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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Rompant les pains, il les donna aux disciples, qui les donnèrent aux foules » (Mt 14,19)

PREMIÈRE LECTURE
« Ils repartaient tout joyeux d’avoir été jugés dignes de subir des humiliations pour le nom de Jésus » (Ac 5, 34-42)

En ces jours-là,
comme les Apôtres étaient en train de comparaître
devant le Conseil suprême,
intervint un pharisien nommé Gamaliel,
docteur de la Loi, qui était honoré par tout le peuple.
Il ordonna de les faire sortir un instant,
puis il dit :
« Vous, Israélites,
prenez garde à ce que vous allez faire à ces gens-là.
Il y a un certain temps, se leva Theudas
qui prétendait être quelqu’un,
et à qui se rallièrent quatre cents hommes environ ;
il a été supprimé,
et tous ses partisans ont été mis en déroute et réduits à rien.
Après lui, à l’époque du recensement,
se leva Judas le Galiléen
qui a entraîné beaucoup de monde derrière lui.
Il a péri lui aussi,
et tous ses partisans ont été dispersés.
Eh bien, dans la circonstance présente, je vous le dis :
ne vous occupez plus de ces gens-là, laissez-les.
En effet, si leur résolution ou leur entreprise vient des hommes,
elle tombera.
Mais si elle vient de Dieu,
vous ne pourrez pas les faire tomber.
Ne risquez donc pas
de vous trouver en guerre contre Dieu. »
Les membres du Conseil se laissèrent convaincre ;
ils rappelèrent alors les Apôtres
et, après les avoir fait fouetter,
ils leur interdirent de parler au nom de Jésus,
puis ils les relâchèrent.
Quant à eux, quittant le Conseil suprême,
ils repartaient tout joyeux d’avoir été jugés dignes
de subir des humiliations pour le nom de Jésus.
Tous les jours, au Temple et dans leurs maisons,
sans cesse, ils enseignaient et annonçaient la Bonne Nouvelle :
le Christ, c’est Jésus.

– Parole du Seigneur.

PSAUME
(26 (27), 1, 4, 13-14)
R/

J’ai demandé une chose au Seigneur :
habiter sa maison.
ou : Alléluia !

Le Seigneur est ma lumière et mon salut ;
de qui aurais-je crainte ?
Le Seigneur est le rempart de ma vie ;
devant qui tremblerais-je ?

J’ai demandé une chose au Seigneur,
la seule que je cherche :
habiter la maison du Seigneur
tous les jours de ma vie,
pour admirer le Seigneur dans sa beauté
et m’attacher à son temple.

J’en suis sûr, je verrai les bontés du Seigneur
sur la terre des vivants.
« Espère le Seigneur, sois fort et prends courage ;
espère le Seigneur. »

ÉVANGILE
« Il en distribua aux convives, autant qu’ils en voulaient » (Jn 6, 1-15)

En ce temps-là,
Jésus passa de l’autre côté de la mer de Galilée,
le lac de Tibériade.
Une grande foule le suivait,
parce qu’elle avait vu les signes
qu’il accomplissait sur les malades.
Jésus gravit la montagne,
et là, il était assis avec ses disciples.
Or, la Pâque, la fête des Juifs, était proche.
Jésus leva les yeux
et vit qu’une foule nombreuse venait à lui.
Il dit à Philippe :
« Où pourrions- nous acheter du pain
pour qu’ils aient à manger ? »
Il disait cela pour le mettre à l’épreuve,
car il savait bien, lui, ce qu’il allait faire.
Philippe lui répondit :
« Le salaire de deux cents journées ne suffirait pas
pour que chacun reçoive un peu de pain. »
Un de ses disciples, André, le frère de Simon-Pierre, lui dit :
« Il y a là un jeune garçon qui a cinq pains d’orge
et deux poissons,
mais qu’est-ce que cela pour tant de monde ! »
Jésus dit :
« Faites asseoir les gens. »
Il y avait beaucoup d’herbe à cet endroit.
Ils s’assirent donc, au nombre d’environ cinq mille hommes.
Alors Jésus prit les pains
et, après avoir rendu grâce,
il les distribua aux convives ;
il leur donna aussi du poisson,
autant qu’ils en voulaient.
Quand ils eurent mangé à leur faim,
il dit à ses disciples :
« Rassemblez les morceaux en surplus,
pour que rien ne se perde. »
Ils les rassemblèrent, et ils remplirent douze paniers
avec les morceaux des cinq pains d’orge,
restés en surplus pour ceux qui prenaient cette nourriture.

