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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

La miséricorde infinie de Dieu

Évangile de Jésus-Christ

selon saint Matthieu 18,12-14.

 


En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Quel est votre avis ? Si un homme possède cent brebis et que l’une d’entre elles s’égare, ne va-t-il pas laisser les quatre-vingt-dix-neuf autres dans la montagne pour partir à la recherche de la brebis égarée ?
Et, s’il arrive à la retrouver, amen, je vous le dis : il se réjouit pour elle plus que pour les quatre-vingt-dix-neuf qui ne se sont pas égarées.
Ainsi, votre Père qui est aux cieux ne veut pas qu’un seul de ces petits soit perdu. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

 

Saint Claude la Colombière (1641-1682)
jésuite

Sermon prêché à Londres devant la duchesse d'York (La Miséricorde de Dieu in Revue Christus N.21, Le péché, janv. 1959 p. 104-105 / Orval fiche I40; rev.)
Le Fils de Dieu vient à notre recherche
 

 

Représentez-vous la désolation d'un pauvre berger dont la brebis s'est égarée. On n'entend dans toutes les campagnes voisines que la voix de ce malheureux qui, ayant abandonné le gros du troupeau, court dans les bois et sur les collines, passe à travers les fourrés et les buissons, en se lamentant et criant de toute sa force et ne pouvant se résoudre à rentrer qu'il n'ait retrouvé sa brebis et qu'il ne l'ait ramené à la bergerie.

            Voilà ce qu'a fait le Fils de Dieu lorsque les hommes s'étaient soustraits par leur désobéissance à la conduite de leur Créateur ; il est descendu sur la terre et n'a épargné ni soins ni fatigues pour nous rétablir dans l'état duquel nous étions déchus. C'est ce qu'il fait encore tous les jours pour ceux qui s'éloignent de lui par le péché ; il les suit, pour ainsi dire, à la trace, ne cessant de les rappeler jusqu'à ce qu'il les ait remis en voie de salut. Et certes, s'il n'en usait pas de la sorte, vous savez que c'en serait fait de nous après le premier péché mortel ; il nous serait impossible d'en revenir. Il faut que ce soit lui qui fasse toutes les avances, qu'il nous présente sa grâce, qu'il nous poursuive, qu'il nous invite à avoir pitié de nous-mêmes, sans quoi nous ne songerions jamais à lui demander miséricorde. (...)

            L'ardeur avec laquelle Dieu nous poursuit est sans doute un effet d'une très grande miséricorde. Mais la douceur dont ce zèle est accompagné marque une bonté encore plus admirable. Nonobstant le désir extrême qu'il a de nous faire revenir, il n'use jamais de violence, il n'emploie pour cela que les voies de la douceur. Je ne vois nul pécheur, en toute l'histoire de l'Évangile, qui ait été invité à la pénitence autrement que par des caresses et par des bienfaits.

 

Méditation de l' Évangile  du père Gabriel

 

Dans trois paraboles, Il nous livre les secrets de la miséricorde du Père, et la sienne propre, à leur sujet. C'est, en premier, la brebis perdue et retrouvée, où l'on se préoccupe davantage de la fugueuse que du calme troupeau. Et le berger divin ne se lasse pas d'attendre ou de battre la campagne…“Ce n'est pas la volonté de votre Père qui est dans les Cieux qu'un seul de ces petits périsse” 

La brebis perdue : La miséricorde infinie de Dieu

 

 

Cependant, tous les publicains et les pécheurs s'approchaient de Lui pour l'entendre. Et les pharisiens et les scribes murmuraient, disant :

“Cet homme accueille les pécheurs et mange avec eux !”

Devant le coup de patte des pharisiens, Jésus réagit. Il va, par des images très simples, très évocatrices, dévoiler toute sa tendresse à l'égard des pécheurs.

Dans trois paraboles, Il nous livre les secrets de la miséricorde du Père, et la sienne propre, à leur sujet. C'est, en premier, la brebis perdue et retrouvée, où l'on se préoccupe davantage de la fugueuse que du calme troupeau. Et le berger divin ne se lasse pas d'attendre ou de battre la campagne…

“Ce n'est pas la volonté de votre Père qui est dans les Cieux qu'un seul de ces petits périsse”

Il emploiera tous les moyens pour ramener les égarés et ne ménagera pas plus sa peine que la femme qu'Il dépeint, balayant de la cave au grenier pour retrouver sa drachme.

Au premier bon mouvement du fils prodigue, ce Père verra …et de loin… et se précipitera, le coeur rempli à craquer de miséricorde et d'amour, comme le père dont Il nous conte l'histoire et l'anxieuse attente.

Et le couplet sur le frère aîné montre bien notre incompréhension totale, à l'exemple des scribes et des pharisiens arrêtés, butés qu'ils sont, sur la faute trop réelle du cadet, mais incapables, eux, de comprendre la miséricorde du Père. C'est le cri de la Miséricorde divine face à notre misère qui clôt le débat :

“Mais son Père lui dit : Mon enfant, en tout temps tu es avec moi : mais il fallait festoyer et se réjouir ; puisque ton frère que voici était mort, et est revenu à la vie ; et il était perdu, et il est retrouvé !”

