvres et en paroles devant Dieu et devant tout le peuple, et comment nos grands Prêtres et nos magistrats l'ont livré pour être condamné à mort et L'ont crucifié ! »

Qu'il est difficile à nos volontés et à nos libertés de croire au Messie souffrant tant nous imaginons toujours un Messie magique qui nous sauverait en dehors de ce que nous sommes, des êtres fragiles et mortels. D'où cette parole si forte pour nous tous, adressée par Jésus à ses amis sur la route d'Emmaüs :

« Oh ! (Que vous êtes) peu clairvoyants ! Et que votre cœur est donc lent à croire à tout ce qu'ont dit les prophètes ! Ne fallait-il pas que le Christ souffrît cela et entrât ainsi dans sa gloire ? Et commençant par Moïse et tous les prophètes Il leur interpréta ce qui Le concernait dans toutes les Ecritures ».

Avec Lui, les Ecritures s'ouvrent sur la grande espérance de l'homme. Encore une fois, Dieu ne nous sauve pas d'une manière magique. Il nous crée mortels et fragiles, mais Il nous rejoint en Jésus dans la souffrance de notre condition.

Jésus vit ce que nous vivons en acceptant ce que le Père a voulu pour nous, en son amour, dans la création. Chemin de sa propre gloire et de la nôtre, dans sa résurrection.

« Et Ils approchèrent du bourg où ils allaient. Et Lui fit semblant d'aller plus loin. Et ils Le pressèrent avec insistance, disant : reste avec nous, car le soir vient et le jour est déjà sur son déclin. Et Il entra pour rester avec eux. Et il advint qu'après s'être mis à table avec eux, prenant le pain, Il bénit Dieu et l'ayant rompu, Il le leur donnait. Leurs yeux s'ouvrirent ; et ils Le reconnurent. Et Lui disparut d'auprès d'eux. »

Les gestes de son amitié, dans cette auberge d'Emmaüs, sont significatifs. Il nous rapporte le Pain de la Vie. Il nous le rompt et nous le donne, de la part de Dieu, et son amitié nous convie à sa propre table. Mais à notre foi de retrouver ces gestes dans la table eucharistique. Le pain rompu, l'espace d'un éclair, nous ouvre les yeux pour reconnaître Jésus. Qui, hormis Dieu, pourrait inventer de telles choses ? C'est dans la foi, la foi seule, que cette rencontre arrive.

« Et se levant à l'heure même, ils retournèrent à Jérusalem. Et ils trouvèrent réunis les Onze et leurs compagnons qui leur dirent : le Seigneur est vraiment ressuscité et est apparu à Simon. Et eux-mêmes racontèrent ce qui s'était passé dans le chemin et comment Il avait été reconnu à la fraction du pain. »

Geste inouï qui bouleverse encore tant d'hommes et de femmes de par le monde.


Père Gabriel

 

Saint Augustin (354-430)
 

évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église

Sermon 235 ; PL 38, 1117 (Le mystère de Pâques, coll. Icthus, t. 10; trad. F. Quéré; Éd. Grasset 1965; p. 225)

« Reste avec nous »

Frères, quand est-ce que le Seigneur s'est fait reconnaître ? Quand il a rompu le pain. Nous en sommes donc assurés nous-mêmes : quand nous rompons le pain, nous reconnaissons le Seigneur. S'il n'a voulu être reconnu qu'à cet instant, c'est pour nous, nous qui ne devions pas le voir dans la chair, et qui pourtant devions manger sa chair. Toi donc qui crois en lui, qui que tu sois, toi qui ne portes pas en vain le nom de chrétien, toi qui n'entres pas par hasard dans l'église, toi qui écoutes la parole de Dieu dans la crainte et l'espérance, le pain rompu sera pour toi une consolation. L'absence du Seigneur n'est pas une vraie absence. Aie confiance, garde la foi, et il est avec toi, même si tu ne le vois pas.

