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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Je ne suis pas venu de moi-même : mais il est véridique, Celui qui m’a envoyé, lui que vous ne connaissez pas.

Évangile de Jésus-Christ

selon saint Jean 7,1-2.10.14.25-30.
 

En ce temps-là, Jésus parcourait la Galilée : il ne voulait pas parcourir la Judée car les Juifs cherchaient à le tuer.
La fête juive des Tentes était proche.
Lorsque ses frères furent montés à Jérusalem pour la fête, il y monta lui aussi, non pas ostensiblement, mais en secret.
On était déjà au milieu de la semaine de la fête quand Jésus monta au Temple ; et là il enseignait.
Quelques habitants de Jérusalem disaient alors : « N’est-ce pas celui qu’on cherche à tuer ?
Le voilà qui parle ouvertement, et personne ne lui dit rien ! Nos chefs auraient-ils vraiment reconnu que c’est lui le Christ ?
Mais lui, nous savons d’où il est. Or, le Christ, quand il viendra, personne ne saura d’où il est. »
Jésus, qui enseignait dans le Temple, s’écria : « Vous me connaissez ? Et vous savez d’où je suis ? Je ne suis pas venu de moi-même : mais il est véridique, Celui qui m’a envoyé, lui que vous ne connaissez pas.
Moi, je le connais parce que je viens d’auprès de lui, et c’est lui qui m’a envoyé. »
On cherchait à l’arrêter, mais personne ne mit la main sur lui parce que son heure n’était pas encore venue.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

 

Saint Augustin (354-430)
évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église

Sermons sur l'évangile de Jean, n°31, 3-4 ; CCL 36, 294-295
Vous me connaissez et vous ne me connaissez pas

 

« Jésus, qui enseignait dans le Temple, s'écria : ‘Vous me connaissez et vous savez d'où je suis. Pourtant je ne suis pas venu de moi-même, mais celui qui m'a envoyé dit la vérité et lui, vous ne le connaissez pas.’ » Ce qui revient à dire : « Vous me connaissez et vous ne me connaissez pas », ou bien encore : « Vous savez d'où je suis et vous ne le savez pas. Vous savez d'où je suis : Jésus de Nazareth ; vous connaissez aussi ma famille. » La seule chose qui leur était cachée en ce domaine, c'était sa naissance virginale. (...) Ils connaissaient de Jésus tout ce qui avait rapport à la nature humaine : son apparence, sa patrie, sa famille et le lieu de sa naissance. Le Seigneur avait donc raison de leur dire : « Vous me connaissez et vous savez d'où je suis », selon la chair et l'apparence humaine qu'il avait assumées.

            Tandis que selon la divinité, dit-il, « je ne suis pas venu de moi-même, et celui qui m'a envoyé et qui dit la vérité, vous ne le connaissez pas. » Or, si vous voulez le connaître, croyez en celui qu'il a envoyé et vous le connaîtrez. Car « personne n'a jamais vu Dieu, sinon le Fils unique qui est dans le sein du Père : lui l'a fait connaître » (Jn 1,18). Et encore : « Personne ne connaît le Père, sinon le Fils et celui à qui le Fils veut bien le révéler » (Lc 10,22). (...) « Moi, je le connais » : demandez–moi donc de vous le faire connaître. (...) « Je viens d'auprès de lui, et c'est lui qui m'a envoyé. » Magnifique affirmation d'une double vérité (...) : le Fils vient du Père, et tout ce qu'est le Fils, il le tient de celui dont il est Fils. C'est pourquoi nous disons que le Seigneur Jésus est « Dieu né de Dieu » (Credo), tandis que nous appelons le Père (...) simplement Dieu. Nous disons aussi que le Seigneur Jésus est « Lumière née de la Lumière », tandis que nous appelons le Père (...) simplement Lumière. Voilà ce que signifient ces paroles : « Je viens d'auprès de lui. »

 

Méditation de l'évangile du père Gabriel

Jésus peut nous parler avec passion de Dieu parce qu'Il le connaît et vient de Lui. Connaître Dieu ! C'est là la vie éternelle. Face à la connaissance du créé, la connaissance de Dieu nous plonge dans l'Éternel et l'Immuable.