À la vue du signe que Jésus avait accompli,
les gens disaient :
« C’est vraiment lui le Prophète annoncé,
celui qui vient dans le monde. »
Mais Jésus savait qu’ils allaient venir l’enlever
pour faire de lui leur roi ;
alors de nouveau il se retira dans la montagne,
lui seul.

– Acclamons la Parole de Dieu.

CONSÉCRATION À NOTRE-DAME DES NEIGES

Ô Notre-Dame,
nous nous confions en vous,
en votre obédience bénie
et en votre garde très spéciale.
Aujourd’hui et chaque jour
nous vous confions nos âmes et nos corps ;
nous vous confions tout notre espoir
et toute notre consolation ;
toutes nos angoisses et nos misères ;
notre vie et la fin de notre vie,
pour que par votre très sainte intercession
et par vos mérites,
toutes nos actions soient dirigées et disposées
selon votre volonté
et celle de votre Fils. Amen.

La première multiplication des pains

Jésus ne peut voir la souffrance physique sans guérir; Il ne peut voir la misère morale sans enseigner. Les hommes restent là, avachis, couchés comme des bestiaux, dans un état de laisser-aller et de passivité, s'ils ne sont pas secoués par l'enseignement de Jésus. Tout l'enseignement de Jésus est dans ce sens de l'effort et de l'homme debout.

Jésus savait qu'ils allaient venir l'enlever
pour faire de lui leur roi ;
alors de nouveau il se retira dans la montagne,
lui seul.
 

116242-la-premiere-multiplication-des-pains

Méditation de l'Evangile du vendredi 24 avril

Jésus, fuyant Hérode ou voulant tout simplement s'écarter un peu pour parler tranquillement avec les siens, peut difficilement échapper aux foules qu'Il a conquises. Sa parole a soulevé un tel enthousiasme que les foules se lancent à sa poursuite, à pied, de toutes les cités des bords du lac, pour aller le relancer jusque dans le désert.

“A la nouvelle de la mort de Jean-Baptiste, Jésus s'éloigne du lieu où Il était, s'embarque pour se retirer dans un lieu désert, à l'écart. Et les foules l'ayant appris le suivirent, à pied, venant des villes”

Et Marc de préciser et de bien remarquer que tous ces gens courent après Lui :

“Et on les vit s'en aller, et plusieurs comprirent où ils allaient. Et ils y accoururent par terre, de toutes les villes, et ils les devancèrent. Et, en sortant de la barque, Il vit une foule nombreuse. Et Il en eut pitié, parce qu'ils étaient comme des brebis qui n'ont pas de berger, et Il se mit à les instruire longuement”.

C'est bien Lui ! Il s'échappe un moment avec les Douze, de retour de leur course apostolique. Il s'était réfugié dans un endroit bien tranquille et désert, Bethsaïde. Du moins, le croyait-Il. Devant la foule qui le poursuit et qu'Il voit si abandonnée dans le domaine spirituel, adieu le repos : et Il les reçoit; Il les enseigne; Il leur parle du Royaume de Dieu; Il les guérit et les captive à tel point que le soir tombe qu'ils sont toujours là, dans ce lieu désert. Ce sera l'occasion de la première multiplication des pains.

“Or, comme le jour commençait à baisser, les Douze s'approchèrent et Lui dirent : congédie la foule afin qu'ils aillent dans les bourgs et les hameaux des environs, pour trouver un gîte et de la nourriture… “

Ce qui l'émeut et le bouleverse, ce n'est pas tant leur fatigue physique que cette démission qu'Il n'admet jamais chez l'homme. Car Il décèle chez eux comme une lassitude de ne trouver personne à qui se confier, personne pour les enseigner : “Ils étaient comme des brebis sans pasteur”.