          Quand le Seigneur les a abordés, les disciples n'avaient pas la foi. Ils ne croyaient pas en sa résurrection ; ils n'espéraient même pas qu'il puisse ressusciter. Ils avaient perdu la foi ; ils avaient perdu l'espérance. C'étaient des morts qui marchaient avec un vivant ; ils marchaient, morts, avec la vie. La vie marchait avec eux, mais en leur cœur, la vie n'était pas encore renouvelée.

          Et toi, désires-tu la vie ? Imite les disciples, et tu reconnaîtras le Seigneur. Ils ont offert l'hospitalité ; le Seigneur semblait résolu à poursuivre sa route, mais ils l'ont retenu. (…) Toi aussi, retiens l'étranger si tu veux reconnaître ton Sauveur. (…) Apprends où chercher le Seigneur, où le posséder, où le reconnaître : en partageant le pain avec lui.

  • Homélie du Père Gilbert Adam
    Le dimanche 26 avril 2020iCal
    3e semaine de Pâques : 3e dimanche de Pâques, année A

Le même jour, deux disciples faisaient route vers un village appelé Emmaüs, à deux heures de marche de Jérusalem, et ils parlaient entre eux de tout ce qui s’était passé. Or, tandis qu’ils s’entretenaient et s’interrogeaient, Jésus lui-même s’approcha, et il marchait avec eux.

Mais leurs yeux étaient empêchés de le reconnaître. Deux disciples marchent tristement sur le chemin d’Emmaüs. Ces hommes qui vont vers Emmaüs évoquent les souvenirs qu’ils ont vécus avec Jésus et surtout sa crucifixion ! Ils sont désespérés ! "Ça fait le troisième jour qui passe," disent-ils. Comme ces jours ont été très longs après ce scandale, ces jours sont une longue épreuve. Ayant perdu leur espérance terrestre d’un Messie pour Israël, ils s’en retournent maintenant à leurs champs et à leurs affaires. Mais le mystérieux étranger qui se joint à eux va complètement changer le cours de leurs pensées. « De quoi causiez-vous donc, tout en marchant, » dit l’inconnu qui marche avec eux. "Comment ! Tu ne sais pas disent-ils tout tristes !" Jésus de Nazareth a été cloué au bois ! Cet homme juste en qui nous avions mis notre espérance ! Nous croyions vraiment que c’était lui qui allait sauver Israël. Après ce qui s’est passé, notre espérance est finie. Les disciples sont dans une grande souffrance ! Nous le comprenons bien, combien de personnes se révoltent à cause des guerres, de la torture des innocents dans le monde ! C’est véritablement une objection sérieuse pour l’acte de foi en un Dieu bon.

«  Jésus leur dit : « De quoi discutez-vous en marchant ? » Alors, ils s’arrêtèrent, tout tristes. »
 L’un des deux, nommé Cléophas, lui répondit : « Tu es bien le seul étranger résidant à Jérusalem qui ignore les événements de ces jours-ci. » L’homme qui chemine avec eux prend soin de les écouter, il a de l’espérance au cœur. Quand ils ont fini de parler, ils commencent à retrouver une petite espérance. Sa présence empêche l’angoisse d’une prochaine nuit. Il commence par s’étonner de leur manque d’intelligence et de leur incrédulité. Ce sont deux choses qui vont souvent ensemble. Que de fois notre ignorance vient de ce que nous ne croyons pas ! Jésus ouvre les Écritures à ces deux compagnons de route, et leur y fait découvrir « les choses qui le regardent ». Ne l’oublions jamais, la clé de l’Ancien Testament, et spécialement des prophéties, consiste à y chercher Jésus. C’est vrai disent-ils, nous avons été bouleversés par quelques femmes qui sont allées au tombeau ! Il était ouvert, mais lui, Jésus, elles ne l’ont pas vu. On dit même que les apôtres ont été voir et qu’ils ont trouvé les choses comme les femmes l’ont dit. Alors Jésus prend la parole : « Vous n’avez donc pas compris ! Comme votre cœur est lent à croire tout ce qu’ont dit les prophètes, et Il leur expliqua, dans toutes les Écritures… ce qui le concernait. »