Voilà pourquoi Jésus accueille les pécheurs et mange avec eux !

Eux aussi sont les fils très aimés du Père et de son Envoyé.

Père Gabriel

 

Homélie du père Gilbert Adam

Votre Père qui est aux cieux ne veut pas qu’un seul de ces petits soit perdu.

 

« Quel est votre avis ? Si un homme possède cent brebis et que l’une d’entre elles s’égare, ne va-t-il pas laisser les quatre-vingt-dix-neuf autres dans la montagne pour partir à la recherche de la brebis égarée ? »

 

 

La Bonne Nouvelle de la venue du Sauveur est annoncée dans la douceur et dans l’humilité. Telle est la Parole d’espérance que l’Evangile nous propose pour vivre ce temps de l’Avent. C’est la Parole d’espérance que nous méditons en ces temps. Saint Matthieu insiste sur la place centrale qui revient aux « petits. » « Gardez-vous de mépriser un seul de ces petits, car, je vous le dis, leurs anges dans les cieux voient sans cesse la face de mon Père qui est aux cieux. » Le « petit » devient la « brebis égarée. » L’essentiel de cette parabole est la révélation de Dieu dans son Amour. Nous contemplons Jésus partant à la recherche de sa petite brebis perdue. Lumière du monde, il éclaire la communauté en recherchant lui-même cette brebis perdue qui s’est égarée. Les brebis appartiennent à son Père qui les lui a confiées, elles le reconnaîtront. Jésus insiste sur l’importance de ne pas provoquer la chute ou l’égarement de l’un de ces pauvres et de ces petits. L’adversaire est à l’œuvre à l’intérieur même de la communauté. Dieu nous cherche avec passion jusqu’au fond de nos égarements. Il a créé chacun de ses enfants à son image, comme un reflet de sa Beauté.

« Et, s’il arrive à la retrouver, amen, je vous le dis : il se réjouit pour elle plus que pour les quatre-vingt-dix-neuf qui ne se sont pas égarées. »
Dans les groupes humains, les "petits" sont ceux que l’on exclu sans scrupule. Jésus, notre Berger, est venu chercher les brebis qui étaient perdues pour que l’on ne les méprise pas. « Il vient avec puissance, » pour sauver ses brebis dispersées et il les console. Voyant notre égarement et notre impuissance à revenir à lui par nos propres forces, Dieu accourt. La joie du berger met en lumière l’immense pitié qui habite le cœur du Père comme celui de Jésus. Dieu est le recours des "petits" et des pauvres "humainement faibles." Jésus est l’espoir du salut de tous. Il s’est fait homme pour mieux nous faire connaître l’amour de Dieu qui est pour nous. L’attitude de Jésus, l’Envoyé du Père, est la seule attitude qui convienne. Il sait ce qu’il y a dans l’homme. Dieu nous a faits pour lui, pour que nous puissions trouver en lui notre bonheur.

« Ainsi, votre Père qui est aux cieux ne veut pas qu’un seul de ces petits soit perdu. »

Nous sommes les ministres de la Consolation. Il nous importe de nous laisser rejoindre par Jésus pour connaitre une amitié nouvelle avec lui. Nous sommes ces « tout-petits, » sur lesquels Jésus veille avec une infinie compassion. Porter la Bonne Nouvelle de la Résurrection implique que nous soyons entrés dans ce Mystère de compassion, que nous soyons déjà ressuscités. Nous nous hâtons à la rencontre du Seigneur Jésus. Pour revenir à Dieu, il nous faut beaucoup de Compassion. Marie a accueilli cette Bonne Nouvelle. Elle a donné un Corps, un Cœur, à Jésus venu dans notre chair humaine. Il nous cherche, et nous voulons modeler notre attitude sur la sienne, le Bon Pasteur. Déjà « la gloire du Seigneur se révèle en nous, » nous pouvons goûter « le fruit de sa victoire. » Nous préparons, à travers le désert de nos vies, le chemin du Seigneur. Nous abaissons nos montagnes d’orgueil pour trouver une route aplanie pour notre Dieu. Nous pouvons ainsi entrer dans la Joie du Royaume de Dieu.

 

Prière

 

 L'amour de Dieu est celui du maitre d'œuvre, ayant créé une œuvre d'art. Son ardeur nous poursuit avec une très grande miséricorde. Sa douceur s'accompagne d'un zèle admirable. Car Jésus notre berger prend soin de chacun de nous, sans violence, il obéit à son Père, et nous montre ce que nous devons faire.

Seigneur accorde nous ton pardon et le courage de prendre soins de nos frères et soeurs comme nos enfants. Car nous sommes les enfants du Père Créateur, et Jésus son Fils engendré non pas créé, nous aiment comme la prunelle de leurs yeux.

Seigneur aide-nous, donne-nous la grâce d’être des artisans d'amour, de consolation et de Paix.

Amen

emounawh

 

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