Jésus ne peut voir la souffrance physique sans guérir; Il ne peut voir la misère morale sans enseigner. Les hommes restent là, avachis, couchés comme des bestiaux, dans un état de laisser-aller et de passivité, s'ils ne sont pas secoués par l'enseignement de Jésus. Tout l'enseignement de Jésus est dans ce sens de l'effort et de l'homme debout.

Car “l'homme aux impératifs” nous entraîne toujours sur des chemins où il nous faut dire “non” à nos désirs excessifs ou instinctifs.

“Si ton oeil te scandalise… Si tu regardes une femme au point de la désirer…Va, vends tous tes biens… Laisse-là tes filets… Lève-toi, suis-Moi…Va, ne pèche plus…Procurez-vous, non la nourriture périssable, mais la nourriture qui demeure pour la vie éternelle…”


Père Gabriel

Pape François
 
Exhortation apostolique « Evangelii Gaudium / La Joie de l’Évangile » §46-49 (trad. © copyright Libreria Editrice Vaticana)

« Rompant les pains, il les donna aux disciples, qui les donnèrent aux foules » (Mt 14,19)

L'Église « en sortie » est une Église aux portes ouvertes (…); l'Église est appelée à être toujours la maison ouverte du Père. (…) Tous peuvent participer de quelque manière à la vie ecclésiale, tous peuvent faire partie de la communauté, et même les portes des sacrements ne devraient pas se fermer pour n'importe quelle raison. Ceci vaut surtout pour ce sacrement qui est « la porte », le baptême. L'eucharistie, même si elle constitue la plénitude de la vie sacramentelle, n'est pas un prix destiné aux parfaits, mais un remède généreux et un aliment pour les faibles. (…) L'Église n'est pas une douane, elle est la maison paternelle où il y a de la place pour chacun avec sa vie difficile.

            Si l'Église entière assume ce dynamisme missionnaire, elle doit parvenir à tous, sans exception. Mais qui devrait-elle privilégier ? Quand quelqu'un lit l'Évangile, il trouve une orientation très claire ; pas tant « les amis et voisins riches, » mais surtout « les pauvres et les infirmes », ceux qui sont souvent méprisés et oubliés, « ceux qui n'ont pas de quoi te le rendre » (Lc 14,12s). Aucun doute ni aucune explication qui affaibliraient ce message si clair ne doivent subsister ; aujourd'hui et toujours, « les pauvres sont les destinataires privilégiés de l'Évangile » (Benoît XVI). (…) Il faut affirmer sans détour qu'il existe un lien inséparable entre notre foi et les pauvres. Ne les laissons jamais seuls.

            Sortons, sortons pour offrir à tous la vie de Jésus Christ. (…) Si quelque chose doit saintement nous préoccuper et inquiéter notre conscience, c'est que tant de nos frères vivent sans la force, la lumière et la consolation de l'amitié de Jésus Christ, sans une communauté de foi qui les accueille, sans un horizon de sens et de vie. (…) Dehors, il y a une multitude affamée, et Jésus qui nous répète sans arrêt ; « Donnez-leur vous-mêmes à manger » (Mt 14,16; Mc 6, 37; Lc 9,13).

  • Homélie du Père Gilbert Adam
    Le vendredi 24 avril 2020iCal
    2e semaine de Pâques : Vendredi de la 2e semaine de Pâques

« Après cela, Jésus passa de l’autre côté de la mer de Galilée, le lac de Tibériade. Une grande foule le suivait, parce qu’elle avait vu les signes qu’il accomplissait sur les malades. Jésus gravit la montagne, et là, il était assis avec ses disciples.

Or, la Pâque, la fête des Juifs, était proche. Jésus leva les yeux et vit qu’une foule nombreuse venait à lui. Il dit à Philippe : « Où pourrions-nous acheter du pain pour qu’ils aient à manger ? » Jésus a pitié de ses brebis, il les conduit sur de verts pâturages, il les rassasie, et il va chercher celle qui est perdue. Le discours sur le Pain de vie prend ses racines dans le miracle de la multiplication des pains : À partir de cinq pains et de deux poissons, Jésus nourrit une foule nombreuse. Ce signe que Jésus accomplit nous montre qu’il a un pouvoir sur la nature. Cette transformation se fait par la puissance de l’amour de Dieu qui opère aujourd’hui dans la multiplication des pains. Le chemin de la vie divine est ouvert, c’est la vie du Père qui est donnée et nous comprenons mieux la Parole de Jésus. Nous entrons dans son mystère pour prendre corps en lui, comme l’enfant bien aimé du Père. Jésus qui a rejoint son Père dans le royaume est encore plus proche de nous, il est plus intime à nous-mêmes que nous ne le sommes. Il nous fait exister en lui, par lui et pour Lui.