« … Quand ils approchèrent du village où ils se rendaient, Jésus fit semblant d’aller plus loin. »
 
Mais ils s’efforcèrent de le retenir : « Reste avec nous, car le soir approche et déjà le jour baisse. » Il entra donc pour rester avec eux. Quand il fut à table avec eux, ayant pris le pain, il prononça la bénédiction et, l’ayant rompu, il le leur donna. Alors leurs yeux s’ouvrirent, et ils le reconnurent, mais il disparut à leurs regards. Jésus se laisse retenir par ceux qui ont besoin de Lui : Il entre pour rester avec ces deux disciples. La victoire de l’amour agit désormais dans leurs vies ! Nous sommes aussi vainqueurs par son Amour qui nous sauve. Jésus est venu en faisant le bien ; Il a fait parler les muets ; Il a fait voir les aveugles ; Il a ressuscité Lazare, et on l’a mis sur la croix ! Mais il a été remis debout ! Il est ressuscité et la mort est vaincue, la haine est dépassée. Dieu, dans son amour est victorieux. Puissions-nous faire aussi cette expérience ! En particulier lorsque nous sommes découragés et que les circonstances ont tourné autrement que ce que nous espérions. Nous apprenons dans la présence de Jésus à les accepter telles qu’elles sont. « La consolation des Écritures » peut diriger nos pensées vers un Sauveur vivant qui fait brûler notre cœur. A la suite des disciples d’Emmaüs, nous reconnaissons Jésus dans la fraction du pain. Désormais Jésus est ressuscité dans nos cœurs. Pierre qui affirmera la résurrection de Jésus reprendra lui aussi ce qui s’est passé.

Nous demandons la grâce d’écouter Jésus et de lui répondre par un amour qui donne la vie.

19 Il leur dit : « Quels événements ? » Ils lui répondirent : « Ce qui est arrivé à Jésus de Nazareth, cet homme qui était un prophète puissant par ses actes et ses paroles devant Dieu et devant tout le peuple : 20 comment les grands prêtres et nos chefs l’ont livré, ils l’ont fait condamner à mort et ils l’ont crucifié. 21 Nous, nous espérions que c’était lui qui allait délivrer Israël. Mais avec tout cela, voici déjà le troisième jour qui passe depuis que c’est arrivé. 22 À vrai dire, des femmes de notre groupe nous ont remplis de stupeur. Quand, dès l’aurore, elles sont allées au tombeau, 23 elles n’ont pas trouvé son corps ; elles sont venues nous dire qu’elles avaient même eu une vision : des anges, qui disaient qu’il est vivant. 24 Quelques-uns de nos compagnons sont allés au tombeau, et ils ont trouvé les choses comme les femmes l’avaient dit ; mais lui, ils ne l’ont pas vu. » 25 Il leur dit alors : « Esprits sans intelligence ! Comme votre cœur est lent à croire tout ce que les prophètes ont dit ! 26 Ne fallait-il pas que le Christ souffrît cela pour entrer dans sa gloire ? » 27 Et, partant de Moïse et de tous les Prophètes, il leur interpréta, dans toute l’Écriture, ce qui le concernait. …32 Ils se dirent l’un à l’autre : « Notre cœur n’était-il pas brûlant en nous, tandis qu’il nous parlait sur la route et nous ouvrait les Écritures ? » 33 À l’instant même, ils se levèrent et retournèrent à Jérusalem. Ils y trouvèrent réunis les onze Apôtres et leurs compagnons, qui leur dirent : 34 « Le Seigneur est réellement ressuscité : il est apparu à Simon-Pierre. » 35 À leur tour, ils racontaient ce qui s’était passé sur la route, et comment le Seigneur s’était fait reconnaître par eux à la fraction du pain. »

Père Gilbert Adam
9 rue du Lavoir
60350 Trosly-Breuil

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