Jésus révèle son identité divine

« Jésus donc, enseignant dans le temple, s'écria et dit : vous me connaissez et vous savez d'où Je suis ! Et cependant, Je ne suis pas venu de moi-même, mais Il est dans la vérité (de son acte), Celui qui m'a envoyé et que vous ne connaissez pas. Moi, Je le connais parce que Je suis auprès de Lui, et c'est Celui-là qui m'a envoyé ! »

Jésus ne peut affirmer sa mission de manière catégorique : Il la crie, et cela dans le Temple, en public. Il ne vient pas de lui-même, Il est l'Envoyé de Dieu. Jésus nous affirme bien ici que toute son autorité, sa liberté de langage, d'esprit et d'action viennent de son origine. Il parle au nom du Père. Il a donc pleinement conscience de cette personnalité extraordinaire qui est la sienne. Il oppose son origine divine à cette origine humaine que les hommes lui prêtent, et cela sans ironie.

« Moi, Je le connais, parce que Je suis auprès de Lui, et c'est Celui-là qui m'a envoyé. »

En effet, Jésus peut nous parler avec passion de Dieu parce qu'Il le connaît et vient de Lui. Connaître Dieu ! C'est là la vie éternelle. Face à la connaissance du créé, la connaissance de Dieu nous plonge dans l'Éternel et l'Immuable. Car tout le créé est instable, fugace. Plus la science avance, plus elle découvre les lois d'une création mouvante. Qui dit mouvement dit temps et instabilité. La matière elle-même ne se révèle que peu à peu à nous que comme mouvement et temps.

Jésus nous révèle l'Essentiel, la vie éternelle, le stable : « La vie éternelle, c'est qu'ils te connaissent, Toi, le seul véritable Dieu, et celui que Tu as envoyé, Jésus-Christ. »

Jésus est la grande Espérance des hommes. Seul, celui qui vient de Dieu pour vivre notre vie peut répondre à nos interrogations sur le sens de nos vies. Il ne le fait pas d'une manière didactique mais vitale. Il vit nos joies, nos inquiétudes, nos souffrances et va jusqu'à vivre notre mort. Il nous montre alors dans la réalité de son existence, que notre abandon à l'amour du Père débouche sur la Résurrection. Il sait que Dieu ne nous a pas floué, ni trompé.

Demandons-Lui donc de nous révéler cette Vie…

Père Gabriel

 

Homélies du Père Gilbert Adam

Vendredi de la quatrième semaine de Carême

Je ne suis pas venu de moi-même : mais il est véridique, Celui qui m’a envoyé, lui que vous ne connaissez pas.

« Lorsque ses frères furent montés à Jérusalem pour la fête, il y monta lui aussi, non pas ostensiblement, mais en secret. »

Après cela, Jésus parcourait la Galilée : il ne voulait pas parcourir la Judée car les Juifs cherchaient à le tuer. La fête juive des Tentes était proche. Jésus est traqué, détesté, haï, condamné à mort, recherché par la police. Il se tourne toujours vers le Père. Il reconnaît qu’il vient du Père et qu’il est aimé par lui d’un amour infini. Alors qu’on parle de le faire mourir. Jésus parle de sa relation au Père, de l’amour dont il est comblé. Les adversaires de Jésus qui connaissent son origine humaine disent, nous savons d’où il est : il est le fils de Joseph, le fils de Marie ! Ils méconnaissent l’origine de Celui qui l’a envoyé. C’est en accueillant la révélation du Père et le dessein de salut qu’il apporte, que nous pouvons apprendre à connaître Jésus. Il est l’envoyé du Père, il poursuit son œuvre de Salut. Jésus porte en lui-même un mystère que personne ne connaît, hormis sa mère et Joseph. Sur lui repose la puissance de l’Esprit Saint, l’amour infini de Dieu, il est le Fils bien aimé du Père. Sa mère, Marie, sait la foi qu’elle a puisée en Dieu pour donner son oui à la conception de l’Envoyé de Dieu. Joseph a choisi de l’accueillir en accueillant Marie.