"Il disait cela pour le mettre à l’épreuve, car il savait bien, lui, ce qu’il allait faire. Philippe lui répondit : « Le salaire de deux cents journées ne suffirait pas pour que chacun reçoive un peu de pain. » Un de ses disciples, André, le frère de Simon-Pierre, lui dit : « Il y a là un jeune garçon qui a cinq pains d’orge et deux poissons, mais qu’est-ce que cela pour tant de monde ! » Jésus dit : « Faites asseoir les gens. » Il y avait beaucoup d’herbe à cet endroit. Ils s’assirent donc, au nombre d’environ cinq mille hommes. La foule pouvait survivre à une nuit de jeûne, mais la faim est le signe d’une nécessité plus haute. La faim, comme la soif, renvoient à des nécessités naturelles : manger, boire, sans quoi nous mourrons. Mais elles renvoient aussi à des nécessités vitales d’ordre spirituel, elles révèlent le sens de notre existence humaine devant Dieu. Jésus comble de biens les affamés, la multiplication des pains est signe d’une réalité plus haute : Jésus vient apporter une autre nourriture. Il est celui qui vient combler la faim existentielle de l’être humain ; celui qui vient désaltérer sa soif d’aimer et d’être aimé. La perspective de la communion fraternelle s’annonce, la lumière du don et du partage est donnée. Après la multiplication des pains, Jésus reprochera à la foule de ne pas avoir compris le sens du miracle : « En vérité, en vérité je vous le dis, vous me cherchez non pas parce que vous avez vu des signes, mais parce que vous avez mangé du pain et avez été rassasiés. » Dans le discours sur le pain de vie qui suit la multiplication des pains, Jésus dira : « Je suis le pain de la vie. Qui vient à moi n’aura jamais faim, qui croit en moi n’aura jamais soif. »

"Alors Jésus prit les pains et, après avoir rendu grâce, il les distribua aux convives ; il leur donna aussi du poisson, autant qu’ils en voulaient. Quand ils eurent mangé à leur faim, il dit à ses disciples : « Rassemblez les morceaux en surplus, pour que rien ne se perde. » Ils les rassemblèrent, et ils remplirent douze paniers avec les morceaux des cinq pains d’orge, restés en surplus pour ceux qui prenaient cette nourriture. À la vue du signe que Jésus avait accompli, les gens disaient : « C’est vraiment lui le Prophète annoncé, celui qui vient dans le monde. » Mais Jésus savait qu’ils allaient venir l’enlever pour faire de lui leur roi ; alors de nouveau il se retira dans la montagne, lui seul. A partir du don des cinq pains et des deux poissons de l’enfant, nous percevons la nourriture qui va nourrir la foule pour la transformer en action de grâce. A partir de cette nourriture pour la vie terrestre, Jésus nous entraine à sa vie divine, il demeure avec nous pour toujours. Il nous rassemble tous ensemble pour former un Peuple nouveau que l’Esprit Saint anime. Les miracles proclament le Royaume de Dieu qui vient, ils accompagnent la Parole, l’éclairent et la confirment. Nous recevons dans ce signe l’amitié de Jésus pour nous, une promesse. Nous découvrons un chemin à parcourir ensemble au cours duquel l’amitié s’épanouira, s’approfondira, il montre une direction, un sens à notre vie. La vie que Jésus nous donne, c’est la vie éternelle, la guérison qu’il nous procure, c’est le salut éternel, et le Pain dont il nous nourrit, c’est lui-même.

Nous demandons la grâce d’être ressuscites avec Jésus.

Père Gilbert Adam
9 rue du Lavoir
60350 Trosly-Breuil

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