« …On était déjà au milieu de la semaine de la fête quand Jésus monta au Temple ; et là il enseignait. »

Quelques habitants de Jérusalem disaient alors : « N’est-ce pas celui qu’on cherche à tuer ? Le voilà qui parle ouvertement, et personne ne lui dit rien ! Nos chefs auraient-ils vraiment reconnu que c’est lui le Christ ? Mais lui, nous savons d’où il est. Or, le Christ, quand il viendra, personne ne saura d’où il est. » Les adversaires de Jésus savent d’où, humainement, il est, mais ils ne saisissent pas son Etre. « Vraiment tu es un Dieu caché. » Le lieu caché du Fils de Dieu dans le Fils de l’homme, « c’est le sein du Père. » Jésus, « qui ne fut engendrée ni du sang, ni d’un vouloir de chair, ni d’un vouloir d’homme, mais de Dieu, » est inconnu de tout regard mortel, impénétrable à toute intelligence humaine. Dieu, pour assumer l’humanité pècheresse, s’est fait homme pour lui redonner sa dignité. Il est celui en qui le Père et l’Esprit Saint habitent, il vient pour nous donner la vie. Les adversaires de Jésus sont dans l’incompréhension annoncée par le prophète : "Voyons si ses paroles sont vraies, regardons où il aboutira. Il dit qu’il est fils de Dieu, que Dieu l’assistera ? Eh bien, soumettons-le à des outrages, à des tourments, nous saurons ce qu’est sa douceur." Dans l’épreuve, il nous faut regarder vers Jésus assailli de toutes parts, et qui dira sur la Croix : "Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ?" Mais le Père lui dit : "Tu es mon Fils, tu es mon Bien-Aimé." Jésus sortira victorieux de cette épreuve pour nous rendre la vie de Dieu et nous soutenir dans notre combat pour la vie.

"Jésus, qui enseignait dans le Temple, s’écria : « Vous me connaissez ? Et vous savez d’où je suis ? Je ne suis pas venu de moi-même : mais il est véridique, Celui qui m’a envoyé, lui que vous ne connaissez pas."

Moi, je le connais parce que je viens d’auprès de lui, et c’est lui qui m’a envoyé. » On cherchait à l’arrêter, mais personne ne mit la main sur lui parce que son heure n’était pas encore venue. La tension augmente, le conflit devient dramatique. Jésus est tourné vers le Père, envoyé par lui, il ne fait qu’un avec lui dans la profondeur de la paix. Malgré cette haine sans raison, Jésus donnera sa vie pour tous ceux qui le font mourir. Mu par l’Esprit Saint, Jésus gagnera le combat de l’Amour, le combat de la Lumière sur les ténèbres. Il demeurera en son Père envers et contre tout. Pierre, Jacques et Jean l’ont vu transfiguré, Jésus a levé le voile un instant. Plus tard, Pierre regardera Jésus Ressuscité, et il s’en remettra à lui : « Seigneur, tu sais tout, tu sais bien que je t’aime. » Nous aussi, au milieu des difficultés, nous restons unis à Jésus. Nous vivons comme Lui dans l’intimité du Père, dans une confiance éperdue en son amour qui nous transforme. En lui, notre cœur s’ancre dans nos "Gethsémani" comme dans nos "Thabor." Nous n’attendons rien d’autre que de vivre en sa présence dans la foi. Marie accompagne Jésus, son fils bien-aimé, dans l’épreuve, elle est le visage maternel plein de la douceur que Dieu le Père lui donne pour le soutenir. Elle est la petite colombe « cachée » dans l’anfractuosité du roc. Dans ce Roc qui est maintenant le Cœur blessé de Jésus, avec Marie, nous tenons bon dans l’amour.

Prière

Par ta Miséricorde Seigneur, accorde nous l'humilité et la grâce de nous accepter la grâce de d'être à ton service dans la tendresse du Père Éternel.

Emounawh

1er Avril 2022

 

 

 

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